Néophobie alimentaire

La néophobie alimentaire est une étape normale du développement de l’enfant. Elle survient entre 2 et 6 ans, et se traduit par la peur et le refus systématique de goûter à de nouveaux aliments.

Cette réaction de refus traduit une volonté de s’affirmer vis-à-vis de l’autorité parentale, mais peut aussi venir d’une peur de l’intoxication, ou de l’étouffement. Cependant, elle diminue en grandissant, jusqu’à disparaître complètement. Sauf pour certains, chez qui elle persiste jusqu’à l’âge adulte. On ignore pourquoi, quels sont les causes ou éléments déclencheurs.

Cette néophobie est difficile à vivre pour la personne atteinte, mais aussi pour son entourage. Le néophobe mange toujours les mêmes choses, son alimentation se réduit à une quinzaine d’aliments différents au mieux. Ses proches doivent s’adapter à ce régime contraignant, et souvent préparer un repas à part pour le néophobe. Quant aux personnes de l’entourage moins proche, ils font souvent preuve d’une incompréhension face à ce qu’ils considèrent plus comme un caprice, un manque de volonté.

Le néophobe n’est pas juste une personne difficile. Chaque repas en présence de nouvelles personnes est une épreuve, souvent amplifiée par le fait de devoir systématiquement expliquer la situation, et souvent faire face à de l’incompréhension. Il doit faire face à une peur panique chaque fois qu’il se retrouve face à de la nourriture qu’il ne connaît pas. La nourriture est l’objet de sa phobie, comme certains ont une peur phobique des araignées, des souris, ou encore du vide. Cette peur ne se contrôle pas, et aucun raisonnement logique ne parviendra à l’amoindrir. Le fait de demander de goûter un nouvel aliment à un néophobe revient à demander à une personne qui a le vertige de sauter à l’élastique, ou à un arachnophobe de tenir une araignée dans sa main, si petite soit-elle.

Il est normal pour les personnes entourant le néophobe de désirer le voir goûter de nouvelles choses, mais il ne faut surtout pas le forcer, car cela risquerait de faire totalement l’inverse de l’effet souhaité, et d’augmenter encore le blocage. Il faut faire preuve d’une grande patience, et l’encourager à chaque petit progrès, car même si manger un minuscule morceau d’un nouvel aliment vous paraît aisé, ça a été une grande épreuve pour lui. Comme il ne connaît pas les goûts des aliments qu’il ne mange pas, la vue et l’odorat sont des critères très importants pour le néophobe, et un aliment qui sent bon lui paraîtra plus appétissant qu’un fromage qui sent fort par exemple.

La néophobie est une maladie dont on parle très peu, et dont même les médecins ignorent en général l’existence. Cependant, un traitement est possible. Les phobies peuvent être associées aux TOC (troubles obsessionnels compulsifs), et donc être traitées de la même manière. Le but est de réduire le stress panique pour pouvoir faire face à son problème et le résoudre. Pour ce faire, un traitement de fond à base d’anti-dépresseurs (à plus forte dose que pour traiter la dépression) est préconisé. On peut aussi effectuer une psychothérapie comportementale, qui poussera le néophobe à mieux comprendre sa phobie et à faire des exercices pour tenter de la combattre. Selon les cas et la gravité du blocage, l’un ou l’autre des traitements peut se révéler suffisant, mais on peut aussi coupler les deux pour de meilleurs résultats.

Source image : Max Rubin for Daily Trojan

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54 réflexions sur “Néophobie alimentaire”

  1. Merci pour ces informations claires. Une question cependant : quand il est dit que la néophobie alimentaire est une étape normale chez l’enfant entre 2 et 6 ans, dois je considérer que ma fille de 4 ans et demi qui ne mange que très peu d’aliments différents depuis ses 18 mois, c’est juste un passage ? Car c’est pour le moment le discours des médecins, mais perso, je n’y crois plus trop 🙁

    1. Fais confiance à tes instincts de maman. Si tu en es là aujourd’hui, c’est que tu sens bien que quelque chose n’est pas ‘normal’, d’autant plus que tu as ton autre fille comme élément de comparaison. Moi aussi ça a bloqué à 18 mois, ce n’est pas la première fois que je l’entends. C’est bizarre ce point commun si précis. Je ne sais pas ce qui se passe de spécial à cet âge là, mais il doit bien y avoir une raison physiologique à tout ça.
      Nous aussi on a eu le « ça va passer », le « elle mangera quand elle aura faim », et le « un jour il y aura un déclic » mais toujours rien…

    2. Mais oui… Laissez lui le temps de se faire sa carte des menues.. Pourquoi les petits ne mangent-ils pas assez à notre goût ? Juste parce que c’est le nôtre et non le leur.. Alors dites vous déjà que tant qu’elle mange c’est plutôt positif, n’oubliez pas qu’il existe des combines pour la faire aimer manger d’autres repas.. Préparez les avec elle… Faites en sorte qu’elle vous aide pour un plat, qu’elle aura plaisir à honoré..l’astuce des petites sorties dans des restaurants aussi pas spécialement cher, mais le fait est qu’elle va jouer la grande qui passe sa commande à la carte.. Et pour info, j’ai appris à mes filles à aimer les légumes en les amenant faire les cueillettes, de tous types de légumes.. Cela les satisfait encore plus de manger ceux qu’elles ont elles même contribué à récoltes.
      Bon courage.

  2. Je suis moi-même néophobe depuis l’âge de 2 ans… avant cela, je mangeais de tout et n’importe quoi. Et aujourd’hui ? Je me retrouve emprisonné dans le maudit cercle vicieux qu’est cette  »maladie ». Mes amis(es) m’invitent à une soirée hyper simpa et que je dois systématiquement refuser de crainte à la nourriture servis. Je voudrais bien m’intégré à la famille de ma copine qui sont originaire du Portugal… mais encore-là, cela m’est impossible et du coup ma belle-famille me regarde étrangement et commence à penser que j’ai peut-être un problème avec leur gastronomie. C’est très handicapant, très très très et très handicapant. Je voudrais aller faire des voyages ? Bon voyons voir … Quels pays me permettra de ne pas mourir de faim, hum…

    C’est facile pour les gens  »normaux » de dire :  »Mais goûte aller tu vas voir c’est excellent ! Si tu goûte pas tu ne sauras jamais si t’aime ou pas ! » … Dire ça à un néophobe c’est comme la guerre mondiale dans ta tête. Juste l’odeur d’un repas que j’aime pas me donne des nausées, parfois tellement que l’odeur m’est désagréable, je fais une drôle de grimace (involontairement) et du coup je viens automatiquement d’insulter tout le monde à la table.

    Mon alimentation se résume à : Fast-food la majorité du temps et encore, pas n’importe quel mal-bouffe et pas n’importe quel garniture ! Par exemple, un hamburger je mange ça avec aucune garniture, pas de ketchup ni de moutarde ni rien car j’aime rien de tout ça!! Limite je ne meurt pas de faim, mais le regard que les gens pose à mon égard … les explications interminable que je dois donner quant à ma difficulté alimentaire … j’en suis fatigué. Le seul légume que je mange c’est le concombre, pour les fruits j’ai pas trop de difficulté mise à part la texture que souvent elle ne me convient pas mais pour ça j’suis capable de me forcer, pour ça y’a pas de trouble.

    Je mange du spaghetti, mais la seule sauce que j’aime c’est celle que mes parents ont toujours faite que j’ai conservé dans mon livre de recette. J’aime le spaghetti ? Je pourrais pas répondre  »oui » car j’aime qu’une seule sorte de sauce alors… la gêne. J’ai tenté un nombre incalculable de fois de manger un aliment ou repas que j’aime pas et le résultat de fini soit en  »j’ai la grosse nausée » ou tout simplement  »Minute, je vais vomir ». À la limite c’est insultant pour la cuisine d’autrui alors selon moi et personnellement ma néophobie vient surement de là … la crainte de ma réaction face aux nouveaux aliments. De plus, chose extrêmement rare, je n’aime pas le chocolat. J’ai tenté de nombreuses fois et diverses marques et sortes et j’ai jamais pu tolérer, cet aliment égal vomi systématique pour moi.

    Mais surtout ce qui est vraiment le plus chiant c’est qu’aussitôt ma copine me propose d’aller avec elle et sa famille en  »vacances » pas loin pendant 1 semaine ou quelques jours peu importe, je refuse toujours. Pourquoi ? C’est stupide voyons dont (ma t-on déjà dit), on va s’arranger pour que tu puisses manger quelque chose que tu aimes. Ha Ha, justement c’est ça le problème, même si on s’arrange pour me faire manger quelque chose que j’aime, je resterai néanmoins le néophobe qui est  »exclu » du groupe et qui mange à part. Ça me pourri sérieusement la vie et j’hésiterais même pas à dire que je préfère avoir une maladie qui se soigne avec des traitements médicaux que d’avoir cette sapristi de  »maladie » phobique et psychologique qui est probablement pas curable par médicaments.  »Les efforts font partie du traitement de guérison de la néophobie », oui peut-être et je comprends très bien, mais que faire quand t’essai de faire des efforts et qu’au final ça en résulte au vomi ? Difficile de s’en remettre après avoir fait t’en d’efforts.

    Bref, je suis aussi d’avis que cette  »maladie » n’est pas encore assez entendu et que les pauvres souffrants de cette gênes quotidiennes n’arrivent pas à se sentir bien dans leur peau.

