Trouble de l’alimentation sélective

Voici la définition de Wikipedia pour Selective Eating Disorder. Je trouve cette explication très complète, bien documentée, bref très bien. Vu qu’il n’y a rien d’aussi complet en français à ce jour (2012), je me suis permise de la traduire ici.

À noter : j’ai traduit littéralement le terme usité en anglais Selective eating disorder, ce qui donne Trouble de l’alimentation sélective. En revanche, ce n’est pas utilisé en France. On lui préfère plutôt le terme Troubles de l’Oralité Alimentaire, ou parfois aussi néophobie alimentaire. Pour en savoir plus sur les différences entre les deux, tu peux consulter également cet article.
Pour les enfants, on utilise depuis 2019 le terme de Trouble alimentaire Pédiatrique. Il fait consensus dans le monde médical, notamment chez les orthophonistes et ergothérapeutes.  En revanche, il n’est pas applicable chez les ados / adultes, où l’on continue d’utiliser le terme de troubles de l’oralité. 

Le trouble de l’alimentation sélective (SED en anglais : Selective eating disorder) (aussi connu sous le nom de  TOA Trouble de l’oralité alimentaire) empêche la consommation de certains aliments. Il est souvent considéré comme une phase de l’enfance qui est en général surmonté avec l’âge. Certains enfants, cependant, continuent à être atteints de TOA tout au long de leur vie d’adulte.

Le trouble de l’alimentation sélective figure dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (DSM-V) depuis 2013 sous le terme ARFID : Avoidant restrictive food intake disorder, (NDT : en français Trouble de l’injestion d’alimentats évitante et restrictive. Ce terme est très peu usité en Français, mais on le retrouve parfois dans des unité psychiatriques comme à Robert Debré).

La revue anglaise de Psychologie clinique de l’enfant et états psychiatriques déclare que « l’alimentation sélective est un phénomène peu étudié consistant à manger une gamme très limitée d’aliments, associée à un manque de volonté à goûter de nouveaux aliments. Commun chez les jeunes enfants, ce trouble peut persister dans la moyenne enfance et l’adolescence chez un petit nombre d’enfants, majoritairement des garçons. Lorsque ça se produit, l’évitement social, l’anxiété et les conflits peut en résulter. »

Les personnes atteintes de TOA ont une incapacité à manger certains aliments en fonction de la texture ou du goût. Les aliments « sûrs » peuvent se limiter à certains types d’aliments ou même à certaines marques spécifiques. Dans certains cas, les individus touchés vont exclure des groupes entiers d’aliments, tels que les fruits ou les légumes. Parfois, les aliments exclus peuvent l’être simplement à cause de leur couleur. Certains peuvent n’aimer que les aliments très chauds ou très froids, ou seulement les aliments très croquants ou difficiles à mâcher.

L’Institut de la santé infantile de l’université de Londres rapporte que « en général, un enfant ou un adolescent avec une alimentation sélective ont un poids et une taille dans la moyenne, et ne montrent aucune anomalie à l’examen physique. Parfois, l’alimentation sélective peut survenir après une période d’alimentation normale, mais pour beaucoup, les troubles alimentaires sont précoces et il peut y avoir eu un problème de sevrage (passage aux morceaux, diversification alimentaire après les biberons / le sein). Manger une gamme très restreinte d’aliments est une caractéristique commune des tout-petits – jusqu’à 20% des enfants âgés de moins de 5 ans sont difficiles et le problème persiste jusqu’à l’âge de huit ans pour environ deux tiers d’entre eux. Toutefois, pour certains jeunes le problème persiste pendant la pré-adolescence, l’adolescence et même à l’âge adulte. Cela peut conduire à la malnutrition, des retards de développement global, des problèmes de croissance et des prises de poids, ainsi que des problème de santé connexes. »

Le TOA est fréquent chez les jeunes autistes, cela est probablement causé par un dysfonctionnement de l’intégration sensorielle. On le trouve aussi chez des adolescents ayant des besoins spéciaux. Il est généralement accompagné de comportements de refus sévères en cas de présence d’aliments « non sûrs ». Ce trouble ne doit pas être confondu avec le trouble affectif d’évitement alimentaire (FAED en anglais : Food avoidance emotional disorder), un évitement de nourriture dû à des difficultés émotionnelles et non à l’image du corps), ou à l’anorexie mentale (trouble caractérisé par la peur de la nourriture en raison de problèmes liés au poids). Le TOA a des caractéristiques communes avec la Néophobie alimentaire, une évitement de la consommation d’aliments nouveaux.

Le Dr Bradley C. Riemann, directeur clinique des troubles obsessionnels compulsifs au Rogers Memorial Hospital à Milwaukee, dit : « La plupart du temps ce n’est pas un traumatisme ou des souvenirs qui posent problème. C’est plus une question de dégoût, de texture, d’odeur et de vue. Il peut provenir d’un incident. Disons que vous avez eu un haut-le-coeur en mangeant de la viande une fois, vous pourriez développer une peur de s’étouffer et devenir anxieux à l’idée de manger quoi que ce soit de difficile à mâcher. Il a également été associé au TOC et la à la peur de la saleté et des contaminations suite à la façon dont la nourriture a été préparée. »

Pour corriger les modes de comportements, on emploie généralement la thérapie cognitive comportementale. Le Dr Riemann explique que « si une personne ne mange que de la soupe, on peut commencer par y mettre des nouilles, puis nous continuerons jusqu’à y ajouter du poulet. »

Des recherches sont actuellement en cours au Rogers Memorial Hospital, à Milwaukee dans le Wisconsin, ainsi qu’au Centre Monell Chemical Senses à Philadelphie, en Pennsylvanie.

À noter : le traitement recommandé dans l’article (Thérapie cognitive et comportementale) n’est pas le traitement proposé en première intention en 2024 pour la prise en soin d’un Trouble de l’Oralité Alimentaire. Les orthophonistes sont les plus formées à ce jour pour prendre en soin les TOA. Il est important de savoir que toutes les orthophonistes ne prennent pas en soin les TOA, qui ne sont au programme général d’orthophonie que depuis 2013. Pense à poser la question au moment de la prise de RDV pour t’assurer que l’ortho est bien formée. Sinon, j’ai créé un annuaire (non exhaustif) d’ortho formées à la prise en soin des TOA.  

Source article : Wikipedia (2012)

Source photo : Storyset sur Freepik

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123 réflexions sur “Trouble de l’alimentation sélective”

  1. Très intéressant et instructif, cet article. Je n’ai jamais trouvé aussi instructif en français, peut-être n’ai-je pas cherché avec les bons critères sur la toile ?? De plus, je préfère l’appellation anglaise SED que néophobie alimentaire.

    1. Bonjour, je m’appelle Mïa et j’ai 17 ans. Depuis toute petite je n’aime pas les légumes et cela ne s’arrange pas malgré les années
      À force que ça avance je reçois de plus en plus de critique sur le fait que je ne mange pas des légumes (sauf des petit pois et des haricots rouges) jusqu’à même dire en tout cas ce que je comprends moi que mon comportement est un mauvais exemple pour ma petite sœur alors que j’ai ce problème depuis longtemps.

      Sauf que à force je ne supporte plus et je finis par me renfermer dans ma chambre après avoir mangé enfin manger est un grand terme car je mange beaucoup moins depuis un moment déjà.

      J’ai beau essayer de goûter je n’arrive pas à manger les légumes c’est leur goût, texture qui me dérange beaucoup.

      1. Bonjour Mïa et merci pour ton message.
        Je ressens beaucoup de détresse dans ton message, ce serait peut-être bien que tu partages certains articles avec ton entourage pour les aider à comprendre ce que tu vis, et que tu n’y peux rien, que ce n’est pas un choix de ta part.
        Bon courage pour la suite !
        Marie

      2. Bonjour ,

        J’ai mon fils de 4 ans qui ne mange aucun fruits et légumes… certaine viande …
        Il ne mange pas les pâtes en sauce n’importe quelle sorte de sauce (couleurs)
        Il mange que frites 🍟 poisson panées neggets chips des snackis même Le lait ect…. même pas il goûte

        Avez-vous des conseils à me donner ou me guider merci à vous ….

        Bonne journée …

  2. C’est exactement ce que je viens de me dire 🙂
    C’est très clair et simplement expliqué ce qui est rare pour un sujet un peu oublié…

      1. Bonjour Cibiel,

        Je ne suis pas médecin, et ne peux pas répondre à cette question comme ça malheureusement. N’hésite pas à rejoindre le groupe facebook, tu pourras peut-être trouver des gens dans la même situation que toi qui pourront t’aider

        Marie

  3. Comme ça fait du bien de lire ça, je commence a mieux cerner le problème.Nous avons rdv demain avec un nouveau médecin , je vais imprimer l’article par ce qu’on l’a vu il y a quelques mois et elle voulait simplement isolé mon fils dans un centre spécialisé sans voir la famille etc

    1. Le médecin t’avait-t-elle dit quel était le diagnostic ?
      Car mon médecin m’avait parlé d’hospitalisation avec isolement dans une sorte de clinique spécialisée dans les problèmes alimentaires, mais c’était pour si j’avais souffert d’anorexie mentale, ce qui n’est pas du tout la même chose que la néophobie : « L’anorexie mentale est un trouble psychique qui se traduit notamment par une perte de poids importante, liée à une restriction alimentaire volontaire. Dans l’anorexie mentale, le patient lutte contre la faim. » (wikipedia)

  4. Bonjour je m’appelle thomas j’ai 13 ans je suis en 5eme et je ne mange que des produit a base de pomme de terre: frites,pomme noisette,purée….Des gateau aperos et quelque gateau sec les fruits qui rentre dans mon corp son sous forme de yaourte (sans morceaux)….. et les quelque legumes en soupe…….. Mais aucunne viande n’importe la quel sous n’importe quel forme!

  5. Bonsoir,
    Tout d’abord,merci beaucoup pour cer article. Je suis la maman d’un petit garçon de 6 ans, mon fils souffre depuis qu’il a 8 mois de troubles alimentaires. Il avait commencé par une grève de la faim qui avait duré 1mois et quand il a recommencé à manger, c’était sans plaisir et surtt plus grand chose: des pâtes et un peu de viande. Le pédiatre n’a pas écouté mes appels à l’aide avant les 5,5 ans de mon fils, il m’a envoyé chez une psy qui m’a dit: les problèmes alimentaires de votre enfant n’inquiète que vous, lui est très bien dans sa tête !!!! Aujourd’hui il voit une orthophoniste pour un trouble de l’oralité alimentaire, mais sans amélioration. Alors si vous avez des pistes pour l’aider, je suis preneuse.

    1. Deseigne je pense que vous ne devez pas trop vous en faire pour votre fils essayer de lui proposer de gouter de nouvelle chose mais surtout ne soyer pas dessus si vous ni arriver pas, plus tard il se rendra comte qu’il a besoin de gouter et de manger comme tout le monde, de tout.

      1. Bonjour je suis la maman d’un garçon qui ne mange que des pattes blanches yaourt pomme banane pain et petit pain au chocolat lait au chocolat et milk shak fraise voilà j’ai fais le tour stp je voudrais savoir ce qui se passe dans la tête d’un enfant pareil sachant que toi aussi tu selectionnes les aliments que tu peux manger ça m’aidera tellement pour pouvoir aider mon fils à accepter de goûter d’autres aliments merci

        1. Quand j’étais petite, je n’avais pas envie de goûter, pas envie de manger d’autres aliments. Ce que je mangeais me suffisait et rien d’autre ne me donnait envie. L’envie d’étendre mon alimentation n’est venue que bien plus tard, quand j’avais presque 25 ans. Petite, j’avais honte de mon alimentation car je ne savais pas l’expliquer, je pensais que j’étais « difficile », capricieuse, que c’était ma faute, que je n’étais pas normale et donc j’en avais vraiment honte. Puis à l’adolescence j’ai commencé à mieux comprendre mon trouble alimentaire et à le comparer à une phobie. C’était ce qui me semblait le plus semblable à mes réactions, et qui aidait les gens autour de moi à mieux comprendre ce que je ressentais. Aujourd’hui, j’en parle ouvertement quand je mange avec de nouvelles personnes.

