J’ai l’impression de stagner depuis des mois, d’où le fait que je poste moins par ici… Et pourtant si je regarde où j’en suis aujourd’hui, par rapport à là où j’étais il y a pile deux ans de cela, juste avant mon traitement, on peut quand même voir une sacrée évolution.
Si l’on regarde la pyramide des groupes d’aliments, c’était bon pour la première ligne de la pyramide, la partie la plus importante en terme de quantités : des féculents ou céréales à tous les repas. J’étais pas mal aussi concernant les laitages : 3 par jour. Pour ces deux là j’avais tout bon.
Pour ce qui est du reste, j’étais loin du compte.
Pour la partie des viandes, je ne mangeais des œufs qu’une fois par semaine au mieux, plutôt une fois toutes les deux ou trois semaines en général. J’étais bien loin d’une fois par jour.
Les fruits étaient représentés uniquement par un jus d’oranges pressées de temps en temps, et plusieurs verres de jus d’orange industriel par jour.
Les légumes par de la soupe faite par maman quand j’étais petite, puis presque plus rien de mes 18 à 25 ans, moins d’une soupe par mois en hiver, rien du tout en été.
Les deux niveaux de la pointe de la pyramide, par contre, étaient très largement consommés.
Je cuisinais avec beaucoup d’huile ou de beurre.
Je grignotais énormément entre les repas. J’ai toujours eu un estomac d’oisillon, j’avais peu d’appétit mais avait faim cinq à six fois par jour. Les biscuits et snacks salés étaient donc souvent sur-représentés.
Finalement, plutôt qu’une pyramide, mon alimentation ressemblait plutôt à un sablier : les deux niveaux du haut aussi larges que les deux du bas, et les trois du milieu quasiment inexistants.
Depuis deux ans, mon régime alimentaire s’est diversifié, et en prenant un peu de recul, je me rends compte que le profil des aliments que je mange a bien évolué. Fini le sablier. Ma pyramide n’est pas encore équilibrée, mais on se rapproche déjà plus de la forme d’une pyramide. C’est déjà un bon début.
En général une fois par semaine, je mange une galette œuf fromage. Un repas avec un œuf supplémentaire par rapport à mes deux œufs à la coque hebdomadaires.
Avec la raclette (que je mange maintenant en quantité normale) je mange plus d’une tranche de jambon cru. Plus d’une tranche.
Environ une fois par semaine, je mange du poulet pané. Des fingers de poulet avec des pommes noisettes, ou en burger au poulet nature au restaurant.
De temps en temps (pas assez souvent je sais) je mange du poisson façon meunière avec du riz.
La case protéines s’est donc largement élargie.
La case de matières grasses a diminué, la case grignotages sucrés salés aussi. J’avais un cholestérol un peu trop élevé, alors maintenant je fais plus attention à ce que je mange et comment je le prépare. Je cuisine plus souvent au four et évite la cuisson à l’huile. Je me force à manger plus en quantité pendant les repas pour tenir jusqu’au repas suivant. Je goûte toujours à quatre heures, mais je grignote plus le matin ni en rentrant le soir après le boulot.
Côté fruits, je mange des compotes plusieurs fois par semaine. De temps en temps, des fraises ou une banane. En ce moment, je mange deux à trois soupes par semaine. Mais c’est est l’hiver qui veut ça, en été j’ai plus de mal avec la soupe.
Et puis il y a quelques temps j’ai goûté la courgette dans un gratin de pommes de terre. Je n’ai pas trop aimé, mais je n’ai pas abandonné. J’ai réitéré l’expérience avec de la courgette grillée cette fois. C’est mieux passé. On ne peut pas dire que j’aie aimé ça, mais j’ai réussi à en manger une tranche entière.
Des pas de minimoys mais des pas en avant quand même.
Je sais que je suis encore loin des cinq fruits et légumes par jour, mais petit à petit je m’en rapproche. J’ai l’espoir qu’un jour mon régime alimentaire se rapproche de plus en plus à ce qu’on voit sur ces images.
Sources images : Classe5 / Fussy foodie