    1. Maxime, tout ce que vous dites… Je me vois dedans, autant pour le fast-food sans garniture que par la difficulté avec la belle-famille.. Hier encore je pensais être la seule bizarre mais ce site me redonne énormément confiance… Il ne reste que mes parents à convaincre, car eux croient toujours que c’est de ma faute et que je n’ai pas de volonté …

    2. WOW ! Bonjour pour la précision j’ai 15 ans et je me reconnais totalement dans vos mots. On se sent exclu involontairement c’est très handicapant. Je n’ai consulté personne jusqu’à présent car pour moi ces médecins ne comprennent pas notre situation et nous insistent à faire des efforts qui comme vous le dites au final ne sert à rien. N’empêche que cela apporte un certains réconfort quand l’on sait que d’autre personne « soufrent » comme nous que enfin, il existe des personnes qui peuvent comprendre. J’espère vous tout comme moi et les personnes qui souffrent pourront un jour s’en sortir.

  3. Bonjour,
    Tout comme vous je suis apparemment néophite. Je ne savais pas que c’était une maladie. Je pensais seulement que j’était bizarre.
    Depuis toute petite j’ai peur de gouter les aliments.
    Mais j’ai eu une petite maltraitance alimentaire.
    A l’age de 6 ans mes parents ont divorcés, j’avais l’habitude de rentrer le midi et que ma mère me fasse mes repas. Mais quand mes parents ce sont séparer ma mère a repris le travail. Et me voilà mise à la cantine.
    Et quand je n’aimais pas un aliments ou un plat au début on me forcer en me disant tu n’aura pas le droit au dessert ou tu n’ira pas à la récrée, alors je m’arranger avec mes copains et copines pour que ce soit eux qui le mange a ma place au début sa fonctionnais mais après l’instit qui surveiller a vu alors après je me suis mise à la cacher sous mon assiette ou dans ma serviette.
    Voyant que j’était obstiné a ne pas vouloir gouter, je me suis retrouver dans le bureau du directeur de l’école. Après on m’a aussi ramener mon assiette en classe devant tout le monde comme si j’était une bête de foire et je me suis également retrouver dans le couloir assise par terre devant mon assiette. Ma mère ne savais pas qu’on me faisait subir ça, elle savais que j’était difficile et moi je croyais que c’était normale qu’on me traite comme ça. Sa a durer du CP jusqu’en CM2.
    Ensuite au collège et lycée je pouvais rentrer chez moi pour manger.
    Mais du coup pendant ma primaire ca n’était pas facile de gérer, divorce des parents, reprise du boulot de ma mère, mise à la cantine où je ne manger que du pain ou le mercredi y avais généralement des frites avec steak ou poulet alors là je manger royale.

    Après tout comme toi Maxime, y avais l’entourage que disais que je faisais des caprices. Que je ne pouvais pas aimer un aliment sans l’avoir gouter et on essayer de me forcer en cachant les aliments alors je devenais méfiante. Etre invité quel calvaire, avoir un repas exprès pour toi, ou le ah bah qu’est ce que tu vas manger ?? ah si tu veux j’ai du jambon et des pates. Oui mais j’aime pas le jambon. Bah la les gens te regarde avec des yeux comme des billes et intérogative. Après c’est devenu une habitude pour mon entourage et les amis.

    Ensuite je rencontre mon mari. Lui aime de tout je ne veux pas le priver de manger de quoi que ce soit mais comme c’est moi qui fait à mangerc’est compliqué. Faut rencontrer la famille quel boule au ventre le premier repas c’était un couscous. La viande ça va mais les légumes bah tu essaye de finter en disant laisser je vais servir donc tu fais le service et quand tu mes dans ton assiette bah tu essaye de trier sans se faire voir. Mais tu peux pas tout le temps faire ça. Après petit à petit il te découvre et je raconte mon histoire. J’ai commencer à gouter je me suis dis je vais pas mourrir en goutant. Du coup j’ai appris manger de la salade alors j’ai commencer avec une ou 2 feuille avec beaucoup de pain et peu a peu tu diminue.

    Je suis déterminer à changer et gouter mais pas facile. Une collègue antillaise m’avais fait un poulet columbo y avais des aubergines et courgettes que j’aime pas, mais comme ils étaient couper finement et avec les épices je n’ai pas senti de gout particulier.

    Du coup je me suis dis je vais faire pareil cacher le gout des aliments avec des épices. Et je me suis dis je vais commencer cette semaine. Je prévois d’avoir des enfants avec mon mari mais si je n’aime rien comment montrer l’exemple a mes enfants.

    Donc peut être que tu pourrais essayer de cacher le gout dans la sauce tomate de tes parents ou dans du citron sa masque bien le gout mais le citron ne vas pas avec tout.

    J’espère vous avoir aider un peu avec mon expérience et mon histoire.

    1. Eh bien, je me suis dit qu’avec des séances d’hypnose je pourrais peut-être être guéri alors je vais tenter ma chance de ce côté!

  4. Bonjour,
    Tous comme vous Amandine et Maxime, je suis néophobe depuis environ mes 2ans. J’ai moi aussi usé de ruse pour caché mon problème et encore aujourd’hui je fais preuve de beaucoup d’imagination.
    Mes parents pas très attentif, on contourné la gène de mon problème dans leur quotidien, en apprennent vers 7/8ans à cuisiné les quelques plats que j’acceptais.
    A l’époque mon alimentation se limité à : des pâtes, des frites, du fromage, de la purée de pomme de terre, un peu de poulet, oeufs, des fruits, yaourt et surtout du pain, des gâteaux, des bonbons.
    Aucunes sauces ou ni condiments ou ni épices.

    j’ai été à la cantine toutes la primaire et le collège, j’ai fait les voyages de classe, et voyage en Angleterre en 4ème aussi sans aucune gène car pour moi tout était une question d’organisation. cacher la nourriture dans la serviette, valise avec 1 paquet de gâteau par jour loin de la maison (rationnement stricte), profité des amis pour échanger un plat contre un yaourt un fromage, se rapproché des copines intolérante au lait et musulman… etc… et surtout écrasé patouiller la nourriture dans l’assiette pour faire style, tenir sa fourchette sa couteau comme si je mangeais (ma mère espéré que on me force là bas),

    Mais au lycée j’ai désiré souvent mes amies, avoir une vie sociale en dehors des cours.
    Alors je me suis forcé, c’est long pas agréable et très difficile. (beaucoup de douleur au vente d’angoisse à l’approche du repas etc.)
    J’ai commencé par demandé au mac do un croc mac do sans viande (et oui on peut demandé à retirer se que l’on veut, ils le font), pizza sans sauce tomate…
    Puis j’ai eu les soirée chez les amis où là c’etait soirée chips pour moi. lol.
    Alors j’ai sélectionné quelques aliments, très étudié, observé la préparation… Et j’ai demandé à ma soeur « décris moi le goût? la texture? »

    Exemples de réponse :
    « c’est comme une pomme non sucrée le concombre, tu dois pouvoir aimer, mais la texture est pas sableuse, c’est croquer de l’eau »
    « c’est proche du poulet, mais avec plus de sel et plus gras. tu peux le faire griller çà sera croustillant et sec » (le bacon).

    Petit à petit je me suis organiser pour avoir 1 plat (sans sauce , ni épices biensure avec détaille du plat par le serveur pour faire retirer tout imprévue qui ne fera ne pas toucher le plat) dans chaque restaurant type où je vais manger. et quand on me pose des questions c’est Alergie à la tomate (aliment cauchemar pour moi) et intolérance au vinaigre, à la moutarde etc. ou intestins sensibles.
    Ou encore quand on me pose trop de question et que c’est des amis :
    « mes parents on loupé le Stade du NON, donc j’ai les mêmes goûts que votre enfant et le même régime alimentaire, mon palet n’est pas éduqué, donc je vais prendre comme mademoiselle des Frites merci »
    « Je peux pas c’est un aliment rouge je mange pas de rouge »
    « Non je vais pas le digérer et en plus j’ai déjà mal au ventre avant de le goûter »

    Et à 25ans, j’ai décidé de suivre une amie et partir 3 semaines en ASIE (Thaïland, Laos, Hong-Kong).
    (à l’époque mes progrès en étaient à : salade verte, riz, blé, du melon, du bacon, du concombre, haricots, du poisson blanc et saumon)
    Franchement ne vous privé de rien, voyager car je l’ai fait et pendant tout mon voyage j’ai toujours trouvé des frites, des pâtes, du poulet. partout même au Laos je trouvé des lieux pour manger, il m’ait arrivé de manger juste des fruits que 2 fois dans le voyage car j’étais dans un coin pas du tout touristique du Lao et très reculé) ce voyage m’a aidé à être moins stricte sur comment les aliments sont préparé (oui quand vous préparé toujours tout vous faites que à votre gout, toujours la même cuisson, le même accompagnement, les mêmes mélanges)
    Depuis je suis partie en Italie (j’y ai mangé des nioki, qui est une forme différente de présenter les pommes de terre), à Lisbonne (le jambon sérrano, très fin au milieu du fromage du pays et du pain), aux îles Canaries (les gambas, noix de st jacques, langoustine).

    Et là, pour mes 30ans, (avancement alimentaire : carotte crue, courgette poêlé nature, tempora de crevette, yaourt au lait de chèvre, café avec 1 sucre, cramberie, tournedos très cuit (oui du boeuf c’est fou), des petits poids sans les carottes cuit nature biensure)

    Je me prépare pour le Mexique et Québec cette été, où je reviendrai peut être avec un nouveau aliment.
    On ne force pas, à chaque fois, je demande un description détaillé, je mets prés d’une heure pour ingérer un demi cm d’aliment, mais à la fin du voyage, je suis si fier de moi d’avoir goûté, de l’effort fait, d’avoir survécu à la nausée et vomir, au angoisse de ce nouvelle aliment, que je le regoûte 2 ou 3 fois dans le voyages pour revenir avec. (alors oui il faut partir avec des gens qui sont capable de comprendre que non c’est non et que demandé à aller faire le tour de la cuisine et normale pour vous, que mettre une heure pour 5minimétres c’est super. Perso moi j’envois mes accompagnateurs à la piscine bronzer ou à la sieste pour avoir le temps, être seul et si j’y arrive pas, ben au moins ils sont pas là à me regardé comme une bête étrange et me juger et oui toujours goûter un midi car sinon là nuit sera blanche car j’ai peur de pas le digérer ce morceau que je mâche à peine)

    Donc surtout ne te prive de rien, Maxime, voyages, tu trouveras bien un truc que tu aimes ou prends des airbnb comme çà tu cuisineras ce que tu aimes.
    Ne se priver de rien car c’est ta vie et les beaux parents, ben, c’est pas avec eux que tu vis et si leur enfant est heureuse avec toi, il accepterons même si ils ne te comprennent pas.