          1. Barbara Boveroulle

            Bonjour , je suis la mère d’un garçon de 23 ans qui ne sait pas depuis tout petit manger des fruits et des légumes sauf sous forme de milk shake ou de jus de fruit sans pulpe bien sûr .mon fils a des troubles du spectre autistique , et des troubles psychotiques et dépressifs . Je suppose que son trouble de l’alimentation doit être en rapport a son trouble autistique .on essaie qu’il
            en mange mais refus total. Il y a t’il quelque chose a faire .
            Merci d’avance si on peut m’aider
            Barbara

        2. Bonjour
          Petite je ne mangeais rien seulement des pâtes de la sauce tomate les frites et la viande mais sans gras
          C était une corvée pour moi de partir en camp d école
          Depuis 15 ans je mange de tout et j aime manger mes enfants mangent peu pas de légumes j essaye d intégrer gentiment chaque aliment sans forcer et chaque nouvelle chose goûtée ils ont un autocollants et une surprise après 15 nouvelles choses goûtée

      2. Herbert dolores

        Bonjour Thomas ‘
        Comment s’est passé ta scolarité ? Cantine ? Voyages scolaires ?
        Mon fils est comme toi et je ne sais plus quoi faire!

        1. Bonjour Dolores,

          Pour ma part, je suis toujours partie en voyage scolaire, j’ai appris très tôt à me faire cuire des pâtes, j’emmenais de la nourriture dans ma valise (j’en emmène toujours d’ailleurs quand je pars en voyage), les maîtresses/profs étaient prévenues et on arrivait toujours à s’arranger. Je ne mangeais pas beaucoup en général, ni très bien (beaucoup de chips et biscuits), mais je n’ai jamais souffert de la faim, et n’ai pas été mise à l’écart pendant ces moments importants à cause de mon trouble alimentaire, et j’en suis très reconnaissante aujourd’hui car je garde de très bons souvenirs de ces voyages.

          Pour ce qui est de la cantine, j’y suis allée tout le primaire, j’avais toujours un morceau de pain et deux yaourts natures mis de côté pour moi, que j’ai au moins quelque chose dans le ventre même les jours où je ne mangeais rien de ce qui était au menu (les jours où il n’y avait ni pâtes ni frites ni riz). Puis la direction a changé et mes « privilèges » m’ont été refusés, donc ma mère a dû me retirer de la cantine. Au collège, ma grand mère me prenait en charge tous les midis, je n’ai jamais mangé à la cantine en 4 ans. J’ai beaucoup souffert socialement de ne pas être avec le reste de ma classe / mes copines, et si c’était à refaire, je le ferai certainement différemment même si pour ma santé ce serait moins bien, au niveau social ça aurait été mieux et en tant qu’adolescent c’est ce qui prime…

          Au lycée, il y avait un kiosque de restauration rapide qui vendait des sandwich, j’ai mangé 2 paquets de chips et 1 yaourt tous les midis pendant 3 ans, encore une fois ce n’est pas l’idéal loin de là, mais socialement c’était bien mieux pour moi et mes années lycées ont été bien moins difficiles socialement que mes années collège. Je compensais avec des gros goûters aux pauses du matin et de l’après-midi, et mangeais plus le soir.

          Si vous le souhaitez, je peux parler avec votre fils. J’ai 29 ans, et je suis néophobe depuis toute petite. Depuis quelques années, je suis en constante progression et j’arrive petit à petit à diversifier mon alimentation, c’est très lent et progressif mais les progrès sont réels. Je suis en région parisienne, on peut aussi organiser une rencontre si vous êtes dans la région ou de passage dans le coin à un moment cet été.

          En tout cas bon courage à votre fils, et à toute votre famille,
          Marie

          1. Bonjour, j’ai 32 ans et je suis dans la meme situation, j’en souffre déjà énormement depuis petite, pour ma part on ne m’a jamais accepté dans les cantines par peur que « je montre le mauvais exemple »… par la suite j’ai consulter des psys, j’ai même essayer l’hypnose, mais rien ne change vraiment.
            Aujourd’hui j’ai une petite fille qui va bientôt avoir 2 ans, et je n’ai pas envie qu’elle suive ma voie, elle commence déjà a sélectionner…
            Je voudrais donc savoir comment vous arrivez à diversifier votre alimentation?
            Merci.
            Elodie

          2. Bonjour Elodie,

            C’est un travail de longue haleine qui demande beaucoup de patience et de persévérance. J’ai trouvé les « trucs » qui marchent pour moi : camoufler (intentionellement) un tout petit morceau de poulet dans une bouchée de pomme de terre pour moins sentir la texture du poulet, passer par le biais de la pizza ou du pain (croque monsieur par exemple) pour introduire de nouveaux aliments (jambon blanc, champignons, tomates cerise…), idem pour les fruits je les mange en tarte, mélangés avec la texture de la pâte ça passe mieux que tout seul. Et puis j’étends les aliments que j’aime bien sous plusieurs formes (toutes les sortes de cuisson de la pomme de terre, oeuf au plat après l’oeuf à la coque, poulet sous plusieurs recettes, etc)
            De manière générale je pense qu’il faut s’écouter, se faire confiance, et capitaliser sur ce qui marche pour toi, même si ça paraît ridicule ou dérisoire aux yeux des autres (tout nouvel aliment, même en très petite quantité, c’est toujours ça de pris)

            Pour ta fille par contre je ne sais pas vraiment, c’est vraiment différent pour les enfants, et je n’ai aucune expérience sur ce sujet. N’hésitez pas à aller consulter une orthophoniste qui pourra au moins faire un bilan pour diagnostiquer si elle souffre ou non d’hypersensibilité, et éventuellement vous proposer une prise en charge adaptée.

            Bon courage à vous et votre famille,
            Marie

          3. Bonjour à tous,

            Je reviens vous donner des nouvelles de mon Fils James (13 ans) neophobia depuis ses 10mois , j’aimerais vous donner un peu de lumière et de courage pour les années à venir car c’est absolument dingue les progrès que mon Fils a fait , du fait qu’au début il ne mangeait que raviolis ou cannellonis avec ses petits filous et c’est tout à aujourd’hui ou on peut ajouter toutes viandes purée pâtes et riz, c’est un travail fatiguant épuisant pour une maman il fait tellement de patience mais on y arrive tout doucement, je ne peux pas mélanger ses aliments et il y a encore problème du visuel et de l’aspect quand c’est cuisiné à la maison plus de problème de repas mais c’est encore très difficile à l’extérieur, d’où mon anxiété pour son voyage en Allemagne dans un mois’
            Après avoir lu vos témoignages je suis allée parler à ses professeurs qui sont désormais au courant et qui aideront James , et j’ai autorisation de lui mettre ses belvita biscuits et ses Pom potes, ça sera mieux que rien du tout ?
            Je voulais ajouter que je n’ai eu aucun soutien professionnel, à part des pédopsychiatres qui n’ont pas vraiment aidé, et quelques séances chez une micro kinésithérapeute
            Bon courage à tous ❤️

        2. Bonjour, je suis aussi difficile pour manger, je ne mange que des pommes de terres, steak, jambon et quelques autres aliments. Et lorsque je voyageais avec les cours je me forcais a manger, de meme chez des amis. Personnellement je ne goutais jamais chez moi mais ailleurs

      3. Herbert dolores

        Thomas
        J’aimerais que vous parliez à mon fils qui a 13 ans et demi
        Merci de prendre le temps de nous répondre
        Dolores

        1. bonjour, je vous repond 1 ans apres mais c est seulement maintenant qud je me posais des questions a ce sujet,j ai 14 ans et depuis que j’ai 2ans je ne manques que des aliments a base de pomme de terre (frites etc) a tout les repas, puis des gateaux industriel a la fraise, chocolat etc fin c est vraiment sur les repas chaud que j ai un probleme. je n ai jamais manger de viande fruits legumes etc mais pourtant toutes mes prises de sang sont normals, je suis en parfaite santé j ai un poid normal et je me porte tres bien, le seul soucis est quand je dois partir en voyage de classe, je n y vais jamais car je ne sais pas comment les autres vont reagir en voyant ce que je mange, la plupart ne comprenne pas et pense que je fais un caprice, alors que je ne peux tout simplement pas faire autrement, je te conseillerais pour ton fils de lui laisser manger ses repas comme il souhaite mais de le pousser a faire des efforts en goutant meme un minuscule morceau de quelque chose. apres peut etre que son soucis est maintenant regle mais je pense qu il ne peut pas se reglee avant d avoir un reel declic et ensuite ca se fera petit a petit. si d autre personne plus agees ayant le meme probleme que moi voient ce message, j ai quelques questions. je ne sais pas si c est lié a ce probleme mais j ai mes regles depuis 2ans et elles sont toujours espacees de 2 mois a 6mois, ce n est jamais regulier et comme je sais que pour les personne anorexique ca fait ca, je me demande si ca peut etre liee mais en meme temps j ai un poid normal donc je ne sais pas! ensuite, j aimerai gouter des aliments mais c est vraiment lq texture qui me pose probleme, savez vous quel aliments je pourrais gouter qui aurait la meme texture qu une frite ? ahah. merci d avoir tout lu et bon courage a tout le mondd, ca ma fais plaisir de voir que je n etais pas seule.

    2. Oui j’allais dire la même chose que Thomas.
      Je pense que le psy n’a pas tort quand il dit que ton fils est très bien dans sa tête. Je ne dis pas qu’il n’a pas de « problème » ou « blocage », je dis simplement que si ton fils vivait tout seul sur une île déserte, il serait certainement très bien dans sa tête et très heureux comme ça.
      Ce qui est difficile à vivre pour un enfant néophobe est la différence par rapport aux autres et le jugement des autres, pas le blocage en lui même (je parle par rapport à ma propre expérience mais j’ai cru comprendre via les nombreux témoignages que j’ai lus ici et sur le groupe Facebook que je n’étais pas la seule dans ce cas)
      Psychologiquement, je pense réellement que c’est plus dur à vivre pour les parents que pour les enfants, surtout dans les premières années. A partir de la primaire, avec la pression sociale de l’école, ça commence à devenir difficile pour l’enfant également, mais pas de la même manière que pour les parents qui s’angoissent que leur enfant ne grandisse pas correctement ou ne soit pas en bonne santé.
      Nous pouvons très bien vivre en bonne santé jusqu’à l’âge adulte, et même toute sa vie, avec une néophobie alimentaire, nous sommes nombreux à pouvoir en témoigner, même si cela paraît difficile à concevoir dans vos esprits de parents qui veulent le meilleur pour leurs enfants.

      1. je comprends très bien ce que vous me dites, et je sais que je ne dois pas trop m’en faire pour ça. Mon garçon va bien, il est vif, intelligent et se développe plutôt normalement ( sauf au niveau du poids bien sûre) Mais en étant sa mère, je me dis qu’il lui manque des apports nutritionnels importants pour l’aider à bien grandir. qu’on ne pas vivre toute sa vie avec des pâtes, un peu de viande et des brioches au chocolat! Je me dis qu’un jour son corps n’aura plus d’énergie pour tout faire 🙁

        1. Il se rendra comte qu’il faut qu’il commence a gouter de tout et a manger comme tout le monde avant qu’il n’est plus d’energie ne vous inquietez pas pour ca!!!

        2. Bonjour je suis maman d’un petit garçon de 9ans qui sélectionne ce qu’il va manger depuis ses 18mois
          Je vis très mal cette situation car j’imagine les répercussions néfaste que ça va avoir dans son adolescence ?

