J’ai l’impression que j’arrive au bout. J’ai élargi mon alimentation, je l’ai doublée quasiment je pense, mais pour autant je ne me sens pas capable d’aller plus loin. Du moins pour l’instant.
Ça viendra, je le sais, mais je pense que le moment n’est pas encore venu. Je mange encore avec les yeux, et avec la tête aussi. J’ai goûté les aliments qui me faisaient envie depuis longtemps, sans pour autant jamais oser passer le pas de les goûter. Le médicament m’a ôté cette angoisse et m’a permis de franchir cette barrière qui me paralysait jusque là. Mais le médicament n’est pas une potion magique, et n’a pas créé en moi l’envie de goûter d’autres aliments. Et goûter des aliments qui ne me donnent pas envie, ça ne rime à rien.
Alors je ne sais pas si je dois continuer les médicaments ou non, je revois mon médecin à la fin du mois, j’en discuterai avec lui le moment venu. Les effets secondaires sont quand même très lourds, je suis déjà fatiguée de base en général, mais depuis que je suis sous traitement, c’est un poids de plus en plus pesant sur mes épaules…
Je sais que je vais sûrement décevoir certaines personnes, mais je sens que c’est la fin du premier chapitre. Je discuterai avec le médecin, savoir s’il n’existe pas un traitement plus ponctuel, à prendre en cas de besoin si j’ai envie de goûter un nouveau plat et que je me sens trop angoissée pour le faire sans béquille médicamenteuse. Ce serait bien…
Bonjour!
Je viens de « dévorer » ton blog. Moi aussi je suis néophobe…Jusque là je n’avais trouvé qu’un seul forum où j’ai pu en parler: http://neophobiealimentaire.free.fr/forum/index.php
Donc, moi c’est Angélique, j’ai 23 ans et je suis néophobe. Mon alimentation se résume à ça: pâtes (pas toutes),frites,semoule,crêpes au jambon fromage de la marque Marie uniquement,les produits sucrés en général (desserts,yaourts,glaces, fruits). Par contre, zéro légumes, et en viande uniquement le bacon (fines tranches).
J’ai consulté une psychologue pour mes problèmes. Le principe était de goûter peu à peu aux aliments(une petite bouchée,puis deux, puis trois, puis un petit bol etc). C’est très dur,d’autant plus que je n’ai pas eu de traitement particulier. J’ai réussi à le faire pour des spaghetti, pour un (je dis bien UN nuggets),des carottes rapées). Puis c’est tellement dur que ça fait quelques mois que je n’ai rien goûté d’autre.
En lisant ton blog, je me dis que ça coûte rien de demander à mon médecin son avis sur le traitement.
Je me pose aussi les mêmes questions que toi sur l’éducation alimentaire de mes enfants plus tard, et c’est la raison pour laquelle j’aimerais sortir de cette situation.
Voilà, je ne sais pas si c’est possible d’en discuter plus longuement ensemble, mais si c’est le cas ça me ferait vraiment plaisir.
Angélique