    Ton seul blocage c’est toi, toi qui a peur d’eux, de leur regard.

    J’ai découvert il y a peu qu’il n’y avait pas que moi qui a peur de goûter. Et entamé un psychothérapie rapide par hypnose, (depuis 3semianes) pour m’aider à manger de nouvelles choses et aussi les intégrer à mes repas au quotidien. Car je sais, il est difficile à vivre en soi mais que c’est pas facile pour les conjoints et je regarde aussi le future, quand j’aurai un enfant quel modèle je vais lui donné. (mes nièces on 6ans est me pose déjà des questions sur pourquoi tu manges pas comme nous? pourquoi tata elle est pas obligé de goûter pour avoir le dessert?…)

    J’ai perdu des ex à cause de ce problème (ils ne comprenaient pas, ils me stressaient, ils n’avait pas vraiment envie de comprend ou pas d’empathie et moi j’essayais de caché le problème en cuisinant)

    Je vous souhaite bon courage dans vos progrès alimentaires.

    Mais je vous privée pas de sortir ou de voyager pour çà surtout.

  5. Bonjour

    j’ai peur que ma fille de 7 ans passe par là. Ce soir par exemple, manger un bout de pêche de 2 cm fut une grande étape. Elle se fait vomir et refuse les fruits et légumes crus. Elle se nourrit de compotes et légumes verts cuits !

    Vers qui je peux me tourner pour avoir un diagnostic ?

    Merci

    1. Bonjour,

      Je fais suite au message que j’ai laissé il y a 15 jours.

      Je ne sais pas si vous avez pensé à consulter une orthophoniste mais il font également un suivi au niveau de l’alimentation et une rééducation de ce côté là. Ils suivent les enfants et les adultes de tout âge.

      Mon fils va commencer les séances dans 15 jours, nous verrons bien ou cela nous mène.

      Bon courage à tous

      1. Bonjour,
        Mon fils est la description parfaite de tout ce que je peux lire sur ce site…
        Il s’est arrêté de manger vers 17mois! Alors qu’il mangeait de tout. Ayant arrêté de travailler pour l’élever il n’a jamais mangé de petits pots!!! Et pourtant.. après cet âge, il ne se nourrissait que de frites, ships,pain de mie Nutella, …. Alors en tant que maman c’est difficile mais on s’adapte pour qu’il mange. Sans parler du regard des autres qui savent forcément que vous ne faites pas ce qu’il faut!!! Bref. Je précise que j’ai trois enfants, élevés tous trois de la même manière, que du naturel cuisiné…. La difficulté aussi de faire admettre que ce n’est pas parce-que vous préférez cet enfant qu’il a le droit de ne pas manger les haricots, brocoli, chou….Et la cantine, quel calcaire pour lui ou depuis ma séparation j’avais dû l’inscrire pour reprendre mon travail… Ou on lui interdisait de manger du pain pour qu’il mange comme les autres, ou bien encore après la cantine ou on lui interdisait de prendre les compotes que je lui avais glissé dans son sac !!! Bref tous ces gens « bienveillants » qui savent eux que ce n’est que de la comédie du caprice !!
        Je cherche malgré tout à diversifier son alimentation un peu plus chaque jour et ce n’est pas la première fois que j’entends qu’une rééducation avec un orthophoniste est un chemin qui peut les aider. Pourriez-vous m’en dire plus sur votre expérience auprès de ces professionnels,
        Merci de votre retour
        Laetitia

        1. Bonjour,
          J’ai pour ma part vu 3 orthophonistes différentes (j’ai été suvie par 2 et en ai rencontré une troisième pour une interview) et les 3 avaient des méthodes différentes. Dans tous les cas, le diagnostic pourra déjà vous aider à « officialiser » le trouble dont souffre votre fils pour vous aider dans les démarches (mises en place d’un PAI quand il ira à l’école par exemple), ensuite pour le suivi et la désensibilisation, les résultats peuvent être assez variables mais dans tous les cas il faut s’armer de patience et ne pas s’attendre à des résultats miracles sous peine d’être pas mal déçus. Les accompagnements pour les enfants sont assez différents de ceux pour les adultes, et les résultats également. N’hésitez pas à rejoindre le groupe facebook, où vous pourrez discuter avec d’autres parents dans le même cas que vous, qui pourront vous partager leur expérience qui du coup sera plus proche de ce que vous vivez.
          Bon courage,
          Marie

  6. Bonjour,
    je vis la même situation avec mon fils qui fera 4 ans en janvier.

    Je vous explique depuis le début.
    Je suis maman d’un petit garçon de presque 4 ans. à sa naissance J’ai décidé de l’allaiter. Je l’ai allaité jusqu’à ses 19 mois, j’étais alors enceinte de son petit frère. Le changement de goût du lait a fait qu’il s’est sevré naturellement et tout seul. Il n’a jamais voulu du lait infantile, le pédiatre m’avait alors conseillé de lui donner des yaourt nature au lait entier, il a aimé un moment puis s’en est lassé.

    Étant mon premier et comme je ne savais pas trop cuisiner, je l’ai diversifiée à l’âge de 6 mois avec des petits pots de type bledina.
    Il a toujours aimé manger ces petits pots et ceux jusqu’à ses 19 mois.

    En effet, le refus de manger à commencé. Il a diminué le nombre de plats tout fait qu’il aimait petit à petit jusqu’à en accepter 1 seul le midi (légumes et volaille à la basquaise) et 1 le soir (légumes et pâtes).

    À la naissance de son petit frère, il a commencé petit à petit à refuser son plat du soir et ne désirait manger que celui du midi. Il a donc mangé le plat de légumes et volaille à la basquaise le midi et le soir pendant plusieurs mois. À noter qu’il accepté de manger seulement si c’est moi qui lui donnais.

    Nous avons essayé de lui faire manger comme nous mais cela n’a jamais marché.
    Même quand il était petit et que je préparais des soupes maison, il n’en mangeait pas.

    Autant vous dire que pour son petit frère je lui donne très très rarement des plats tout fait et que je lui prépare du fait maison.

    Son pédiatre nous a toujours dit de ne pas s’en faire et que ce n’étais pas grave qu’il mange toujours la même chose.

    Cependant, il a fait sa première rentrée en maternelle ce septembre et nous avons également commencé à consulter une pédopsychiatre.

    Nous avons donc décidé de ne plus lui donner ses petits pots mais de lui proposer comme nous.

    Mis à part nuggets frites ou crêpes au Nutella, il ne veut rien d’autre.

    Nous avons essayé le chantage, les récompenses, la privation de son doudou la nuit… Rien n’y fait, ça ne lui fait ni chaud ni froid! Même s’il a été un peu triste sans son doudou, il a quand même bien dormi.

    Voici la liste des aliments qu’il accepte :

    – Yaourt aromatisé aux fruits
    – dessert au chocolat (Danette et Nesquik)
    – les gâteaux ( au chocolat de préférence)
    – les crêpes (au Nutella)
    – le pain de mie
    – Cracotte
    – compote (pour enfants)
    – recreole
    – nuggets frites avec mayonnaise
    – les kinders
    – mms, Smarties… évidemment
    – il ne bois que de l’eau (pas plus mal mais refuse de goûter au jus de fruits)

    La pédopsychiatre nous dit qu’il va bien et qu’il est juste têtu..

    Mais voilà, nous l’avons inscrit à la cantine il y a 1 mois et l’atsem me prend toujours à part quand je vais le récupérer le soir pour me dire qu’il n’a rien mangé. À chaque fois je lui explique qu’il est suivi par un pédiatre et une pédopsychiatre et même en lui donnant des certificats médicaux attestant qu’il est apte à manger à la cantine même s’il ne mange rien, elle me redit toujours qu’il ne mange rien et qu’elle ne peut pas le laisser avec 2 galettes dans le ventre toute la journée. (Ils leur donne 1 galette à 10h et 1 pour le goûter)
    C’est très difficile pour moi car je sais qu’il ne mange pas mais que selon les docteurs, la cantine lui fera du bien et qu’il finira par manger. (Selon ce qu’ils servent, il mange du pain et dessert mais selon les ATSEMs ce n’est pas suffisant). La, elle me dit qu’elle va appeler la mairie pour leur dire qu’il ne mange pas car elle ne veut pas accepter mon fils a la cantine.

    À la maison, c’est aussi difficile car il ne mange que du pain de mie et son dessert. Je ne peux pas non plus lui faire des nuggets frites tout les jours! De plus son petit frère n’est pas content de ne pas avoir comme son grand frère alors j’essaie de cacher son assiette..

    Je ne sais plus quoi faire.. ce week-end nous avons essayé les récompenses.. j’ai empaqueter des petits cadeaux et lui ai dit que des lors qu’il gouterai un nouvel aliment il aurait droit à un petit cadeau.. il a goûter une petite cuillère de confiture à la fraise .. il a eu son petit cadeau.. il était content!