          1. Bonjour Faraj, je pense qu’il est important pour vous comme pour lui que vous acceptiez cette situation et l’aidiez à l’accepter lui aussi. Il sera important à son adolescence et dans sa vie adulte que son trouble alimentaire ne l’handicape pas dans sa vie sociale, qu’il soit capable d’être autonome face à la nourriture, ainsi que d’en parler ouvertement pour ne pas avoir à le cacher à son entourage

      2. Mon problème c’est que je ne sais plus comment réagir. Lui faire tout les jours des pâtes midi et soir, ou je lui sers la même choses que nous, et sois il mange, sois il n’a rien d’autres! le pédiatre, le généraliste, l’orthophoniste… personne n’a la même réponse.

      3. S’il ne mange rien d’autre que des pâtes alors fais lui des pâtes midi et soir, s’il peut vivre en ne mangeant que des pâtes, il ne peut pas vivre en ne mangeant rien du tout, tu ne tiendras pas plus de deux jours avant de devoir l’emmener à l’hôpital, ce qui n’est certainement pas la solution.. Et le dicton qui dit qu’un enfant ne se laissera jamais mourir de faim ne se vérifie pas avec les enfants néophobes, de trop nombreux témoignages bien tristes prouvent le contraire…

        Comme dit Thomas, le jour où il se lassera des pâtes, il demandera à goûter autre chose. Ça évoluera peut à petit au fur et à mesure des années…

      4. Merci bcp pour tes conseils, de toutes façons, je n’ai jamais réussi à le laisser sans rien dans le ventre 🙂 on avait essayé 1 fois,et il est parti se coucher sans manger, ça ne l’avait pas du tout déranger!!! je continuerai à faire comme je fais alors: des pâtes, et quelques variétés de viandes. En espérant que, comme toi et Thomas dites, il finira par changer avec le temps!

        1. Mais ou ce jour arrivera quand il devra arriver. Et continuer a faire comme tu a toujour fait est de loin la meilleur des solution!☺️ Tien nous au courrant et bonne soirée….

          1. bonjour, je suis maman d’un fils, qui a aujourd’hui 29 ans, qui as rencontré, et qui rencontre aujourd’hui des phobies alimentaires, du meme type que vous. Depuis son plus jeune age, mon fils n’a jamais mangé Ni viande, ni légume, ni fruits. les seuls aliments qu’il cosommait et consomme aujourd’hui, sont les pommes de terres, sous forme de purée, de frites, de pommes noisettes ou dauphines, les yaourts aux fruits, gateaux, viennoiserie, crepes.
            Aujourd’hui il est papa de 2 enfants, Sa compagne, a peur , car elle pense, que ces enfants, qui ont 2ans et 6 mois, ne fassent comme lui, en voyant leur pere manger. d’ailleurs la petite de 2 ans, commence a ne vouloir,que des frites, et cela commence a poser des problemes dans le couple. ( disputes )
            Moi en tant que maman, j’ai souffert des phobies alimentaires de mon fils, aujourd’hui , je me sens en partie responsable, j’avais rencontré un nutritionniste quand mon fils avait 3 ou 4 ans, celui ci m’avait dit que mon fils avait un probleme avec moi et que je ne devait pas lui faire ces plats, qu’il aimait, que je devait lui donner a manger comme moi, et que si il n’en voulais pas , je devais rien lui donner d’autre a manger. J’ai essayer, mais je n’ai pas pu aller au bout. et j’ai continué, a lui faire, ses purée, frites, crepes, etc….Mon fils n’a jamais, manger a la cantine de toute sa scolarité
            Ma belle fille, dit qu’a cause de ses phobies alimentaires, ils ne peuvent jamais aller manger dans la famille ou chez des amis, ils ne peuvent pas non plus inviter.

          2. Bonjour Odette,

            Enormément de médecins, et de personnes en général, ont tendance à culpabiliser les mamans dans le cadre de ce trouble. Or, elles n’y sont pour rien, et rien n’aurait pu rendre les choses différentes. Il y a bel et bien une phase du développement de l’enfant où il dit non, où il teste un peu ses parents et les limites de chacun, mais cette phase ne dure pas. Et surtout, un enfant qui fait un caprice ne VEUT pas, un néophobe ne PEUT pas manger. C’est une différence fondamentale. Je vous invite à écouter l’émission de radio que j’ai partagée la semaine dernière sur le blog qui explique très bien cela.

            Pour beaucoup de néophobes, la peur de la nourriture s’accompagne d’une hypersensibilité aux textures, goûts et odeurs (trouble de l’oralité), qui est en fait ce qui cause cette peur des nouveaux aliments, car le corps n’est pas apte à gérer de nouvelles textures notamment. Cette pathologie n’a rien de psychologique, et n’est pas apparue à cause d’un événement quelconque survenu dans l’enfance. C’est une pathologie qui est bien souvent là depuis la naissance, et qu’on retrouve aussi parfois de façon héréditaire. Par exemple dans ma famille, mon grand père, mon père, ma cousine ont aussi des troubles de l’oralité. Pour certains, cela se traduisait par les mêmes blocages alimentaires que moi (mon grand père ne mangeait quasiment rien), pour d’autres comme ma cousine les symptomes sont bien moindres, elle mange tout à fait normalement sauf quelques fruits dont elle n’arrive pas à accepter la texture, et le lavage des dents qui est compliqué pour elle aussi. Par contre mon petit frère, et le reste de mes oncles et tantes et cousins, n’ont aucun problème d’hypersensibilité.

            Il faut vraiment vous déculpabiliser, et surtout ne pas en plus prendre la culabilité pour vos petits enfants. Si cela peut vous rassurer, j’ai échangé (notamment sur le groupe Facebook, n’hésitez pas à le rejoindre) avec des adultes néophobes qui ont des enfants au développement tout à fait normal et qui mangent de tout.
            Il faut bien leur expliquer que leur papa est malade, qu’il ne mange pas ça par choix, que s’il pouvait il aimerait bien manger de tout mais qu’il ne peut pas, et que ce n’est pas parce que papa est malade et privé de tout un tas de bonnes choses qu’il faut que ce soit la même chose pour ses filles.

            Pour ce qui est de la vie sociale, c’est sûr que ça complique légèrement plus les choses, mais il est tout à fait possible d’avoir une vie sociale tout à fait normale, de sortir au restaurant et de manger avec des amis, sans que cela ne pose de problème. Il faut certes prendre le temps de l’expliquer, certains seront probablement moins compréhensifs que d’autres mais tout est possible. Pour les restaurants, il est rare de tomber sur un restaurant qui ne sert ni frites ni pâtes. Il suffit de regarder la carte et éventuellement de se renseigner avant mais on arrive toujours à se débrouiller. Pour les invitations chez eux, vu que c’est eux qui décident du menu, je ne vois vraiment pas en quoi cela bloque au contraire, ça sera plus facile pour lui de recevoir chez lui et de pouvoir manger soit seulement l’accompagnement, soit même un repas à part, s’il est chez lui. Les invitations chez des amis sont effectivement les plus compliquées à gérer, mais encore une fois ça s’organise, il suffit d’une bonne communication et on arrive toujours à s’arranger, rares sont les gens qui n’ont pas quelques pâtes dans le placard ou qui refuseront carrément de lui faire à manger… (et si c’est le cas, il faut qu’il change d’amis !)
            Selon moi, il est vraiment essentiel d’assumer ce problème, d’être capable d’en parler à son entourage, de façon à ce que ce trouble ne provoque pas une exclusion voire une phobie sociale qu’on retrouve chez certaines personnes souffrant de néophobie. Il suffit vraiment d’oser en parler pour que tout se passe bien dans 90% des cas. Pour les 10% restants, on ne mange pas sur le moment et on mangera plus tard, il n’y a pas mort d’hommes…

            Bon courage à toute votre famille, et n’oubliez pas que la communication rend tout bien plus facile à accepter. N’hésitez pas également à partager ce blog, cela pourra peut-être aider votre belle-fille à mieux comprendre ce que vit son compagnon. Vous pouvez aussi, vous et elle, rejoindre le groupe facebook où d’autres personnes dans le même cas pourront les conseiller et répondre à leurs questions

            Marie

        2. Bonjour, moi aussi un pédiatre m’avait dit « ne lui donner rien d’autre que ce qu’il y a sur la table ». j’ai essayé (on se sent tellement coupable) j’ai pas tenu longtemps ma fille 4 ans à l’époque préférait ne rien manger. Une psychologue m’a dit « il s’agit d’un problème relationnelle avec la mère quand c’est un problème de nourriture ». J’ai arrêté toute consultation, le milieu médical est totalement incompétent sur ce sujet et c’est internet qui a mis un mis un nom sur sa maladie avec mes recherches. aujourd’hui ma fille a 11 ans, je l’accompagne du mieux que je peux en lui préparant ce qu’elle peut manger, c’est très compliqué car en grandissant elle a plus de besoin.
          J’espérais que l’adolescence arrivant, elle se débloquerait (les médecins m’avait dit que le goût pouvait évoluer) mais c’est pas évident même si elle arrive mieux de goûter ce qui est dessert, elle ne mange pas de viande, ni légume (sauf frites), pas d’entrée, aucun plat préparé. En lisant vos messages, j’ai peur que ça se prolonge même à l’age adulte. On ne peut être qu’à ses cotés et je n’accepte plus d’entendre qu’il s’agit d’un caprice car elle même me dit « personne ne peut comprendre ce que je ressens », et je me dis que c’est mon rôle de l’aider et que le monde adulte devrait l’aider aussi au lieu de la juger.
          Bon courage

          1. Bonjour « T » , je découvre ce site aujourd’hui et vu que votre commentaire est récent , j’espère que vous pourrez voir le mien .

            J’ai 20 ans et je souffre de phobie alimentaire ( je ne peux pas manger de fruits ni de légumes ( entre autre , la liste est longue mais passons ) , et ce depuis mon enfance , comme un blocage , qui me donne la nausée , ne serait-ce qu’en voyant des gens en manger autour de moi ) , j’ai cependant pu faire des efforts et progrès dans ce domaine et j’espère pouvoir aider votre fille .

            De mon expérience mes parent m’ont toujours encouragé à essayer de diversifier ce que je mange , mais ce n’est pas facile quand il s’agit d’un blocage total comme le mien . Donc premièrement : n’imaginez jamais que c’est de votre faute !

            C’est hélas compliqué pour votre fille âgée de 11 ans , mais pour surpasser ce blocage ça doit venir d’elle , vous pouvez tout de même l’aider .

            Comme je l’ai dit précédemment , j’ai pu faire des progrès , il y’a peu je ne mangeait aucun poisson également , c’est tardivement , en l’associant au citron que j’ai réussi a surpasser mon dégout , et aujourd’hui j’arrive à apprécier une bonne partie des aliments issus de la mer ( ce n’était vraiment pas gagné ) .

            Pour ma part , je lutte encore mais c’est en associant avec , par exemple des épices que j’aime que je commence aujourd’hui à manger un minimum de légumes , j’ai par exemple découvert que j’adorais l’ail ( les toast à l’ail étant ma recette  » passe partout » pour éviter d’embêter tout le monde avec mes soucis alimentaires ) , j’arrive a manger des haricots vert à l’ail ( seul légume que j’arrive à apprécier , mais encore une fois , n’ayant touché aucun légume en 15 ans c’est une avancée énorme ) .

            Je sais , ( dans mon cas au moins ) , qu’il est un peu plus facile de gouter des choses au moment de l’apéritif que sur un plat principal ( la sensation de dégout peut vraiment couper l’apétit , là où à l’apéritif  » picorer » des petite choses est plus naturel ( pour votre fille c’est le dessert mais je pense que ça marcherait tout de même ) , peut être que dans le cas de votre fille , lui faire gouter par exemple des chips au poulet premièrement , puis à un autre apéro du poulet mariné ( en tant qu’amuse gueule ) pourra l’aider ?

