L’attrait de la nouveauté

Découvrir un nouvel aliment, ou une nouvelle façon d’en préparer un. Prendre plaisir à le manger, dès la première bouchée. Découvrir de nouveaux goûts, nouvelles textures, nouvelles sensations. Avoir envie d’en manger tout le temps. Au moins une fois par jour, avec une grosse envie de cet aliment précis. En manger à m’en faire péter le bide, mais en avoir encore envie une heure après. Et ce, pendant quelques temps. Quelques jours, quelques semaines tout au plus. Et puis l’excitation de la nouveauté retombe, et cela devient simplement un aliment de plus qui fait partie de mon alimentation normale. J’en mange en quantité raisonnable, et à une fréquence moindre aussi.

Drôle de réaction, comme si mon corps voulait rattraper les 20 ans durant lesquels il n’a pas pu manger cet aliment. Comme si il narguait tous ceux qui ont réagi en me disant « han mais tu ne sais pas ce que tu perds ! » en leur répondant « Maintenant que je sais ce que j’ai perdu, je compte bien en profiter au max ! ».

Et puis au bout d’un moment, ça passe. Ca a commencé avec la pizza, j’en avais envie tout le temps, j’en mangeais au moins deux par semaine. Puis pendant les vacances, j’ai goûté les pistaches, puis les noix de cajou. Et après, j’en avais envie tous les jours, même si on ne faisait plus d’apéro. Et il y a quelques jours, j’ai fait pour la première fois de ma vie un gratin de pâtes (hey oui en plus de me mettre à manger, je me mets à cuisiner !), et ce midi, en mangeant mes pâtes, elles m’ont paru bien fades et j’avais encore envie d’un gratin…

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