    Puis hier, c’était raclette, j’ai voulu essayé le si tu goute pas, tu n’auras rien d’autre! Ni doudou pour la nuit.. cela l’a rendu triste, il a voulu des câlins mais Il n’a rien mangé.. je lui ai préparé une petite assiette avec du fromage à raclette (1 petit bout de même pas 1cm) une tranche de pain de mie, des gâteaux et un cadeau. Il a passé la soirée à réfléchir (oui oui il m’a dit je réfléchis) au final il a voulu le mettre dans la bouche mais même pas il croque, il crache et se fait vomir…..sa a été un grand raté! Du coup il est allé dormir le ventre vide et sans doudou.

    Aujourd’hui, comme il n’avait rien manger, je l’ai gardé a la maison et a midi il a gouter une cuillère de sauce au fromage.. il s’est essuyer la bouche mais n’a pas vomi! Donc il a eu droit au cadeau.. mais il n’a pas voulu gouter au pates.. il a fini avec pain de mie et dessert..

    Que me conseillez vous? Que dois-je faire pour l’aider?

    Merci d’avance pour votre aide.

  7. Bonsoir !
    Je vous réponds en temps que néophobe depuis mes 18 mois, et j’ai aujourd’hui 14 ans. Bien sûr, ce n’est pas une réponse universelle, juste mon expérience qui peut-être vous aidera. N’ayant comme dit ci-dessus que 14 ans, je manque sûrement de recul mais je vais faire de mon mieux.
    J’ai été suivie par beaucoup de psychologues, et quand j’avais 5 ou 6 ans, l’un d’eux a proposé à mes parents ce système de récompenses : à chaque fois que je goûtais un aliment, je recevais une gommette que je collais sur un tableau. Quand le tableau était rempli, j’avais droit à un cadeau. Je ne vais pas mentir, je trouvais le psychologue stupide. Et sa méthode n’a jamais marché. Ce n’était pas que je ne voulais pas goûter, c’était que je ne pouvais pas. Les gommettes, je m’en fichais, si je goûtais quelque chose c’était pour goûter quelque chose. Je le rappelle, je parle de mon expérience personnelle, il en est peut-être autrement pour votre fils.
    Au cours des années, j’avance à pas de fourmi. Goûter un nouvel aliment est une véritable épreuve pour moi, et s’il y a une chose qui me motive, c’est quand ma mère me dit : « Je suis fière de toi. ».
    Je n’ai pas de leçons à vous donner, mais je me mets à la place de votre fils, alors voici ce que je vous conseille :
    – parlez-en avec lui, dites-lui que vous savez ce qu’il ressent. Et surtout, dites-lui que vous êtes très fière de lui quand il goûte un nouvel aliment. Je vous assure que c’est ce qui m’a le plus aidée dans les progrès que j’ai fait, même si je ne suis pas un exemple étant loin d’être tirée d’affaire.
    – Ne le forcez en aucun cas. Mes parents ont essayé à plusieurs reprises, et c’était crise de larmes et panique assurées. Je me sentais tellement mal après…un mélange de désespoir, de frustration de les décevoir et d’être impuissante face à cela. Je m’en voulais et leur en voulais en même temps.
    – Ne vous sentez pas mauvaise mère et ne culpabilisez pas. Vous n’êtes pour rien dans le problème de votre enfant, et ce n’est pas quelque chose de facile à gérer. On fait comme on peut, et je pense qu’il sait que vous voulez l’aider et que ça l’aide déjà.
    – concernant votre autre fils, désolée mais je n’ai aucun conseil ne l’ayant pas vécu.
    J’espère que votre situation s’arrangera, et surtout n’oubliez pas que vous n’êtes pas seule.
    En espérant vous avoir un peu aidée,
    Eléonore

  8. Bonjour,
    Je suis néophobe depuis l’âge de 2 ans et j’en ai aujourd’hui 12 . Comme ci cela ne pouvais pas suffire, il faut aussi que fasse de l’hypersélectivité alimentaire , donc que je ne mange des aliments que d’une certaine marque ou cuisiné que par ma mère ou mon père. Sans compter également que je mange en très petite quantité et que je mesure 1m55 pour 35.5kg .Après mes 2 ans, ma mère qui me comprenais s’est toujours adaptée pour que je mange Donc tout va à peu près bien même si dès que je devais manger chez quelqu’un je me mettais à criser . Et la je dois déménager et c’est le drame … mon école se situant loin de chez moi , mes parents me placent à la cantine vers l’âge de 10 ans . Je revois encore les animatrices me prendre à part et me forcer à manger et moi qui pleurais toutes les larmes de mon corps , c’était une période horrible . L’année d’après , je change d’école pour etre plus proche de chez moi mais bien sûr , je rentre ensuite en 6ème et la , finis le bus qui passe à midi pour me ramener chez moi , je « mange » donc depuis à la cantine . Ce qui est plutôt cool , c’est qu’il n’y a personne pour vérifier si je mange ou non donc bien sûr je ne mange rien si il n’y a rien me convient . Mes amies tentent de me résonner mais c’est tellement difficile de goûter ne serai-ce qu’un peu de salade ou un peu de bœuf (je mange du bœuf seulement quand c’est mes parents qui le cuisine) donc mon alimentation se résume à :
    -fruit seulement en compote
    -quelques légumes :petit pois , patates , tomates en coulis .
    -un peu de viande : steak haché , escalope de dinde , merguez .
    -frites
    -pâtes (spaghettis, etc…)
    -pizza seulement à la marguerita
    -poisson seulement panné et encore ,j’aime pas à tout les coup
    Et bien sûr gâteux et quelques bonbons

    Ce site m’a beaucoup aidé j’ai l’impression de ne plus être seule face à cette maladie
    En espérant vous avoir rassurés

  9. Bonsoir, je viens de tomber par hasard sur cet article par hasard, et je viens d’avoir une révélation, je met enfin un nom sur un mal qui le ronge depuis des années, qui le gâche la vie de jours en jours, qui me renferme sur moi-même, qui semble être comme le dit l’article un caprice au yeux des autres. Une barrière social qui ferme les portes des restaurants, des soirées « normal » et ne pas faire le difficile. J’en ai les larmes aux yeux en écrivant ces quelques lignes, tellement je le sent libérer de ne plus me sentir seul dans cette situation insupportable au quotidien. J’aimerais si vous le désirez entrer en contact avec vous afin de partager et d’obtenir des informations afin de « guerrir  » de ce mal intérieur.

    1. Ma fille est également n’ophobique alimentaire depuis toute petite. Elle a aujourd’hui 22 ans, ne mange toujours aucun légumes, seulement des féculents, C’est dur pour elle quand elle mange chez des amis ou en compagnie. Nous avons été soulagées toute les deux quand j’ai découvert cette maladie par hasard sur un groupe Facebook. Ca aide à ne pas culpabiliser, ni s’un coté ni de l’autre. Nous n’avons jamais trouvé de solution, mais ce qui m’inquiète est u’elle prend beaucoup de poids. Bon courage, amitiés

  10. Bonsoir,je suis debout à cette heure car le soucis de ma fille de 11 ans l empêche de dormir !!! Mes larmes coulent en lisant tout vos message je me rend compte que ma fille souffre réellement et que je n y suis pour rien ! J ai longtemps penser que j était vraiment une mauvaise mère et que j avais tout rater mais en fait non ma fille mangeait de tout avant ses 2 ans et demi mais une opération des dents lui a fait manger du liquide ou de la purée compote ( tout ce qui ne se mache pas ) pendant 1 an depuis elle mange de moins en moins diversifiée ,carotte raisin pomme Danette chocolat ortolant ou gruyère frite pâte pomme noisette . Forcément je lui fait une assiette spéciale pour elle tout les jours et les même choses revienne vite !! Elle prend du poids 1,50 pour 50 kg et les repas sont des moments de crises et de pleur . C est extrêmement éprouvant surtout quand je veux lui faire goûter un haricot vert ou un bout de viande . Elle arrive à vomir à la vue d un aliment style purée ou viande en sauce qu on doit donc manger lorsque elle ne est pas là où après elle . Ses soeur vivent difficilement cette situation qu elle ne comprenne pas ! Merci pour vos message qui m’ont fait comprendre que c est une vrai maladie ! Elle ne mange pas à la cantine ni chez des amies on de rend rarement au restaurant et encore moins au repas de famille ils ne comprendrais pas . Elle se sent mal et anxieuse et stresser colérique et mal à l aide face au autres

    1. Bonjour Aurélie,

      Je suis ravie si mes témoignages, ainsi que ceux des lecteurs, t’ont permis de moins culpabiliser et de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de ta fille 🙂 Je pense que le plus important pour le moment est de réussir à la faire « cohabiter » avec les aliments, de façon à ce que vous puissiez manger tous ensemble sans que ce soit problématique pour elle, même si vous mangez des repas différents. Ne plus essayer, pendant un temps, de lui présenter de nouveaux aliments, lui expliquer qu’ils resteront dans vos assiettes, et qu’elle ne risque rien à être à la même table, de façon à ce qu’elle s’habitue déjà à la vue et aux odeurs (certains repas aux odeurs très fortes seront certainement difficiles à accepter pour elle, mais pour la majorité, il faudrait idéalement qu’elle réussisse à être à la même table et les « tolérer » tant qu’ils restent loin d’elle)

      D’autre part, maintenant que tu as mis des mots sur son trouble, il est important de l’expliquer à votre entourage, de façon à ne pas vous couper socialement de votre famille et amis, à pouvoir sortir au restaurant ou chez des amis, même si cela demande de l’organisation et nécessitera que tu la fasses manger avant ou que tu apportes son repas. Il est vraiment essentiel pour elle, surtout à son âge, que vous appreniez à ce que ce trouble ne la coupe pas socialement, les repas sont tellement importants surtout en France dans la vie sociale. Les gens ne sont pas tous forcément réceptifs, mais tu te rendras compte avec le temps que pour la grande majorité, si l’on explique avant qu’ils ne posent des questions, si on prend le temps de répondre à leurs interrogations, ils seront plus étonnés et curieux qu’autre chose. Certains bien sûr réagiront mal et n’accepteront pas, continueront de te culpabiliser, mais la plupart seront compréhensifs tu verras. Et le terme de phobie aide beaucoup pour l’expliquer et que les autres l’acceptent, même s’ils ne connaissent pas cette phobie, ils savent ce qu’est une phobie, que c’est une peur IRRATIONNELLE, et seront plus enclins à accepter la différence de ta fille.

