Week-end sur le bassin, rencontre avec les beaux parents. Passer un week-end entier chez des gens que je ne connais pas, c’est toujours délicat pour moi. Il faut systématiquement les prévenir à l’avance. Ils ont toujours plein de questions. Mais tout s’est merveilleusement bien passé. Ils ne m’ont pas jugée, ils ont même cherché à comprendre. Pour la première fois, j’ai parlé sans honte, sans crainte, je leur ai même parlé de mon traitement, et des efforts que je fais ces derniers temps.
Pour l’apéro, il y avait des gâteaux apéritifs que je pensais aimer, mais en fait ils étaient aromatisés à un autre goût que je ne connaissais pas. J’ai senti l’angoisse monter légèrement, mais j’ai respiré profondément et j’en ai goûté. Je n’aimais pas trop, mais j’ai quand même réussi à en manger plusieurs.
L’entrée était déjà servie dans toutes les assiettes, j’ai guetté nerveusement si une assiette était vide avant qu’on ne se mettre à table, mais ce n’était pas le cas. Mais dès que je me suis assise, belle-maman m’a dit de manger ce que je voulais, et de ne pas manger ce que je ne voulais pas. J’ai goûté la confiture/purée de tomates, et de tous petits morceaux des verrines avocat/saumon/crème fraîche. Pour le plat, des pommes de terre, mais dans une forme que je n’ai jamais mangée. Elle me demande si ça va aller, je lui affirme que oui, pleine d’assurance ou presque. Et je me suis régalée. Vraiment. Tellement que le lendemain midi, j’ai terminé les restes. Et que j’ai conclu le repas par plusieurs beaux morceaux de fraises.
Bref un très beau week-end, avec plein de positif dedans !
Source photo : Renaud Lacassagne