            En bref : réussir à faire prendre conscience a votre fille que ses préférences alimentaires ne sont pas forcément incompatible avec l’inconnu , l’aider à associer des saveurs qu’elle apprécie avec d’autre qu’elle ne connait pas , c’est dans mon cas ce qui m’aide à surpasser ces blocages .

            NB : Je vous déconseille cependant , la stratégie du  » coup de trafalgar » ( comme je l’appelle 🙂 ) qui consiste à faire gouter à son insu des choses a votre fille , mes parents ont m’ont une fois fait manger des croquettes panée a la carotte , plutôt qu’a la pomme de terre , et me l’ont dit qu’après que j’en ai mangé trois (  » Tu vois c’est pas si mauvais » ) résultat = Vomi , blocages plus important , et j’était pendant longtemps beaucoup moins partant pour gouter de nouvelles choses .

    3. C’est justement ce que je te dis. Contrairement à ce que tu penses (et je ne t’en blâme pas bien au contraire, je sais que c’est naturel pour une maman de penser ça et d’ailleurs toutes les mamans ici pensent la même chose !) nous sommes de nombreux néophobes adultes parmi les lecteurs ici mais surtout sur le groupe facebook, et nous pouvons tous témoigner qu’on peut très bien vivre avec cette alimentation réduite toute sa vie, tout en étant en bonne santé.

      Certains sont un peu trop maigres, d’autres sont en surpoids, la plupart ont une corpulence tout à fait « normale », mais comme dans une population de mangeurs « normaux », chacun avec ses spécificités et les réactions de leurs propres corps.

      On peut très bien vivre toute sa vie avec des pâtes de la viande et de la brioche, contrairement à ce que tu penses…

      1. Bonjour,

        Je viens de lire vos commentaires, je comprend ton point de vue de maman car jai aujourd’hui la chance d’être un maman de deux magnifique petites fille. Mais surtout ne tkt pas pour ton petit garçon. Je suis comme sa depuis mes six ans, je ne mange que des paye du riz et des pomme de terre, ca a été comme sa jusqu’à la rencontre avec mon conjoint aujourd’hui j’ai enfin intégrer tout les viande ( bien cuite mais je les mange avec plaisir) quelques fruit. Il me reste à passer l’étape des légumes pour moi. Malgré cette alimentation restrictive je n’ai jamais eu un seul carences, j’ai toujours été en forme, je n’ai jamais manquer d’énergie. C’est tellement long, ce qui me pousse aujourd’hui ce sont mes filles, et l’envie d’àvoir une vie comme tout le monde. Pourvoir aller au Resto avec mon homme j’y arriverais….
        C’est long, je recherche une solution pour aller plus vite mais je n’ai toujours pas trouver … Courage à tous et toutes

    4. Lidya Boumezreg

      J’ai le même problème que vous et on le pédiatre m avait dit que c est moi qui a un problème mon fils il a maintenant 7 ans et ne mange que des pattes et pizza et il est en sur poids je suis vraiment perdu je ne trouve pas a qui parlé et même a l’école y’a un blocage il est volontaire de travaillé a la maison mais a l école ne fait pas bcp d effort juste en math il est bon koi faire j aimerai partager et discuté pour prendre des conseils

      1. Bonjour,
        N’hésitez pas à rejoindre le groupe facebook où vous pourrez discuter avec d’autres parents dans le même cas que vous : https://www.facebook.com/groups/neophobiealimentaire/

        Vous pouvez essayer de consulter une orthophoniste spécialisée dans les troubles de l’oralité (attention, toutes ne sont pas formées, posez la question au moment de la prise de rendez-vous) elle pourra effectuer un diagnostic de trouble de l’oralité et vous proposer le cas échéant un suivi de désensibilisation

        Bon courage à votre famille et votre fils, bonne journée,
        marie

    5. bonjour,
      mon fils de 13ans mange uniquement des biscuits salés ou sucrés, frites, nuggets, pates et yaourt aucun légumes ni fruits…depuis l’age de 6ans, nous sommes allés voir diététiteinne, spychologue mais personne n’a de solution. Cet article est très intéressant et pertinent car il parle aussi du fait que les personnes SED choississent aussi leur marque et n’en consomme pas d’autres idem pour mon fils. Mais en devenant ado cela commence à le peser car il se trouve trop maigre par rapport à ses amis

  6. Bonjour je m’incruste dans votre discution . Mais je crois que ma fille de presque 5 ans a une neophobie alimentaire ! Et cela fais plus de 2 ans que j essaye de comprendre son angoisse .
    Ma fille mangé de tout jusqu’à l’âge de deux ans ou elle a eu une maladie appelé syndrome de kawasaki . Et je crois que depuis se jour elle a commencer a manger de moins en moins ainsi que sélectionner la nourriture pour en arriver aujourd’hui a ne manger que des pâtes de la viande et des laitages . Mais aucun légumes ni pomme de terre ni purée pour les fruits juste de la pomme . Et surtout elle peu rester des heures devant sont assiette dans rien avaler si on ne lui dis pas « kelys mange aller mange «  » » » elle mâche pendant de longue minutes et me dis je suis comme sa je dois mâcher plus longtemps que les autres moi …
    Ce n’ai pas évident du tout on est même aller voir un psy qui m’a dis de ne pas m inquiéter que tant qu’elle ne maigrissait pas et qu’elle manger de la viande et des laitagestout irai bien …ce qui n’est pas évident c’est que mon conjoint et moi ne reagissont pas de la même façon . Lui s’énerve punis et perd patience persuadé que c’´est du cinéma et moi consciente qu il y a un problème mais qui ne sais pas comment le gérer . Surtout qu’elle va a la cantine et que bien souvent les enfants dans se cas ne sont pas aider …

  7. bonsoir a tous je viens de trouver cet article qui vient de m eclairer un peu plus sur le probleme de mon fils de 11 ans et demi qui souffrirai de ce trouble que je viens tout juste de decouvrir ce soir fut un soir ou la tension fut trop forte avec mon fils face a l alimentation depuis des annees j ai de la difficulte a faire manger de nouvelles choses a mon fils qui ne mange comme viande que du boeuf hache et d une seule maniere preparer c est a dire en tacos il veut bien manger quelques fois des saucisse porc et boeuf genre unne fois par mois sinon d ela saucisse hotdog il en mangerait tout les jours comme les tacos sinon un peu de salade du concombre pogo voila son menu exclusif et d essayer de lui faire essayer d autre aliment il menace de quitter la maison ces derniers jours car on le laisse pas choisir ce qu il veut manger je ne sais plus quoi faire avec tout cela moi j ai tendance a me dire qu un jour ca va passer qu il va ouvrir son horizon a d autre chose mais le papa n est pas du meme avis et de ce fait nous avons des discussion tendu entre nous du a l alimentation restreinte de mon garcon les personne qui ont ce meme probleme avez vous ete consulter avez vous des references a me conseiller je suis de la rive nord de montreal

    1. Bonjour Josée,
      Je pense que le plus important, c’est qu’il mange à sa faim et qu’il soit en bonne santé. Si avec son alimentation actuelle ça va, alors il faut essayer d’apaiser les tensions. Continuer à lui ‘imposer’ un menu, mais parmi les choses qu’il mange, par exemple inclure les autres aliments qu’il arrive à manger au moins une fois par semaine, pour essayer de varier au maximum, même si ce n’est pas très équilibré et même si ce n’est pas ce qu’il préfère manger. Je pense qu’il est très important de distinguer 3 catégories : ce qu’il aime et prend plaisir à manger, ce qu’il peut manger même s’il n’en est pas fan, et ce qu’il est totalement incapable de manger. C’est la 2e catégorie qu’il faut continuer à proposer régulièrement, pour essayer d’équilibrer au mieux son alimentation (dans la limite du possible avec ce qu’il accepte) et aussi (et surtout) pour éviter qu’il ne se lasse trop des aliments qu’il aime vraiment.

      Dans tous les cas il est vraiment important de ne pas créer de tensions autour de ça, il est essentiel que son papa le comprenne, car cela ne fera qu’aggraver les choses..

      Bon courage à toute votre famille

  8. Bonsoir, je m appelle Nathalie et je suis contente de voir que mon fils n est pas un cas unique. Sacha a six ans, il n a jamais mangé ni légume ni fruit sous n importe quelle forme! Bébé il a pris des biberons très tard car il refusait la diversification. Ensuite il a commencé la viande mais que si elle est poilée. Aujourd’hui c riz pâtes viande gâteaux au chocolat et c a peu près tout. Il a deux grands frères qui mangent normalement et j adore cuisiner alors c frustrant de voir son alimentation. Il devient blanc qd on pose un fruit ou du fromage à côté de son assiette et préfère partir au lit que de goûter. Vous ne m’apportez pas de solution mais c rassurant de voir qu il ne st pas le seul et finalement il n’est jamais malade…du coup je vais laisser faire et laisser tomber l idée du psy quant a l orthophoniste je ne pense pas qu il,soit prêt. Merci

    1. Bonjour Nath,

      Vous avez raison inutile de forcer si cela ne vient pas de lui, cela ne donnera probablement aucun résultat. L’essentiel est qu’il soit en bonne santé, le reste viendra 🙂

      Bon courage

  9. Marie Perchey, je suis Thomas, le Thomas des commantaires presedent! J avais laisser un commentaire expliquent ma situation… J’ai maintenent 14ans et je ne mange toujours que des frite en repa et que des yaourt en dessert… J’ai remarquer que c’etait les textures des aliment qui fessaient que je n’arriver pas a les avaler. Cela ne m’aide pas a grand chose puis que je ne mange pas plus! Je veut et je dois manger un peu de tout! Mais comment faire??? Aider moi s’il vous plait…

    1. Bonjour Thomas.

      Je suis passée par là moi aussi, j’étais un peu plus vieille que toi. Avant de vouloir manger de tout, je pense qu’il faut d’abord que tu identifies les aliments qui te font envie. Je veux dire vraiment envie. Des aliments dont l’odeur t’attire, dont la texture ne te semble pas trop compliquée à appréhender.

      Pour ma part, tout est passé par l’odeur au début. J’adorais l’odeur de la pizza, et du poulet rôti. La pizza a été le plus facile car je mange déjà du pain, je l’ai donc intégré assez rapidement à mon alimentation une fois que j’ai réussi à passer le pas de goûter pour la première fois. Pour réussir à passer le pas de goûter, j’ai eu besoin d’un coup de pouce médicamenteux, tu peux demander à ton médecin de te prescrire quelque chose pour réduire l’anxiété si besoin. Mais je pense que la première chose à faire, avant de penser aux médicaments, est d’identifier les aliments qui te font envie, que tu aimerais vraiment pouvoir manger.

      Pour ce qui est des textures, ma technique c’est le camouflage (et les morceaux pas plus gros que l’ongle de mon petit doigt)
      J’ai commencé par le burger au poulet. Du poulet entouré de pain (encore une fois le pain est un aliment sûr pour moi depuis toujours) ça permet d’avaler un peu de poulet presque sans s’en rendre compte.
      Aujourd’hui, je mange une cuisse de poulet avec des pommes de terre, je prends une pomme noisette entière pour un morceau de poulet de la taille d’un demi ongle de petit doigt, et surtout, surtout, jamais une bouchée de poulet tout seul.
      Petit à petit (baby steps, un pas après l’autre… ça prend du temps, ça fait plus de 3 ans que je travaille à intégrer le poulet à mon alimentation) aujourd’hui, je ne mange toujours pas le poulet tout seul, je demande toujours mon burger au poulet sans tomate, sans sauce, sans oignon, sans salade etc, mais j’arrive à manger plus des 3/4 d’un burger au poulet, près de la moitié d’une cuisse de poulet rôti, et surtout je prends du plaisir à le manger.