      Bon courage en tout cas, si tu as des questions, ou si tu veux en discuter plus longuement, tu peux me contacter par email via la page contact, surtout n’hésite pas !
      Marie

      1. Quand je lis tous ces textes, je me rends compte à quel point ma puce de 5 ans doit souffrir. Ça fait un moment que son papa et moi avons compris. Nous piquons des colères régulières à la cantine car le personnel de mairie (certainement sur qualifié en connaissances medicales) la tyrannie réellement.a la maison, on s adapte. On fait avec, on force pas. On propose même pas de.gouter. Tout est à Dispo si elle choisit de gouter
        Je pensais essayer l hypnose, le microkine…

  11. Bonsoir à tous,

    Tomber sur ce site a été un réel soulagement pour moi, merci au post de Maxime dans lequel je me suis retrouvée. J’ai 20 ans et j’ai découvert que j’était probablement néophobe. Je rejette beaucoup d’aliments depuis petite, je ne me souviens plus depuis quand tellement ça fait longtemps, au moins depuis 2 ans c’est sur.
    On me regarde souvent comme une bête de foire, ou un grand enfant capricieux. Personne ne comprend que je n’aime ni fruit (le pire pour moi c’est vraiment l’orange, l’odeur, sa texture), ni légumes, ni crustacés, aucun aliment cru, ni sauces…Car « comment peut on vivre sans fruit ou sans légumes? Tu dois avoir des problèmes? C’est pas bon pour la santé! »
    Oui mais malheureusement si je le pouvais je mangerai comme « tout le monde ».

    Enfant on a toujours considéré que je ne pouvais pas savoir ce que j’aimai ou pas, j’étais constamment contrainte à « gouter » ce qui s’apparentait plutôt à me forcer jusqu’à que j’en avale une bouchée, ce qui n’arrivait pas, alors je passai mon temps à pleurer. Je rigole en voyant certains commentaires car je me revois à la cantine, laisser une trace de sauce pour laisser penser que j’ai mangé l’aliment, caché dans du pain, sous l’assiette, dans la serviette, le donner aux autres…
    Mes parents ont vite compris qu’il ne me feraient rien avaler que je n’aimai pas, au début mon père s’inquiétait, il a essayé de mixer les aliments, les faire passer en soupe, il a réussis pour la soupe de courgette avec beaucoup de crème puis de moins en moins, mais cela n’a pas marché pour le reste. Mon père s’est donné beaucoup de mal, il a accepté que je ne mangerai pas d’entrée quoi qu’il me dise, et m’a fait des plats à part.

    Si certains se posent la question, par expérience forcer ou insister sur un aliment..Ca ne fait qu’empirer le malaise, le chantage ne marchera jamais car la faim, la punition etc ne sont rien face à une angoisse.

    Pourtant j’adore manger (quand j’aime ce qui est proposé). Aujourd’hui beaucoup de mes amis exploseraient de rire si je leur disais que j’espérai de tout mon coeur que l’on n’appelle pas mon nom a la cantine en primaire, que j’étais la dernière a passer et que je me disputai même pour être la dernière à y entrer. Que j’aurai préféré ne pas manger plutôt que d’avoir la boule au ventre à l’idée que quelqu’un me force à manger l’un des nombreux aliments que je n’aime pas.

    Récemment, chez une amie, sa mère voulait absolument que je goute son genre de cocktail de crevettes dans une sauce, et rien que l’odeur me répugnait, je ne voulais pas l’insulter, j’étais très gênée, je veux pas me faire passer pour une capricieuse. Ca faisait des années qu’on ne m’avait pas mise dans cette situation puisque arrivé au collège on mange ce que l’on veut au self. Bref, ce jour là à table, j’ai eu de nouveau une monté de chaleur, la sueur au front, la boule au ventre,la panique, le dégout, et l’envie de vomir rien qu’à l’idée de mettre cet aliment dans ma bouche, le sentir…

    Le plus triste dans tout ça c’est qu’il y a des aliments que je n’ai jamais goûté, je dis à mes amis que j’aime pas mais pour la plupart je n’en connais même pas le gout, je sais seulement qu’à l’odeur et l’idée de le manger j’ai déjà envie de vomir, je sens ma gorge se nouer.
    J’essaie de pas imaginer le jour ou je devrais aller chez des beau parents et leur annoncer qu’ils se sont donné du mal pour un repas que je ne peux pas manger et leur donner une image qui n’est pas la mienne car déjà devant les parents de mes amis le repas est toujours un moment genant.

    Ce post a été un soulagement car je me suis rendue compte que je ne suis pas l’extraterrestre de mon entourage, je ne suis pas seule avec ce problème alimentaire. On m’a toujours fait penser que j’étais bizarre, alors que j’avais seulement une phobie, comme ça peut arriver à tout le monde.

    1. C’est vrai que maintenant qu’on peut mettre un nom sur notre mal etre c’est mieux. Mais comme ce n’est pas très reconnu quand tu essaye d’expliquer que tu es neophobe c’est limite qu’on te rigole au nez. J’ai essayé de l’expliquer à mon père et il m’a rigolé au nez alors que pour moi j’étais soulagé de pouvoir mettre un mot sur ce problème que j’ai depuis l’enfance. Et d’être invité chez des personnes me font toujours très peur, pour le poisson et crustacés généralement je dis que j’y suis allergique même si c’est pas vrai. On essaye de se faire le plus discret possible.

    2. Effectivement, pour moi aussi ça été les beaux-parents la grosse difficulté sachant en plus qu’ils sont portugais… eux et la bouffe si tu leurs dit « non j’aime pas désolé » ils cont se sentir insulter. Alors j’comprend 1000% ce que tu vis et va vivre. On apprends a vivre avec, en espérant juste qu’un jour un traitement lier a notre phobie sera mis au point.

  12. Je suis exactement pareil et ce depuis toute petite mais mon frere est pareil, voir pire!
    A 20 ans maintenant, notre liste d’aliments ne s’est pas élargie et se résume à :
    – Pates ( et pas ttes les marques ni formes.. )
    – Riz
    – Chocolat
    – Gateau
    – Patates
    – Viandes
    – Fraises

    Moi, je mange la viande uniquement si on me la coupe en petits morceaux avant de la cuire, la banane seulement s’il est découpée en rondelle.. J’ai aussi tendance a beaucoup ecraser les aliments, la viande rouge doit etre hachée et si la blanche l’est aussi, c’est encore mieux.

    C’est tres compliquée pour manger au restaurant ou pour aller manger chez des gens, on passe pour des malpolis alors qu’on n’y peut rien.

    J’essaye tant bien que mal de gouter mais c’est impossible, je vomis directement, par exemple j’avais essayer de manger une rondelle de carotte mélangée dans mes pommes de terre.. meme ca je n’y arrive pas!

  13. Bonsoir à tous
    Merci pour vos messages, j’ai pu me rendre compte que mon fils n’était pas seul .Il est âgé de 11 ans depuis tout petit son alimentation est très limité.il s’est nourri de petits pots (pas n’importe lesquels) jusqu’à l’âge de 7 ans il avait au moins un apport en viande depuis il ne mange plus de viande, il l a refuse.Actuellement sa seul nourriture est des pâtes, du riz, haricots verts, crèmes dessert, petits suisses, compotes, gâteaux (mais n’importe quoi) bonbons et beaucoup de pain. Sur les conseils du doc je suis allée voir une orthophoniste et il a fait une séance d’hypnose mais rien n’y fait. Le regard des autres et les réflexions sont très pénibles autant pour lui que pour moi »La mauvaise mère » . J’ai découvert aujourd’hui qu’in n’était pas seul et moi non plus.Je ne le force pas à manger et je lui fait ce qu’il aime, ma seule crainte actuelle c’est qu’il ai des problèmes de santé suite à des carences . Son rêve est de devenir pompier et j’espère que le doc se trompe on lui disant qu’il ne pourra pas si il ne mange pas mieux.
    Encore merci à vous.

    1. Bonjour Gaelle,

      Beaucoup d’adultes néophobes vivent tout à fait normalement, sont en bonne santé, et n’ont pas ou peu de carences ou très peu. L’important aujourd’hui est de réussir à équilibrer comme vous pouvez son alimentation parmi les aliments qu’il accepte. Le pousser à manger un peu plus souvent qu’il ne voudrait des haricots verts et des compotes pour les apports en vitamines et fibres par exemple. Pour les carences, si cela vous inquiète, n’hésitez pas à le faire contrôler régulièrement. J’ai un contrôle par an depuis mon adolescence, et je n’ai jamais rien eu d’inquiétant, à part la vitamine D (mais comme beaucoup de gens qui mangent « normalement ».

      Bon courage à vous et votre fils
      Marie

  14. Bonjour,

    Ma fille de 6 ans souffre de cette phobie alimentaire depuis ses 18 mois aussi. Cela a coincidé avec la fin de l’allaitement, c’est la seule piste que nous ayons pu trouvé avec la psychothérapeute.
    Son menu : pâtes, frites, semoule, blé, riz, yaourt et compotes sans morceau, créme de roquefort, pesto, barre chocolat K.

    A l’école maternelle, elle restait à la cantine où elle mangeait un peu au début (pâtes, frites, pain, yaourt), puis plus rien.
    Aujourd’hui je me rend compte que rester à la cantine l’a stigmatisée car elle ne mangeait pas comme les autres. Pourtant elle y était avec ses copines et ne semblait pas malheureuse, et sans carences..

    Résultat à 6 ans, elle est toujours aussi sélective mais en plus elle ne veut plus qu’on la voit manger. C’est devenu une sorte de phobie sociale.

    Je voulais partager mon expérience avec les parents pour leur éviter de faire cette erreur !!!! Attention à la cantine qui peut vraiment aggraver le problème !

    A présent au CP, nous avons décidé de la retirer de la cantine ayant (enfin) pris conscience du problème ‘social’ que la néophobie peut provoquer (ah le regard des autres !!!!!)

    Nous payons une baby sitter pour aller la chercher et la faire manger. La baby sitter mange dans la cuisine et notre fille dans le salon. Nous ne partageons plus les diner avec elle non plus, et lui préparons un plateau repas qu’elle mange seule, sans la pression de notre regard.

    Depuis, j’ai l’impression qu’elle est plus détendue et moins fermée sur la nourriture.
    Lorsqu’elle se sentira moins angoissée, nous essaierons de manger à nouveau ensemble. Entre temps je vais essayer de glisser des aliments nouveaux qu’elle goutera (ou pas) dans son coin.

    On verra si cela progresse…
    Bon courage !!!

    1. Bonjour Isa,

      Je pense que pour le moment, l’essentiel est vraiment de vous concentrer sur le fait de réussir à prendre les repas tous ensemble. Une seule bataille à la fois, vous verrez plus tard pour esayer de la faire goûter à de nouveaux aliments (à moins que la demande ne vienne d’elle bien entendu)

      Je pense qu’il est vraiment important pour sa vie sociale qu’elle réussisse à manger son propre repas à côté d’autres personnes mangeant différemment. La proximité d’aliments différents sera aussi importante pour plus tard quand elle pensera à goûter de nouveaux aliments, bien que non acceptés ceux qu’elle aura cotoyés régulièrement lui paraîtront certainement plus sûrs que ceux qu’elle ne connaît pas du tout (du moins pour moi c’est vraiment comme ça que ça fonctionne, je suis habituée aux odeurs, aux aspects, du coup j’envisage plus facilement de goûter que les aliments que j’ai très peu cotoyés)

      Bon courage à vous, votre fille et l’ensemble de votre famille,
      Marie

  15. Bonjour,
    Merci pour votre retour! Ce week-end nous étions parti en goguette, et avons mangé tous ensemble à l’hôtel et au restaurant. Cela s’est bien passé. Grâce à vos conseils ma fille a gouté le nutella pour la premiere fois !. Je lui ai fait sentir, elle a trouvé que l’odeur ressemblait à sa barre K. préférée. Alors elle a voulu gouter mais elle a quitté la table pour se cacher 🙂 Bah c’est sûr j’aurais préféré réussir à lui faire manger des légumes mais c’est une nouveauté alors je prend !!! Je crois que l’odeur est vraiment trés importante !!!
    Mais vous avez sans doute raison je vais essayé de la remettre à table avec nous.
    Merci beaucoup pour vos conseils qui vont nous aider à progresser.
    Votre expérience nous est trés précieuse:-) A bientôt

  16. Bonjour, j’ai 16 ans et depuis longtemps je m’en souvienne j’ai toujours été difficile avec la nourriture et mon alimentation ce limite aux feculfécu aux viandes surtout le poulet et tout ce qui ce résume à la restauration »rapide » . Mais aujourd’hui j’en ai marre j’ai envie de manger d’autres trucs comme des légumes mais des que jessaye j’ai un bloquage je n’arrive même pas à ouvrir la bouche rien que l’odeur me degoudé. Mes parents doivent toujours faire un plat special pour moi et manger à la cantine est un épreuves insupportable car j’ai souvent droit à des réflexions. J’aimerais savoir comment faire pour »guerir » parceque j’en ai marre.

    1. Bonjour Océane,

      Il n’y a malheureusement pas de solution « miracle », certains ont essayé l’hypnose, d’autres l’orthophonie, d’autres encore y vont par eux même à leur rythme avec beaucoup de persévérance… Pour ma part c’est un mélange d’un peu tout ça, qui fait que jour après jour j’arrive à faire des petits progrès et au bout du compte j’ai beaucoup évolué par rapport à ceque je mangeais jusqu’à mes 25 ans (j’en ai 30 aujourd’hui)

      N’hésite pas à nous rejoindre sur le groupe facebook si tu veux en discuter avec d’autres néophobes de ton âge.

      Bon courage à toi,
      Marie

  17. Bonsoir
    Je me sens bcp moins seule avec vos temoignages meme si j’ai arreten de culpabiliser ou d’ecouter les commentaires desobligeants. Ma fille va avoir 6 ans elle n’a jamais vraiment accepté la diversification alimentaire je l’ai donc allaité jusqu’a 2 ans et demi. Elle n’aimait que le pain et crachait les purées et autres aliments. Elle ne mange aujourd’hui que nuggets poissons panés frites pommes noisettes gnocchis poir le salé .
    Pommes poires.Yaourt vanille chocolat ou fraise . Glaces aux memes parfums plus noix de coco. Gateau pain brioches. Compotes.

    Recemment elle a accepté les noix de pecan dans le brownies( tois les mercredis on cuisine ensemble selon les conseils de l’orthophoniste meme si j’ai decidé d’arreter de l’y emmener car pas de progres). La semaine derniere nois avons fait des gauffres elle a aimé. Ce sont ses seuls progres mais au niveau du salé c’est tres compliqué aucun legumes sauf si je les melange en preparant les nuggets ( il faut que ca ai la meme couleur et texture que le poulet sinon elle mange pas butternut par exemple) mais meme si elle a trouvé bon ( je lui dis pas avant sinon elle mange pas) elle veut pas en remanger.
    Je sais que c’est une vraie phobie et je comprends ( moi c l’avion) donc je la force pas j’ai essayé 1 ou 2 fois vers 2 ans et la crise de sanglots vomissement etc…
    Le probleme c’est l’ecole meme si vous aux tatas faut pas la forcer y’en a toujours qui comprennent pas et ca la traumatise donc la cantine c’est vraiment exceptionnel car elle pleure 2 a 3 joirs avant quand elle sait qu’elle doit y aller.
    Bref c’est tres compliqué cette maladie et les temoignages d’adultes ne sont pas tres encourageant.
    J’essayerais la psychotherapie comportementale et l’hypnose mais elle est encore trop jeune.
    Enfin bon courage a tous!!!

  18. Bonjour je suis contente de vous avoir lu je viens du Québec et j’ai longtemps chercher se qui me bloquait avec les légumes vous m’avez fait voir que je ne suis pas seul a être comme sa je suis maman de 2 jeunes enfants ma fille est comme moi 2ans est très sélectives pratiquement aucun légume je fais de gros effort par moi même pour avoir une alimentation plus saine ca fait 7 ans que je suis avec mon conjoint il se fait a la situation depuis il aimerait bien que sa change mais il voit que je fais des effort pour ma part quand j’ai rencontre ma belle famille je leur ai toute suite dit que j’étais très très très difficile et que je ne mangeais aucun légumes sauf le concombre et le piment vert ils s’y ont bien fait ils m’ont bien accepter et ma personnalité a pris le déçu sur mon problème d’alimentation j’ai deux beaux enfant que j’adore mon garçon Charly a 1 ans et lui mange tout il mange plus de chose que moi qui a 25 ans hihihi et ma grande fille Zoélia de 2 ans sans sort pas trop mal mais elle regarde pour être comme nous Néophobe mais elle progresse avec moi et merci pour vos messages il m’on bien rassuré sur ma sante mental bonne journée et bonne chance dans votre cheminement

  19. Bonjour je m’appelle Loan et je suis un garçon de 17 ans … la description à propos de la Néophobie me correspond… Je n’arrive à avaler aucun légumes… On dirait que mon corps le rejette (sensation de vomissements) Et je crois savoir comment tout sa est arrivé… quand j’étais petit en primaire je mangeais de tout (même si parfois non comme tout le monde je pense )
    Et un jour je me souviens que le surveillant (un des pires de l’école) m’avait obligé à manger des d’assiette de légumes avec une pomme pendant que les autres étaient en cours…Je pleurais etc . mais il voulait rien entendre … j’ai fini par tout manger de force et de ce que j’ai entendu de ma mère c’est vraiment depuis ce jour-là que je ne mange plus aucun légume … Et ce qui me fait la plus peur … C’est que quand on me force de manger je serais capable de rester des heures devant mon assiette sans rien manger … Et depuis quelques jours… je veux perdre du poids car j’ai quelques kilos en trop … Je me suis dit que je vais essayer les lentilles … mais impossible les carottes impossibles rien… Et Ss m’énerve …mais vraiment … je veux pouvoir être bien dans mon corps … Si quelqu’un pourrait m’aider … Ça m’aiderait beaucoup merci d’avance

    1. Bonjour Loan,

      Effectivement, difficile pour un néophobe de faire un régime, voire impossible… En revanche tu peux essayer de ré-équilibrer un peu parmi ce que tu manges, fais un état des lieux et vois ce qui est moins pire, essaye de privilégier ces aliments là (par exemple si tu manges des patates à l’eau ou vapeur et des frites, essaye de privilégier celles à l’eau ou vapeur, c’est toujours ça de pris)
      Essaye aussi de privilégier les options « sans sucres ajoutés » que ce soit pour les jus de fruits ou sodas (idéalement limiter au max ou supprimer complètement les sodas…) que pour les compotes, les biscuits (oui oui ça existe, tu en trouveras au rayon bio des supermarchés en général)
      Tu peux aussi essayer les options complètes: pâtes et riz complets ou semi-complets, voire aussi des pâtes d’autres céréales pour varier un peu et il y a aussi des pâtes à bases de légumes ou légumineuses