      J’arrive aussi à manger un peu de jambon cru, mais jamais seul, avec du fromage à raclette et des pommes de terre (3/4 de pommes de terre, 1/4 de fromage et un touuuut petit morceau de jambon, mais petit à petit j’en prends de plus en plus, en un repas maintenant j’arrive à manger une tranche et demi de jambon), des fraises avec du sucre (au début c’était presque plus de sucre que de fraise, et je prenais juste un tout petit croc du bout des dents, maintenant je me suis habituée et j’arrive à manger plusieurs fraises d’affilées sans souci).

      Il faut vraiment que tu comprennes que c’est petit à petit, que c’est très long, qu’il ne faut pas se décourager au premier essai…

      Pour les textures, tu peux aussi essayer les soupes. Je les fais moi même (ta maman peut t’en faire si elle a robot mixeur), toujours bien lisse (je ne fais que des veloutés, je mets toujours un peu plus d’eau que ce qui est indiqué dans la recette, j’ajoute du lait ou de la crème liquide pour adoucir un peu le goût…) J’en ai testé plusieurs, je me suis rendue compte que les haricots je n’aime pas trop, mais le potiron ou la patate douce (très doux) j’aime beaucoup, je pourrais t’envoyer mes recettes si tu le souhaites.
      L’été, je me fais aussi des smoothies, ça me permet de manger des fruits sans avoir à gérer les textures. Pour les fruits rouges qui sont parfois très granuleux, ou pour le jus d’orange avec la pulpe, je n’hésite pas à passer à la passoire très fine pour éliminer les graines et morceaux.

      En gros les deux mots d’ordre, c’est camouflage, et transformation des textures 🙂 Si tu as des questions, surtout n’hésite pas !

      1. Merci beaucoup!!!! J espere que je vais y arriver en tout cas vos conseilles vont mettre tres utile par la suis! Encore merci beaucoup!

    2. Bonjour Thomas,
      Mon fils a 8 ans e depuis qu’il a 2 ans et demi il a cessé de manger ce que je lui préparais. Je ne sais pas pourquoi lui non plus d’ailleurs. Jusqu’à maintenant il ne mangeait que des pâtes, riz purée frites pommes de terres sautées, aucun légumes, des fruits oui pas tous mais beaucoup, pas de jambon uniquement des nuggets. Depuis peu il a accepté de manger des nuggets que je lui prépare moi-même donc que je pane, j’avoue que je triche un peu car je prépare du veau ou du porc en escalope et il pense que c’est du poulet et le mange avec plaisir… Il a accepté aussi de goûter de la soupe maison. Après il boit du lait, mange des gâteaux mais pas tous… Maintenant mon fils se rend compte qu’il est « différent » c’est lui qui emploie ce terme et j’essaie de l’aider car je le sens malheureux de la situation mais dès qu’il goûte quelque chose il dit qu’il n’aime pas (hier par exemple c’était du blanc de poulet sans la panure) et il est lui-même déçu de ne pas aimer j’essaie de lui expliquer qu’il faut goûter au moins 8 fois un aliment avant de se faire à son goût mais il ne me croit pas. Comment est ce que je peux l’aider ? Je sens qu’il a besoin d’un rien pour résoudre son problème mais s’il continue à ne rien aimer çà devient de plus en plus difficile.
      Merci pour votre aide.

  10. Bonjour Thomas. Donc tu penses que c’est la texture qui pose problème ! Mon petit fils de 6 ans, qui est autiste, mange comme toi : des frites, des chips, des nuggets de poulet, du pain, des barres de kinder chocolat, des yaourts à la fraise en gourdes. Il refuse de gouter les autres aliments.

    1. Bonsoir,
      Je reviens vous donner des nouvelles de mon petit gars de 7 ans. Il a été voir un gastro-pediare qui a confirmé que mon fils souffre de trouble de l’oralité alimentaire ! Il va donc prendre contact avec l’orthophoniste qui a déjà vu mon fils ainsi que la psychologue qui l’a détecté ( il est précoce) . le gastro-pediatre veut travailler avec elles pour aider mon fils. Je vous dirais ce que ça va donner.

      1. C’est une bonne nouvelle ! Ça doit vous soulager qu’un diagnostic soit enfin posé et d’avoir trouvé des professionnels de santé qui vous accompagnent et vous comprennent. Bon courage pour la suite, en tout cas c’est un premier dans la bonne direction c’est très bien !

      2. Bonjour,
        Je suis maman de Simon qui a 10 ans et qui souffre de trouble alimentaire sélectif. Je suis également en reprise d’étude de master de psychologie et je m’intéresse à ce trouble. Simon est lui aussi précoce et je me demande s’il ne pourrait pas y avoir une corrélation entre le fait d’être haut potentiel et celui de souffrir de phobie alimentaire. Les enfants haut potentiels sont souvent hypersensibles. Simon attache également une grande importance à la douceur des vêtements, texture. J’ai lu dans d’autres posts que les enfants étaient aussi intelligents. Je serai intéressée que d’autres personnes me donnent leur expérience.
        Merci.

  11. Bonjour leeloo,
    j ai vu l émission E=M6 dimanche soir et en lisant tout ses articles et commentaires j ai enfin un nom face au problème de ma fille Zoé qui va avoir 8 ans.Les problèmes ont commencé quand il a fallu intégrer les purées elle ne voulait que les purée en pot celle que je faisais elle ne les refuser jusqu a l âgé de 4 ans .Je suis aller voir un pédiatre nutritionniste qui lui a prescrit un examen de l œsophage qui était normal et un psy qui m a dit a la fin de la sceance qu il n avait pas de baguette magique.Depuis Zoé mange des pâtes ,viande de bœuf haché ,semoule ,ratatouille en tout petit morceau ,purée mousseline ,et des danettes vanille et chocolat.A chaque fois que j en parle auprès du médecin et que je lui dis qu il n y a aucun progrès il me répond elle est en bonne santé c est le principale mais le problème c est que Zoé grandit et se rend conte qu elle n est pas comme ces copains copines .Elle se refuse parfois d aller chez eux à cause des repas donc souvent je lui fais son Tupperware .Je ne sais pas quoi faire pour l aider en voyant votre l émission j ai téléphoner à un Orthophoniste Qui m a dit qu a son nage se n était pas de la neophobie alimentaire après plusieurs question il a dit qu il allait me recontacter.
    Merci car grave à vous aujourd’hui ,j ai eu des informations en vous lisant et en vous voyant dimanche .J aimerais savoir quelles sont les démarches que je peux faire pour l’aider à avancer.

    1. Bonjour Stéphanie.
      Pour l’orthophoniste, toutes ne sont pas formées à traiter les troubles de l’oralité malheureusement, et en trouver une formée peut s’avérer un peu compliqué… Rendez-vous sur le groupe facebook pour en discuter plus en détails.

      A très bientôt

  12. Bonjour ,

    je me permets d’écrire sur je travaille sur l’émission Vis ma vie pour la chaîne de télévision NT1 et nous sommes à la recherche de personnes qui aimeraient tenter de vaincre leur peur de la viande.

    C’est une émission très bon public et familiale,
    mes coordonnées pour me joindre :

    giuliajournalistetv@gmail.com
    01 53 84 29 77

    Merci beaucoup d’avance pour votre aide.

    Très bonne journée.

    Giulia

  13. Bonjour,
    Je suis la grand mère d un petit fils de 9 ans
    Depuis l’âge de 4 ans,il refuse de manger des fruits et des légumes.Il aime les pâtes,le riz,les frites,les pommes de terre.
    Les parents sont désemparés , qu’elle attitude avoir au moment des repas
    Merci pour votre réponse

    1. Bonjour Annick,
      Je pense que le plus important est d’éviter de faire des repas un moment de conflit, et de forcer votre petit fils. La force ne donnera rien sinon le braquer encore plus. S’assurer qu’il y ait toujours un aliment qu’il mange à table (‘un enfant ne se laissera jamais mourir de faim’, ça ne fonctionne pas pour les gens comme nous)

      Il faut aussi faire preuve de beaucoup de patience, ce n’est pas parce qu’il montre de la lassitude vis à vis de ce qu’il mange qu’il est capable de manger autre chose, ce n’est pas parce qu’il montre de l’intérêt pour un aliment qu’il est prêt à en faire un repas. S’il montre de la curiosité ou de l’envie vis à vis d’un aliment nouveau, ne pas lui en faire un repas mais le présenter dans votre assiette en disant qu’il peut prendre ce qu’il veut, et lui préparer son repas habituel, ça fera énormément baisser la pression. Il n’en prendra probablement qu’un minuscule morceau les premières fois, ce n’est pas un échec pour autant, il faut vraiment y aller petit à petit, lui proposer mais ne pas forcer, et toujours bien mettre les nouveaux aliments à part des aliments habituels.
      Bon courage à vous et toute votre famille

  14. Bonjour,
    je suis maman d’une petite fille de 9 ans et demi qui souffre de néophobie depuis ses 18 mois. Elle ne mange aucun fruit aucun légume Uniquement des coquillettes et des tagliatelles au beurre, certaines viandes, des frites et des pommes dauphine et lait et chocolat. Elle a été prise en charge par une ergothérapeute pendant quelques mois pour trouble de l’intégration sensorielle. Mais les séances n’étaient pas remboursées alors on a arrêté. Cela a débloqué certaine choses : on a réussi à intégrer la quiche lorraine et mis en place un rituel de goûter quelque chose presque tous les jours. Par goûter il faut entendre mettre dans la bouche et sucer ou croquer mais rarement avaler. Petit à petit la peur du nouveau disparaît un peu mais cela prend des mois !
    Elle en souffre beaucoup car elle aime faire la cuisine mais a peur de goûter ce qu’elle fabrique et en collectivité c’est un cauchemar pour elle : regards et questions des autres enfants, injonctions des adultes etc. La méthode décrite par LeeLoo est semble-t-il la plus prometteuse : des micro bouts de nouveau qu’on intègre petit à petit. Sinon, l’ergothérapeute lui a donné un outil intéressant,un machouilleur ou grignoteur http://www.vertbaudet.fr/grignoteur-nuby-nibbler-sans-bpa-new-bleu.htm?ProductId=703273096&FiltreCouleur=6381&t=1. on met les aliments nouveaux dedans, elle a moins peur de la texture qui reste en première approche celle du filet. Elle ose plus croquer car elle sait qu’elle ne sera pas obligé d’avaler. On a ainsi goûté une bonne dizaine de fruits différents. Sinon, pour découvrir les fruits, je suis aussi passée par les glaces. Mais tout ce travail, pour si peu de résultats, c’est épuisant.
    Bien sûr, elle n’a pas de problème de poids, tout semble aller, mais au bout de 9 ans de pâtes et pommes dauphine, tout le monde se lasse. Elle y compris !
    J’essaierai bien la piste orthophoniste mais je ne sais pas où en trouver un formé. Y a t-il une liste quelque part ? J’habite en petite couronne, au sud de Paris.

    1. Bonjour Sophie,

      Je n’ai malheureusement pas de liste d’orthophonistes, vous pouvez contacter Catherine Senez (qui est la formatrice des massages) qui pourra peut être vous donner les contacts de quelqu’un près de chez vous. Sinon la méthode plus acharnée, prendre les pages jaunes, contacter les orthophonistes, et leur demander s’ils sont formés…

      Je ne connaissais pas l’ergothérapeute, de quel genre de prise en charge s’agit-il ?
      Dans tous les cas, il faudra vous montrer très patient et cela prendra des mois quoi qu’il arrive, il n’y a malheureusement pas de recette miracle…

      Je vous souhaite beaucoup de courage, ainsi qu’à votre fille

      1. J’ai dans mon entourage une petite fille de 6 ans qui ne mange aucun fruit,aucun légume sous aucune forme depuis depuis plusieurs années, je ne sais pas le nombre exacte (3 ans je dirai). Elle est très sélective avec le reste des aliments également. Elle ne mange des des tartines au choco, des frites, des pâtes blanches sans rien. Cela m’inquiète. Je me demande si dans ce genre de cas il ne faut pas en général ( car je me doute que d un cas à l’autre tout est différent et qu’ il faut quoi qu il arrive un suivi médical) la prise de compléments alimentaires pour éviter des carences graves avec des conséquences importantes sur la santé et le développement ?