      Et puis aussi, pense à privilégier le sport, la course à pied, les sports cardio, ça peut aussi aider à limiter au moins la prise de poids, même si l’alimentation est la base essentielle mais le sport joue aussi sa part.
      Bon courage à toi
      Marie

    2. Bonjour, mon fils a 9 ans cela fait 5ans qu’il mange toujours la même chose notre medecin dit que ce sont des caprices .
      Nous avons pris l’initiative de le faire suivre part une psychologue mais meme celle ci est impuissante faire a la souffrance de mon fils .car il souffre énormément de ca il se s’en gêner a honte .c’est dure de voir son enfant comme ca est ne pouvoir rien faire .il s’en prive c’est horrible a vivre pour lui comme pour nous .les commentaires des autres on en parlent même pas .
      Je voudrais savoir si il y a quelqu’ un qui vie avec cette maladie sur la region de rouen je voudrait la rencontré avec mon fils pour lui .
      Lili 76

  20. Bonjour j’ai actuellement 16 ans , et depuis mes 3 ans j’ai tout revu de goûter de nouveau aliments avec une énorme peur , de plus cela m’handicap pour les sortis entre copines car je doit toujours refuser part peur de ne rien trouver à mes goûts .. même lorsque je suis inviter chez des amis à mes parents j’ai une boulé au ventre et je demande à ma mzre de leur demander de me faire des pâtes mais je sais qu’il me juge , je souffre énormément de ça .. pourtant des fois j’y met toute ma volonté je me dis aller goute puis une fois l’aliment dans l’assiette je me braque et je ne goûte pas .. j’aimerais vraiment pouvoir changer cela .. si quelqun peux me conseiller quelques trucs type allée consulter un medcin ou psychologue ou que sais-je ..
    Merci à vous

  21. Bonjour,
    Comme vous tous je partage un peu de mon expérience avec vous pour me sentir moins seule.
    J’ai 31 ans et je souffre de néophobie depuis aussi longtemps que je me souvienne. Je suis toujours passée pour une enfant/adulte capricieuse et malpolie à ce sujet. Enfant ça passe parce qu’on a l’excuse de l’âge mais adulte… Mon frère a eu la même éducation alimentaire que moi et n’en souffre pas, ce qui est la preuve pour ma famille que je suis la seule et unique raison du problème et que par conséquent il me serait très simple d’y remédier.

    Au quotidien j’ai développé différentes stratégies pour le cacher, comme éviter toute invitation chez des amis qui inclut un repas, préférer inviter les gens chez moi plutôt qu’aller chez eux, ou servir moi même les personnes à table pour pouvoir trier ce que je mets dans mon assiette, ou proposer des soirées pizzas où je susi sûre d’apporter une pizza que j’aime (margarita^^).
    Je sais que mon trouble alimentaire est un problème de confiance, que beaucoup de choses dans mon vécu peuvent l’expliquer, et que ce trouble est l’apogée de mon besoin de contrôle. J’ai fait de l’hypnose et j’ai vu des psys, on est tous d’accord sur les raisons de mon trouble mais bien que j’en ai clairement identifié les causes il ne s’est pas envolé.

    Je suis absolument paniquée à l’idée de devoir un jour goûter quelque chose que je ne connais pas et le pire cadeau que l’on pourrait me faire dans la vie serait de m’inviter dans un restaurant gastronomique.
    J’ai beaucoup de problèmes avec les textures donc depuis mes 18 ans que je vis seule, j’essaye de me réaproprier certains aliments en les cuisinant moi-même et en les mixant. Je progresse, tout doucement.
    Je suis mariée et ma belle famille est souvent offensée par mes « caprices » ce qui me fait encore plus culpabiliser.

    Quand j’étais petite ma mère avait donné comme consigne aux cantinières de ne pas le laisser sortir de la cantine tant que je n’avais pas tout goûté. J’ai passé 1 an (CM2) sans avoir de récré parce que je devais rester devant mon assiette…. l’heure des repas était terriblement anxiogène pour moi. Par pitié ne faites jamais ça à votre enfant, il souffre déjà bien assez de devoir s’alimenter (oui cela devient une corvée) alors ne le privez plus de l’insouciance qu’est sencée être la periode de l’enfance.

    Aujourd’hui ma plus grande peur et de transmettre ce mode d’alimentation à mes futurs enfants ou de me carencer pendant ma future grossesse.

    Je pense avoir progressé dans le sens où je suis capable de cuisiner des choses que je n’aime pas (même si je ne les goûte pas et que donc parfois c’est pas bon^^), et que j’ai mangé des aliments nouveaux à conditions qu’ils soient mixés et que j’ai moi même assisté à leur préparation. Mais ces efforts restent très insuffisants pour mon mari pour qui tout cela est tellement simple et n’est qu’un manque de volonté de ma part.

    Voilà c’était quelques idées balancées en vrac à ma pause déjeuner mais pour moi la chose la plus importante à retenir c’est qu’on souffre, que c’est un trouble très handicapant au quotidien et qu’il ne sert à rien de nous en remettre une couche.

    Prenez tous bien soin de vous

  22. Bonjour, je m’appelle Laura je vais avoir 15ans et je viens de découvrir cette maladie, elle correspond parfaitement avec ce que je ressent. Il est impossible pour moi de goûter même quand l’aliment a l’air appétissant, je me dis aller goûte sa tombe ça va être bon et au final une fois devant je bloque complètement, je suis incapable de goûter. Le fait que je sois difficile pour manger n’a jamais été un secret pour mes amies, c’est une des premières choses que je leur dis quand je les rencontres, puis viens le moment ou je suis invitée à dormir chez elle, c’est la que mon amie intervient, dit à ça maman que je suis difficile pour manger puis les questions « Tu aime bien ça… ou ça… » je dis non alors qu’en vérité je n’ai jamais goûter. C’est toujours frustrant pour les gens de voir que mon alimentation ce réduit à du pain, du nutella, du boeuf, du veau, du porc, du poulet, des pâtes blanche sans beurre et du riz. Une fois à table toujours la même question, « Tu veux goûter? » non merci « Tu es sûr hein? » oui je suis sur. J’en ai parler à mon père de la néophobie il m’a clairement répondu « Non tu n’a pas ça » je suis restée silencieuse après ces mots… J’étais enfin heureuse de pouvoir mettre un mot sur ce que je vivais et heureuse de voir que je n’étais pas la seule dans cette situation. Maladie, trouble, phobie peu importe ça devrait être bien plus connu…

  23. Bonjour à tous et toutes
    Voila j’ai un fils qui a aujourd’hui 3 ans et deux mois mon fils n’a pas été nourri au seins car impossible pour moi à cause de la douleur que je ressenter mais à prit directement les laits anti colique puis à ces 1 ans jours pour jours il a décider qu’il ne boirais plus de laits pas grave il manger déjà des purée préparer par mes soins avec pleins de légumes différents ainsi que jambon poulet ou poisson. Il les manger avec envie c’était un bon gros bébé puis à ces un ans et six mois nous sommes parti en vacance et la ça a commencer il n’a plus rien voulu manger des le lendemain de notre arriver en vacance depuis il mange des frittes, des pate jambon et pas n’importe qu’elle jambon et n’importe qu’elle pâte, des pains chocolat acheter en grande surface et aucun autre, du pain nuttela, et des barre chocolaté et il bois de l’eau et de temps en temps un fond de coca mélanger à l’eau. Bien entendu quand il est malade il peux rester plus de une semaine sans rien manger j’en suis même arriver à être obliger de lui mettre des suppositoire car tout médicament et revomi à l’instanter sauf si le goût du coca le couvre.
    Et quand il est malade même les frittes ou les pâtes jambon sont revomi à la première bouché. Je ne sais vraiment plus quoi faire j’ai tout essayer
    Si vous avez des conseils je suis preneuse et surtout ne me dites pas que je devrais le laisser crever de faim ou le forcer car l’un ou l’autre ne fonctionne pas
    Merci

    1. Bonjour Charlie,
      Désolée du délai énorme de réponse, je ne vois votre commentaire que maintenant. Suite à un bug sur le site, je n’étais plus prévenue des nouveaux commentaires…
      Pas de risque de vous dire de forcer ou de le laisser mourir de faim sur ce site, rassurez-vous ! Vous pouvez consulter une ortophoniste formée à la prise en charge des troubles de l’oralité (attention, toutes ne sont pas formées car c’est une spécialisation), qui pourra le cas échéant vous proposer un accompagnement à la désensibilisation et un travail d’approche progressive des aliments.
      Sur l’annuaire vous trouverez quelques noms d’ortho mais cette liste est loin d’être exhaustive : https://www.phobie-alimentaire.fr/annuaire-orthophonistes/
      Si vous n’y trouvez pas quelqu’un proche de chez vous, n’hésitez pas à contacter les ortho autour de chez vous et leur demander si elles sont formées ou si elles peuvent vous recommander quelqu’un qui l’est, elles ont en général de bons réseaux entre elles (et si vous trouvez quelqu’un, n’hésitez pas à me partager ses coordonnées afin que je puisse l’ajouter à l’annuaire)
      Bon courage pour la suite,
      Marie

  24. Bonjour,
    J’ai bientôt 16 et je me suis intéressé à se sujet car je suis tombée tout bêtement sur un toi toi en parlant, étant très difficile je me suis posée la question « est ce que je ne suis pas neophobe ?  »
    Je ne mange que très peu de choses….
    Je ne mange aucun légumes sauf de la salade mais seulement mis dans un repas tel qu’un hamburger ou autres car je ne la sent pas trop, en fruits je le contente de pommes ou de bananes …
    Et le plus dur je pense a comprendre de la part des autres est que je ne mange pas de pates… Depuis toute petite mes parents essaye de me forcer à manger des pâtes jusqu’à en rester devant mon assiette jusqu’à se que j’aille dormir mais rien n’y fait, je ne veut pas y gouter, l’aspect ne m’inspire pas comme pleins d’autres aliments alors je ne veut pas y toucher…
    Je me sent plutôt mal a l’aise quand je doit aller chez des gens pour un repas entre eux et leurs amis, mes parents aussi sont gêner car je ne veut pas manger se qui est servis et je préfère prendre mon repas a réchauffer …
    A la cantine, je n’y mange presque pas je prend mon repas et souvent on me demande pourquoi alors j’explique que je n’aime pas et que je préfère prendre le mien et ne pas faire payer un repas a mes parents pour rien mais beaucoup de jugements se font se qui est assez embarrassant … Très souvent mes repas a la cantine se font avec mon copain et des amies au courante de se que je mange et qui on l’habitude avec moi…
    J’aimerais vraiment avoir un avis avant de le dire que je suis neophobe meme si après plusieurs texte et magazine lus sa en a très l’air …

    1. Bonjour Loelia,
      Désolée du délai énorme de réponse, je ne vois ton commentaire que maintenant. Suite à un bug sur le site, je n’étais plus prévenue des nouveaux commentaires…
      Difficile malheureusement d’avoir un diagnostic « officiel » pour la néophobie, la plupart des néophobes ont fait un autodiagnostic après s’être, comme toi, reconnus dans les lectures qu’ils ont pu faire sur le sujet. C’est également mon cas. La plupart des médecins, généralistes ou psychologues, ne connaissent pas la néophobie, ou en tout cas pas à l’âge adolescent/adulte, pour eux ce n’est qu’un passage dans le développement de l’enfant et ça passe en grandissant.
      En revanche pour ce qui est des troubles de l’oralité, un diagnostic peut être effectué par une orthophoniste formée aux troubles de l’oralité (attention, toutes ne le sont pas car c’est une spécialisation)
      Bon courage pour tes recherches, et bonne continuation,
      Marie

  25. Luc Des Rochers

    Néophobe alimentaire, c’est moi, moi et tellement moi !

    J’ai 68 ans et de toute ma vie, je n’ai jamais manger de viande : burger, steak, poulet, poissons, fruits de mer ou tout autre bibittes vivantes. Je ne mange aucun fruit et les seules légumes que je réussis à manger sont les concombres, radis, petit pois vert, maïs, carotte bouillies, fèves à la sauce tomates, la laitue Iceberg (mais aucune salade avec huile ou « dressing »). Je n’ai jamais manger d’œufs, sauf dans un mélange pour les crêpes

    Les noix de cajou sont mon steak. J’adore les pommes de terre, sous toutes les formes bouillit/mousselines/frite. J’ai commencer à manger de la pizza uniquement avec de la sauce tomate/fromage, je devais avoir plus de 30 ans.
    Les seules soupes sont aux tomates en conserve de type « Campbell » et la « Lipton » poulet et nouilles. Les gâteaux que je réussi à manger sont de simple Mae West.

    Dans les restos, pour ma part ça reste toujours des pâtes à la sauce tomate (par contre je ne mange pas de tomate), ou de la pizza sauce tomate/fromage ou pain/fromage. Sans pain et pâtes je ne survirerais pas. Les quelques fois que j’ai dû être hospitaliser, les seules choses que je mangeais c’était les tranches de pain, le fromage et les Jello, jus de pomme et jus d’orange. Je n’ouvrais jamais les plats chauffer qu’ils m’apportait car l’odeur risquais de me faire vomir. Une chance que ma blonde m’apportait à chaque jours des sandwich/fromage, biscuits, etc
    C’est une phobie, une peur irrationnelle et plus forte que toute réflexion consciente, j’ai beau le vouloir, j’ai beau savoir que je ne risque rien, je ne peux pas et impossible pour moi de faire mieux. Je suis paralysée, je ne peux effectuer un mouvement vers l’aliment inconnu, le toucher est au-dessus de mes forces et le manger encore pire.

J’ai souvenir que le médecin avait dit à mes parents qu’il fallait absolument que je mange de la viande. J’en ai jamais voulus et j’ai souvenir d’une fois ouque mon père me tenais les bras pendant que ma mère que pinçait le nez pour m’obliger à ouvrir la bouche pour me faire manger de force un petit morceau de « steak tout juteux », je ne l’ai jamais avaler. Simplement à y penser, j’ai encore le goût du jus qui me coulait dans la gorge.
    ps. C’est la toute dernière fois qu’un morceau de viande à toucher à me lèvres, il y a plus de 60 ans.

    -« A chaque fois que je rencontre de nouvelles personnes et qu’on est amenés à manger ensemble j’en stress.
    – Souvent, je me transforme en menteur : j’ai pas faim.. j’ai déjà mange… tu manges quoi chez toi ??
    – Tu est la seule personne que je connais comme toi. Tu es difficile.
    – On ne peut pas dire je n’aime pas or qu’on a pas goûté »

    
Ça me fait sourire(sic) quand les gens me disent, tu ne mange pas de viandes, poulets, poissons, fruits de mer. Alors, l’interrogatoire débute, tu mange quoi pour te nourrir ?

    Donc tu est végétarien ?
    Non, je mange rarement des légumes ou fruits
    Les seules légumes que je mange sont de la laitue de type « iceburg », petit pois vert en conserves, carottes tranchées et bouillits.

    Hors covid !
    Dans les années passées, comment se sont passer vos repas du temps des fêtes en tant que « néophobe alimentaire » ?

    De mon côté, le temps des fêtes à toujours été très pénible. Autant pour les soupers de famille, entre amis ou au de travail. Toutes les fois que ça été possible, je mange avant de me rendre à ces soupers ou fêtes, car les seules chose que j’y mange c’est souvent uniquement le pain et le fromage, pommes de terre, quelques olives, cornichon sucrés, que je retrouve dans mon assiette. aucune viande ni poulet, dindes toutes autre qui viens d’un animal. Comme déserts, uniquement de la crème glacé ou tarte au pomme, aucun gâteau ou autre désert. Je ne bois aucune boisson, ni bière, ni vin, aucune alcool.
    Voici la raison pour laquelle que je haïs le temps des fêtes amen.

    Je vais être gâté cette année (2020) aucune rencontre/souper en raison de la covid ! ?

  26. Je viens de tombé sur le site a 37 ans, je viens de trouver un nom a mes troubles alimentaire je ne pensait pas qu’autant de personnes en souffrent, c’est pareil pour moi en famille ou même en milieux professionnel, c’est extrêmement compliqué.

  27. Article très intéressant sur une phobie dont je souffre depuis ma plus tendre enfance, et qui continue à m’empoisonner l’existence aujourd’hui, à 39 ans, après avoir compliqué celle de mes parents. C’est d’autant plus compliqué à vivre que j’ai l’impression que cette phobie est socialement très mal acceptée, vous faisant en général passer pour un gosse capricieux qui arrive pas à grandir. Mais même en ayant tenté de voir deux psys différents, j’ai jamais réussi à la guérir complètement…

    Heureusement, il y a eu quelques avancées énormes pour moi malgré tout. Au départ je ne mangeais en gros que des pâtes, du riz, de la viande, des poissons panés et du sucré. Maintenant j’apprécie la majorité des fruits, quelques plats en sauce (ça a longtemps été une hantise), des poissons plus variés; les champignons, les tartes au poireau, les pommes de terre autrement qu’en frites…

    Hélas, il reste un gros point de blocage : les légumes. Hormis les tartes au poireau ou les champignons déjà évoqués, il y a guère qu’en mini-quantité mélangé avec des féculents que j’arrive à supporter. Du coup pas de soupes, de salades, j’appréhende chaque fois que je vais dans un restaurant que je connais pas et j’ai même l’impression, à la longue, que ce régime déséquilibré et peu varié me détraque un peu l’estomac…

    Je n’abandonne cependant pas l’idée d’améliorer ça, même si c’est compliqué, mais est-ce que la page Facebook existe encore ? J’en ai trouvé plusieurs avec le mot-clé Néophobie, mais je ne sais pas si l’une d’elles est celle qui est évoquée ici.

    1. Bonjour Yohann,
      merci pour ce message, et bravo pour vos avancées, c’est déjà énorme ! pour les légumes, il faut réussir à trouver des recettes ou astuces qui fonctionne pour toi, les tartes peuvent être une bonne option, les mettre dans les sauces aussi. J’utilise beaucoup cette 2e option pour ma part, j’y mets des carottes, des poivrons, des poireaux…
      pour le groupe oui il est toujours actif, tu peux y accéder via ce lien : https://www.facebook.com/groups/neophobiealimentaire
      Au plaisir d’échanger avec toi sur le groupe,
      Marie

  28. Bonjour,

    J’ai mis un mot il n’y a pas longtemps sur ce soucis.
    Toute ma vie j’ai cru que j’étais la seule..

    J’ai pas lu tous les commentaire mais, est-ce que quelqu’un a une réelle solution hormis des anti dépresseurs que je refuse de prendre ?
    Pour moi les anti dépresseurs sont une fausse solution..

    ça va un peu mieux depuis que je suis maman, j’arrive a apprécier des choses, mais j’ai tellement peur de transmettre cette néophobie à mes enfants.
    ça me pourris la vie j’ai pas envie que ça pourrisse la leur ..

    Merci,
    Clémence

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