        1. Bonjour Aurélie,
          Il faut la faire suivre par un médecin qui fasse faire des analyses régulièrement (a minima tous les ans) pour s’assurer qu’il n’y a pas de carences, et s’il y en a lui prescrire les compléments adéquats.
          Si ça peut vous rassurer, beaucoup de néophobes, enfants comme adultes, à l’alimentation très restreinte, n’ont étonnamment pas de carence pour autant. Le corps est un outil doté d’une capacité d’adaptation assez incroyable.

  15. Bonjour enfin je peut mettre un mot peur de rentré dans un magasin style grand surface ou petite je reste des heures devant les rayons je prend puis repose les produits alimentaires me font peur leurs contenus je les illimine les phrases telle que on manger quoi sont un calvaire je suis dans l’indécision alimentaire je n’en peux plus quand je vais faire mes courses je suis gêner car le vigile me surveille je suis des heures devant les rayons au restaurants pareille je n’arrive pas à me décider je ne manger plus l’alimentation me fait peur grâce à vous j’ai pu mettre un nom depuis plus d’un ans je suis dans cette état Mercie Mercie

  16. Bonjour, j’ai 13ans et je mange que des frite,chips,saucisson,gateau,lardon,gateau apéro je voudrais manger normalement mais j’ai peur de ne pas aimer quand je goûtent pour je veut goûter mais je n’y arrive pas et mon poids est très faible genre je fait dans les 26kilos alors que j’ai 13ans et je suis en cinquième et je petit compare a mes amies je fait environ 1,39 m et a la cantine je ne mange rien a par si il y a des frite ou le dessert si c un truc que j’aime bien ou l’entre quand c du saucisson et le pain, dite moi des solutions svp . Merci

  17. Bonjour,

    Quel bonheur de découvrir ce blog et d’enfin comprendre ce dont je souffre, tout comme de constater que je ne suis pas seule. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir vu des psys….
    J’ai 53 ans et j’ai cessé de m’alimenter « normalement » lorsque j’avais 3 ou 4 ans. Tout ce que je sais c’est que nous étions en vacances dans le midi, que mes parents se sont absentés une journée ( ou peut-être moins ) et que c’est une jeune fille qui me gardait. A ce moment-là je mangeais de tout. Quand ils sont rentrés, je ne buvais plus et ne mangeais plus et ai dû être hospitalisée.
    Je n’ai JAMAIS repris une alimentation normale. A 12 ans je pesais 27 kilos et j’étais nourrie par piqûres. Je n’ai aucun souvenir de ce qui a pu déclencher ce trouble.
    Je ne mange aucun légume. J’arrive à manger des haricots verts mais seulement les « cassegrains extra fins » et en les faisant un peu griller; Je peux aussi manger des carottes, mais seulement crues et comme les lapins. Je ne mange pas de purée mais j’adore en étaler une très fine couche dans un plat et la faire gratiner. Je suis totalement dégoûtée lorsque je vois du pâté, des rillettes, des crudités ( beurk ). Si je touche malencontreusement ces aliments il faut que je me rince les mains, et si de la salade est servie avec mon plat je laisse de côté ce qui l’aura touché. Je ne mange pas de sauce, pas de rôti, pas de viande froide, pas de charcuterie. Je mange des frites, des pommes de terre sautées bien grillées, mais pas de purée ni de patates à l’eau. En revanche je mange des pâtes ( blanches avec du fromage, gratinées à la béchamel, et bolonaise mais seulement celles que JE fais ).

    Lorsque j’avais 7 ans, nous avons déménagé dans le nord et ma mère a tenté de m’inscrire à la cantine scolaire. Je me souviens que je passais toute mon après-midi devant mon assiette au lieu d’aller en classe ( résultat, moi qui avais adoré l’école en CP, j’ai perdu toute confiance en moi et suis devenue mauvaise élève ). Un jour, j’ai réussi à me faufiler au milieu de tous ceux qui rentraient manger chez eux, et je me suis perdue en ville, ma mère m’a retirée de la cantine. Ce que j’avais oublié et que ma maman m’a raconté c’est que durant cette période, elle me faisait « mes petits plats préférés » le soir et que je n’y touchais pas. Je me souviens aussi d’un docteur qui m’a fixée de tout près en faisant les gros yeux et en me disant : « si tu continues de ne pas manger on va te mettre à l’hôpital », j’avais 9 ans, je me suis enfuie au fond du jardin, dans un arbre dont ma mère a eu un mal fou à me déloger ( après avoir fichu le toubib dehors ). C’était un enfer…

    Et lorsque je me suis mise en ménage avec mon premier compagnon, dont la mère me disait que j’étais folle et mal élevée, c’était vraiment dur.
    Aujourd’hui, mon compagnon comprend tout à fait ce que je vis, sa maman aussi, mais c’est toujours une grande angoisse lorsque je vais chez elle car je sais que ça complique les choses, et vis à vis des amis, je suis toujours très mal à l’aise de devoir toujours expliquer ce dont je souffre et de leur compliquer les choses lorsque nous allons chez eux. J’essaie toujours d’éviter les invitations à manger, j’essaie de faire en sorte qu’on aille plutôt au restaurant quitte à les inviter et me ruiner 🙂
    Voilà mon histoire,
    Je vous remercie de m’avoir lue et je vous remercie d’exister, je me sens moins seule…
    Amicalement,
    Mona.

    PS: J’avais mis ce post dans les témoignages, mais je pense qu’il a plus sa « place » ici…

  18. Bonsoir, (j’ai 17 ans, je préfère le préciser à l’avance)
    Il est rare que je réponde à ce genre d’articles, mais celui-ci est très intéressant puisque l’étude des troubles alimentaires n’as pas encore été très… poussée (pourtant c’est important !).
    Je ne sais pas si mon cas correspond exactement au SED. Bien évidemment, je n’aime presque rien (vous seriez étonnés de savoir tout ce que je ne mange pas, c’est presque exceptionnel), mais, parfois, j’ai fait l’effort de goûter à certaines choses – tout en étant sûre que je n’aimerais pas, mais bon, pour faire plaisir ou quand on a des défis…. – et je ne me suis jamais trompée. Inutile de préciser que j’ai horreur de goûter à de nouvelles choses, de plus qu’à chaque fois ça ne rate pas ; je n’aime définitivement PAS.
    Lorsque j’étais jeune, mes parents me faisaient manger de presque tout, sans non plus me forcer pour ne pas me dégoûter. Ca ne peut déjà donc pas être une histoire de « traumatismes » alimentaires ? J’opposais des résistances, bien sûr, comme tous les enfants. Par exemple, lorsque je devais manger de la soupe, il ne fallait absolument pas qu’il y ait des petits bouts de quoi que ce soit. Même lorsque je n’étais âgée que de quelques mois (ce sont mes parents et mes grands-parents qui m’en ont parlé puisque je ne peux pas m’en souvenir), je leur ressortais chaque petit bout qui touchait ma langue. Cette histoire de « petits bouts » dans la nourriture est assez gênante, en fait. Si quelqu’un me fait une mousse au chocolat, il ne faut surtout pas qu’il y mette des pépites ou je ne réussirais à manger la mousse qu’en avalant TOUT ROND (0 plaisir, déjà que le chocolat en soit m’écœure).
    Peut-être serait-il utile que je fasse une petite liste de ce que je n’aime pas ? Puisqu’il y a énormément de choses, ça va être long et j’ai peur d’en oublier, mais je vais faire de mon mieux.
    En premier lieu, il vous fait savoir que je ne bois AUCUNE autre boisson que l’eau plate. Les autres sont trop sucrées, je ne les supporte pas, je trouve ça dégoûtant. Je ne comprends d’ailleurs pas l’addiction des jeunes pour le coca. J’ai horreur de cela.
    Maintenant, passons aux aliments : je n’aime AUCUNE viande à part les steak-hachés (encore faut-il qu’ils soient bien grillés, pas gros, sans gras…), j’éprouve un énorme dégoût concernant les produits de la mer et ce, depuis toute petite. Bien qu’avant je faisais l’effort de manger du poisson pané, maintenant je n’aime plus du tout. Je n’aime aucun fruit, sauf les pommes très acides telles que les grany, que j’adore (pour prouver mes dires aux autres, j’ai déjà goûté une fraise et une cerise : j’ai détesté). Ne parlons même pas de tout ce qui est orange, clémentine et mandarine. Rien que l’odeur me dégoûte. Je n’aime aucun dessert, à part ceux uniquement à base de chocolat à PETITE dose (gâteaux au chocolat, meringue au chocolat, mousse au chocolat, beignet au chocolat, etc… même si je n’arrive jamais à les terminer). Par exemple, toutes les marques de chocolat me dégoûtent (sauf les Kinder que je trouve plus doux, mais franchement je n’en mange jamais. Bon, je ne mange jamais de chocolat alors que c’est le seul aliment sucré capable de passer). Je ne peux pas manger de chocolat en tablette, ni tout ce qui est genre Ferrero Rocher (avec les noisettes à l’intérieur, en plus ; même pas en rêve). Je n’aime pas les glaces non plus. Petite, lorsque nous allions au restaurant, soit j’attendais que ma glace à la vanille (je n’en appréciais aucune autre) fonde, soit je demandais une petite coupe de chantilly à la place. Maintenant, je n’aime même plus la chantilly (plus je grandis, plus mon alimentation se restreint). Je n’aime aucun légume à part les haricots-verts en boîte d’une certaine marque (si ma mère en change, je le remarque d’abord à l’odeur, puis à l’aspect et enfin au goût) et les épinards à la crème (heureusement, j’adore ces deux légumes et j’en mangerais tous les jours). Le reste, laissez tomber. Rien que leur odeur me dégoûte. Je n’aime pas beaucoup la pomme de terre non plus. Si j’en mange, il faut qu’elles soient coupées en carré, très grillées et mélangées aux haricots-verts (seules, je n’aime pas les patates). J’aime la purée, mais uniquement la mousseline. Celle qui est faite… « naturellement », je dirais, je ne la supporte pas car il y a trop le goût de pomme de terre. J’aime les patates en frites, mais à condition, encore une fois, qu’elles soient toutes fines et grillées. Si elles sont épaisses, laissez tomber. Pour parler de malbouffe, au mcdo, je n’aime que les croc mcdo mais je ne mange pas le jambon (je le donne à mon frère), les nuggets et les frites. Les potatoes passent aussi, mais que si elles sont fines et molles. Pour les pizzas, je ne mange que des à la tomate, jambon, fromage (et pourquoi pas un œuf dessus). Mais il ne faut pas qu’il y ait beaucoup de sauce tomate, car je n’aime justement pas la tomate, sauf dans des mélanges (tortellinis, par exemple). Ah oui et je n’arrive à manger mon steak qu’avec du Ketchup (Heinz de préférence, les autres ont trop le goût de tomate), car seul, le goût de la viande m’écœure. J’aime les pâtes, mais sans plus, je les aime vraiment à la carbonara (mais, pitié, n’ajoutez pas de champignons et pour les lardons, il faut qu’ils soient archi grillés et sans gras). Pas de bolognaise. J’aime le pain (enfin sans plus) mais n’en mange presque jamais. Je n’apprécie pas vraiment les sandwichs. J’aime aussi les lentilles, mais uniquement si la cuisson est bonne (je veux qu’elles soient molles sans que la peau s’enlève) et, en fait… je prends carrément une assiette creuse lorsque j’en mange parce que je préfère le jus des lentilles aux lentilles mêmes. Par contre, je suis une grosse accro au sel. Je le mange tout seul, comme ça. Je sale énormément. Concernant les chips, je n’aime que les 100% nature. Tous les autres goûts me dégoûtent. Si vous voulez plus de détails, vous n’avez qu’à me demander si j’aime tel ou tel aliment et je vous répondrai (les autres trouvent ça parfois drôle, je suis comme un phénomène de foire !). Au fait, je n’aime aucun bonbon. Et dans les fruits, il y a les groseilles qui passent puisque c’est acide et que j’aime ce qui est acide. Mais je n’en mange pas vraiment non plus.
    Enfin bref, c’est très handicapant dans la vie de tous les jours. Certaines personnes se permettent souvent de juger, ils pensent que je ne veux simplement pas faire l’effort de goûter alors que c’est une réelle phobie. De plus, j’ai goûté assez d’aliments pour être persuadée que je n’aime pas. Je le leur dis mais ils ne me croient même pas. Alors, lorsque je vais chez des gens… c’est le problème. Sauf que moi, je m’en fiche de la nourriture. C’est plutôt eux qui se cassent sans cesse à la tête en se demandant ce qu’ils pourraient bien me faire à manger. Faites-moi des pâtes ! Je m’en fiche, ça me va ! D’ailleurs, je suis sûre que je manque de beaucoup de vitamines et autres compléments.
    Je disais que je n’étais pas sûre que mon cas corresponde vraiment à ce trouble alimentaire-là puisque le SED, c’est avec surtout peur de goûter. Bon, je ne goûte presque jamais aucun aliment, c’est certain. Mais les seules fois où je le fait, j’ai la preuve réelle que je n’aime pas. Vraiment, je ne supporte le goût de presque aucun aliment et je ne me trompe jamais lorsque je sais pertinemment que je n’aimerai pas.
    Voilà tout ! J’espère n’avoir rien oublier et que vous serez en mesure de m’aider.
    Bonne soirée !

    1. Plus d’un après, je te dis Bonjour Marie ! Je ne faisais que lire ce post mais wow ton message m’a choquée parce que j’ai EXACTEMENT les mêmes goûts, sans paraphraser (à l’exception près que je tolère le café avec bcp de Stevia et j’aime bien le chocolat au lait chaud à petite dose tjrs pour le chocolat)… :3 voilà pour dire que t’es pas toute seule à avoir ses goûts là, simplement que mon SED à moi est apparu durant ma période de réalimentation post anorexie mentale mais je te comprends. C’est la période où j’ai décidé de ne manger que ce qui me donnait un réel plaisir gustatif et ça s’est avéré être assezassez limité haha ! Essaie aussi les petits suisses avec du sucre et en ptite quantité pour moi ça passe (histoire de protéines tu vois :-D)
      The end ^_^

  19. Très contente de lire cet article et ces commentaires, je ne trouvais rien jusqu’ici qui parlait de ce que je ressentais vis à vis de certains aliments.
    Mona, ton histoire est très touchante, c’est souvent ce qui traumatise les enfants. La cantine a aussi été pour moi une très mauvaise expérience.
    Pour moi, la phobie envers les légumes a commencé à 2ans, lorsque je suis passée des bouillis de légumes pour bébés au solide.
    Aujourd’hui agée de 22 ans, rien n’a changé. Je ne mange les légumes qu’en soupe, impossible de les avaler autrement. Ce n’est pourtant pas faute de motivation. Quand je tente, je vomis systématiquement. Auriez vous des conseils pour tenter de manger des légumes ? J’aimerais consulter mais je ne sais pas vers qui me tourner. Nutritionniste spécialisée dans les troubles alimentaires ou bien psychologue ?

    Merci à tous,

    Lorine

    1. Bonjour Lorine,

      Ce qui a fonctionné pour moi (même si c’est vraiment minime pour le moment… baby steps !) c’est d’introduire des légumes dans des repas que je mange déjà. Par exemple, je mangeais déjà des galettes de pommes de terre, maintenant je mange des galettes pommes de terre / carotte. Au début j’y ai ajouté un tout tout petit peu de carottes, maintenant j’arrive à faire à peu près moitié/moitié.
      Ma deuxième astuce est de « camoufler » par exemple trouver des associations qui fonctionnent bien (poulet/pomme de terre par exemple) où je peux ajouter un tout petit morceau de poulet dans une grosse bouchée de pomme de terre sans trop le sentir, et ainsi réussir à manger un peu de poulet.

      Le pain est aussi un très bon élément pour camoufler. Et sous plusieurs formes: les burgers, croque monsieur, pizza… J’aimais le pain de mie donc j’ai commencé par me faire des « croque monsieur » mais sans jambon, juste fromage et pain. Et puis comme j’aimais désormais le fromage fondu et le pain, j’ai tenté la pizza margherita (pain, sauce tomate, fromage fondu), qui est très bien passé. Et petit à petit, grâce à la pizza, j’arrive à incorporer de nouveaux aliments, comme les champignons et le jambon cru. Le tout est de trouver des aliments qui t’attirent, des astuces qui fonctionnent pour toi, et surtout d’y aller petit à petit, très très graduellement.

      Quant à consulter, tu peux tenter, je pense que peu importe la fonction de la personne que tu rencontres, l’important est vraiment trouver la bonne personne pour toi. Trouver quelqu’un qui soit sensibilité à la phobie alimentaire est assez difficile (ok, très difficile). Je pense que les différents corps de métier (orthophoniste, psychologue, nutritionniste) sont tous complémentaires et peuvent tous nous aider à avancer. C’est d’ailleurs le parti pris du centre spécialisé dans la néophobie qui a ouvert il y a quelques années aux Etats Unis, qui regroupe tous ces métiers dans une même structure, pour permettre aux patients d’avoir un suivi complet, car notre problème n’est en général ni 100% psychologique ni 100% biologique.

      Bon courage !

  20. Bonjour, je voudrais partager mon expérience avce vous,.. j’ai 28 ans et  »je souffre » de la néophobie alimentaire depuis que je suis enfant, enfin c’est ma famille qui en a vraiment souffert, mais je vivais bien avec le peu de variété que je mangeais  » ma mère a eu toujours de la peine pour moi,en se disant qu’elle supporte pas de voir privée de tout ces aliments » et donc le plus dur pour moi, était de lui faire comprendre que je me sens pas du tout privée , j’éprouve pas le besoin de manger ces choses ni de les goûter, que je ne rate vraiment rien, ..il me suffit de regarder un aliment pour imaginer son goût, et souvent je me trompe pas, car le peu de fois ou j’ai fais l’effort de goûter, le gout ressemblait exactement à ce que j’imaginais, jusqu’à l’âge de 25 ans, je n’avais jamais goûté un fruit autre que les pommes et les certain type de clémentine, en légume seulement et uniquement les pommes de terre, quelque poisson blancs, poulet et rarement la viande, même pour les yaourt je ne magnais que ceux au gout de vanille, jamais bu de lait, ni jus autre que le jus d’orange, sinon plein de bêtises, comme les chips, les chocolats et les bonbons, et malgré ça je n’ai jamais souffert de problème de santé, pas d’anémie, pas d’anorexie, j’ai même toujours était un peu ronde, les médecins ont souvent était étonnés quand ma mère leur décrivais mon mode d’alimentation … mais à l’age de 25, il s’est passé quelque chose que je ne comprend pas, ça a commencé par me forcer à goûter des morceaux de fraises dans une grande quantité de yaourt, (à savoir que j’ai toujours imaginé que les fraises ont un bon goût, mais c’était la texture qui me repoussait), puis j’ai goûté aux carottes, haricots verts et courgettes (sous certaines formes uniquement), puis j’ai osé la laitue, les oignons, et poivrons rouges, au début je me forçait un peu, mais avec le temps je m’habituais peu à peu, (je pense que la conscience de l’importance d’avoir une alimentation équilibrée et la peur de finir avec des maladies et vieillir vite ont joué un rôle important pour m’encourager), … j’avais aussi un gros problème lors des invitations, je me trouvais souvent obligée de dire non je ne mange pas, et ça paraissait très impolie de ma part, ça a souvent était mal interprétée, …et ça me vexais beaucoup, aujourd’hui et depuis trois ans j’ai appris à manger pas mal de nouvelles choses, et c’est venu naturellement sont voir un psy, ni médecin ni rien, aujourd’hui pleins de choses se sont rajoutées à ma liste ( olives, Kiwis, Cornichons, champignons, tomates cuites, pâtes, mortadelles, Tarama, artichauts, viande de chèvre, crêpes, …) ce n’est pas à ça pour se rattraper (niveau santé) mais j’en suis heureuse, et je sais que j’apprendrais à manger d’autres choses au fur et à mesure , … mais ce qui m’intrigue aujourd’hui, c’est qu’est ce qui s’est passé exactement à cet âge de 25 et m’a permis de prendre le courage de franchir pas aussi important.

  21. Bonjour, tous ces témoignages me font penser à mon fils de 7 ans et demi qui refuse la plupart des plats que je lui présente, le temps passant j’ai le sentiment que le nombre d’aliments qu’il accepte diminue de plus en plus et que son alimentation repose sur le petit déjeuner et le goûter. Je suis pour ma part adepte des fruits et légumes, de l’alimentation santé et son comportement alimentaire me déroute ( crainte des carences notamment). Je n’ai pas de problème avec le fait qu’il mange peu de viande, mais plus avec le fait qu’il refuse aussi les alternatives végétariennes, type légumineuses. Il mange des fruits, quelques crudités mais c’est assez variable. Il aimait les tomates, il les refuse désormais. Il veut systématiquement ajouter du ketchup (j’ai lu la même chose dans un commentaire ci dessus). J’avais plutôt tendance à penser qu’il était capricieux (il a aussi cette attitude avec les vetements, impossible de lui faire porter une chemise par exemple ou tout vetement avec un bouton décoratif) mais à la lecture de ce blog je m’interroge. Du côté de sa sœur, c’était très difficile dans la petite enfance et j’ai plutôt tendance à penser que ca s’améliore. Je vois qu’elle veut faire des efforts et la phobie me semble plus évidente. C’est quand même très compliqué de les nourrir sachant qu’ils n’aiment pas grand chose et pas les mêmes choses.
    Comme d’autres mamans je ne sais que faire, me conformer à leurs goûts quitte à faire 3 plats (un pour les parents et un pour chaque enfant), consulter ? J’aimerais aussi mettre des mots sur cette situation.

  22. Boujour, je suis une fille et j ai 12 ans je suis en 5eme et j ai exatement ce problem. J essay de me forcer mais c est tres compliquer. Merci beaucoup pour tout cela.

  23. Jai 32ans et depui kelke jour jai du mal a voir la nourriture en face de moi aujourdhui jai manger que 2yaourt nature et rien dautre le peu ke je voi la nourriture jai des envie de vomir

  24. Bonjour je m’appelle justine j’ai 15 ans je viens de comprendre que je suis néophobie alimentaire et c’est dur quand on arrive au début du collège de devoir expliquer à ses camarades avec qui on va manger que on va sûrement rien manger, souvent on nous prend pour anorexique ou folle ou je ne sais quoi d’autre et defois ba sais dur à vivre de ne pas pouvoir mettre de mots sur se que on a ! Après j’ai toujours eu un poid normal et une taille normal, intellectuellement tout va bien et j’ai même des faciliter dans plusieur matière ^^ tous sa pour dire que sa n’empêche pas de se développer normalement après je pense que c’est un problème psychologique mais je ne suis pas vraiment encore prête à en parler .
    Des amis mon conseiller une kinesiologue, si sa peu en aider certain

  25. Bonjour,

    Tout d’abord merci beaucoup je peux enfin mettre un nom et une explication au problème de ma fille qui prend 10 ans bientôt depuis son entrée en maternelle elle a mangé à la cantine mais c’est seulement la dernière année que l’on me dit qu’elle mange juste le pain.
    Au fur et à mesure du temps le moment des repas est très angoissant quand a savoir si ma fille vas manger ou se faire vomir dans l’assiette car j’insiste pour qu’elle mange car c’est normalement des chose qu’elle aime à l’âge de 4 ans elle ne voulait plus manger de viande car on tuer les animaux elle avait perdu 4 kg alors qu’elle n’était pas épaisse.
    J’ai donc vue une pédiatre un pédopsychiatre mon médecin et rien personne savait ou se n’est pas grave puis elle a recommencé à en remanger.
    Depuis 6 mois environ elle ne mange plus de pâte alors qu’elle adorait ça après elle a réussi a manger que les spaghetti puis plus rien.
    Un jour elle vas aimer et le soir même on lui sert la même chose bas elle aime plus et se fait vomir dans son assiette et même à la cantine devant ses camarades donc je la met quand je n’ai pas le choix mais heureusement que je suis en congé parental pour l’instant .
    Parfois elle préfère ne pas manger car elle ne veux pas de conflit quand elle a vue se que l’on faisait comme repas.
    Il y a pas longtemps j’ai acheter des croque fromage car elle adore les cordon bleu il avait la même forme mais n’a pas aimé donc elle a encore banni le cordon bleu et j’en passe.
    Elle aime que les saucisse d’un magasin en particulier ou un fromage d’une marque si j’ai le malheur d’acheté autre chose elle ne le mange pas et me dit qu’elle préfère les saucisse de se magasin.
    Enfin je pourrais vous en raconter encore mais c’est déjà pas mal.
    De tout cœur merci pour cette article je suis super émus de pouvoir enfin aider et comprendre ma fille Sheylsie.

  26. Je… Wow… Je viens enfin de putain de comprendre ce qui m’empêche de vivre depuis 17 ans… Ça fait quand même un sacré choc… Et dire que j’ai appris plus sur moi même et sur la maladie dont je souffre avec une simple recherche Google qu’avec toutes les consultations de médecins et de nutritionnistes que j’ai rencontré depuis que je suis né… Enfin, je veut dire… Merci. Merci beaucoup pour cet article.
    Personnellement, je n’arrive à manger ni fruits, ni légumes, ni fromage, ni bonbons, ni gâteaux (autre que cookies), du fait de la texture et du goùt, sans vomir mes tripes l’instant d’après… C’est plus court de faire la liste de ce que j’aime que de ce que je n’aime pas : Steak, Bacon, Blanc de Poulet, Canard, Saumon, Frites, Semoule, Chips, Riz, Pâtes, Cookies, Gaufres Crêpes et pain (le tout avec du Nutella), Eau et Chocolat Chaud. Et tout ça séparés en plusieurs assiettes différentes et plusieurs couverts différents, sans sauces et tous ce qui n’est pas sucré, salé.
    Je ne sais même pas pourquoi je fais cette liste, mais en tout cas ça fait du bien…

    1. On est 2 dans ce cas ! (Mais moi je n’ai aucun problème avec les bonbons, bizarre), en bref, il y a quelques jours (semaine peut-être ?) je croyais toujours être là fille qui a mangé le plus de pâtes de puis sa naissance. Ça craint.
      Ça me dégoute de me dire que depuis le début mes parents auraient puent voir cet article, prendre des mesures m’aider à me guérir ! Mais non, il a fallut que ça soit des gros flemmards !
      Es-ce que je suis la seule à avoir des problèmes avec les marques ? Genre les yaourts Activia ? Les pâtes Barilla ?
      En tout cas, merci ! Merci beaucoup ! Ça fait tellement de bien !
      Merci encore.
      Iscia.

      1. Bonjour Iscia,
        Ma fille est maintenant en 6e et je la soutiens dans ce problème depuis toujours. On a essayé beaucoup de choses sans succès. Aujourd’hui on a pris le parti de vivre avec en essayant de trouver le plus de solutions possibles pour assurer une vie sociale normale et on est loin du compte car par rapport à toi elle ne peut pas encore manger équilibré (aucun fruit, aucun légume). Elle a aussi compris qu’il fallait qu’elle se construise avec cette particularité qui peut-être durerait toujours. D’ici 2-3 ans tu seras au lycée et si tu ne manges pas à la cantine et que tu apportes ton repas, presque plus personne ne devrais te poser de questions ! Et plus tard encore moins – si tu voyais les habitudes alimentaires qu’on rencontre chez les adultes, dans les entreprises etc, ça passera inaperçu ! L’essentiel c’est que tu t’assures de manger assez et suffisamment équilibré. Quant au fait que tu te sentes mal actuellement, est-ce que c’est vraiment lié à ce problème ou est-ce que c’est plus général ? A l’adolescence, on ressent les choses souvent de manière plus intense et si tu es précoce, il y a des chances que tu sois plus sensible que la moyenne. Pourquoi ressens-tu le besoin de t’isoler ? Parce que tu ne te reconnais pas dans tes camarades de classe, tu n’as rien à partager avec eux ? Parce que tu es fatiguée ? Ne perd pas espoir, la peur de la nouveauté c’est au moins 80% des gens (mais la plupart, ils se taisent parce qu’ils sont trop fiers pour dire qu’ils ont peur :-), l’orgueil ? Regarde autour de toi et compte ceux qui sont capables de reconnaître leurs torts sans moufter ! La procrastination (remettre à plus tard), euh, à part les personnes qui sont stressées à l’idée de ne pas tout maîtriser, tout le monde passe son temps à remettre à plus tard. Pour ma part, j’ai (presque) toujours tout fait au dernier moment… Eh alors ? J’ai fini par faire les choses suffisamment en temps et en heure (enfin des fois j’oublie des factures :-)) pour construire une vie d’adulte. Et si tu es dans une période où tu n’arrives pas à faire des efforts, ne te tracasse pas. Par moment ma fille fait plein d’efforts pour goûter, essayer de nouvelles choses et à d’autres moments, elle a besoin d’un espace sécurisé et tranquille selon sa fatigue ou le stress qu’elle peut avoir par ailleurs. C’est la vie, on peut pas être au top tout le temps !
        Courage à toi
        Sophie

  27. Bonsoir,
    J’ai presque 14 ans et j’ai cette phobie depuis mes 18 mois. Je viens de découvrir que je n’étais pas seule, et ça me fait un bien fou…
    J’ai vu de multiples psychologues et l’un d’eux m’avait collé cette étiquette « phobique alimentaire ». Mais jusqu’à maintenant je n’avais jamais vu ce qu’il y avait derrière. J’ai souvent fait face à l’incompréhension des gens, et même parfois de ma famille. Je n’en doutais pas, mais je trouve ça formidable de pouvoir m’appuyer sur quelque chose afin de dire « non, ce n’est pas un caprice ».
    J’ai une question (je n’oblige personne à y répondre, mais si quelqu’un a un conseil à me donner il est le bienvenu) : Comment faites-vous pour expliquer aux autres personnes ?
    Car même si je peux dire « j’ai une phobie alimentaire » généralement les gens comprennent juste que j’ai peur d’une carotte…ce qui en fait n’est pas tout à fait faux, enfin bref. Je sais qu’il n’y a pas de solution miracle, mais j’en ai assez des commentaires désobligeants de personnes qui n’ont aucune idée de ce qu’implique ce problème. Et la réponse « j’aime » ou « je n’aime pas » ne satisfait jamais les curieux. Le pire reste encore les gens qui méprisent ce qu’ils appellent des « caprices ». Alors si vous avez ne serait-ce qu’un début de réponse, je vous serais très reconnaissante de la partager. Merci, pour ce site, pour les commentaires qui rendent les choses plus concrètes, merci pour les éventuelles réponses…merci pour tout !

    1. Bonjour moi j’ai 20 ans et j’ai c’est problème depuis l’âge d’environ 4 ans
      Pour citer ce que mange
      Je peux manger toute sorte de gâteau ou bonbon
      Niveau boisson tout est OK aussi

      En ce qui concerne la nourriture je ne mange rien d’autre que du pain du fromage en tranche pour croque monsieur avec beaucoup de Mayonnaise
      Bien que je n’aime pas trop je me force a manger une merguez lors des barbecue familial
      Si j’essaie de manger autre chose, je vomis.

      Quand j’explique au gens, pour ne pas avoir de problème généralement je dramatise les chose en faisant passer ce que j’ai pour quelque chose qui est dangereux pour la santé
      Je leur explique que c’est un problème psychologique qui fait que mon cerveau selectionne les aliments que je peux manger et que si je mange autre chose je vomis
      Et je leur dit que s’appelle l’anorexie mentale

      L’anorexie est un trouble médical reconnu et connu par beaucoup de monde comme étant un danger
      En associent mon problème a ceci, les gens sont plus compréhensif
      Cette astuce a été donné à ma mère par un docteur quand je lui est demandé comment expliquer mon problème

    2. Moi même, j’ai cette phobie depuis mes 18 mois (environ) et elle ne m’est jamais passée. Je suis allée voir quelques psychologues mais ce n’était pas très concluant.
      Quand j’étais petite, je ne mangeais rien à la cantine, je refusais sistématiquement de goûter, mais c’est vite devenu un problème et maintenant j’amène mon repas, du coup, on me demande toujours : « Pourquoi tu as ton propre repas ? Tu es allergique ? » Ce qui m’énerve beaucoup, je dois dire. Surtout après l’avoir entendu une bonne centaine de fois. Bref, quand on me le demande, je répond toujours que « je n’aime pas » ce qui est servi. Ce à quoi on me répond : « Sérieux ?! T’as trop de la chance !! Je veux faire pareil !! Nous ce qu’on mange c’est dégueulasse !! » Mais ils ne se rendent pas compte de la chance qu’il ont.
      Il y a souvent des gens qui viennent me voir parce qu’il « se soucient de moi », ils me disent que je devrais changer, faire plus d’effort, qu’un jour, plus grande, je serais malformée, en mauvaise santé. Et je répond que je vais essayer, qu’ils ont raison, alors que j’ai juste envie de gueuler « Et toi ?! On te dit de te jeter dans le vide ?! Es-ce que tu le fais pour autant ?! Eh bien tu vois, c’est pas aussi simple, c’est pas moi qui commande figures-toi !!! » Je te comprends parfaitement et souhaite avoir pu t’aider même un minimum.
      Personnellement, je n’ai jamais eu honte de ma phobie et au pire si on t’emmerde tu les envoies balader où tu reste vague, on à pas besoin de le crier sous tout les toits non plus.
      Bonne chance.
      Iscia.

  28. bonjour a toutes et a tous, je rencontre avec mon loulou de 3ans ce probleme de selection alimentaire tres severe et ce depuis ces 11mois. il mange de temps en temps des pates, rarement du riz, et parfois les nuggets mais que ceux du mcdo. il mange avec plaisir des chocos, ces biberons de lait avec bledine, c’est le seul moyen que j’ai pour qu’il prenne des forces et qu’il garde un contact avec le gout des legumes. meme si c’est tres dur de le voir manger aussi peu et avec sa selection tres precise, je me suis faite une raison, mais son papa lui le vit tres tres difficilement, il se fache, essaie de le forcer, et devient violent dans ses paroles, c’est du a son impuissance face a ces moments qui sont pour nous un probleme, alors que pour notre loulou c’est comme ca. nous devons avoir d’ici quelques temps un pedo psy pour nous aider, mais j’ai vu qu’il existe une page facebook, mais je ne la trouve pas, quelqu’un pourrait m’aider a la trouver? j’ai besoin d’aide surtout pour ouvrir les yeux a mon mari, qu’il laisse notre fils faire son chemin tranquillement vers les aliments, et que notre vie de famile deveinne plus sereine, nous avons son petit frere qui lui mange tres bien mais se sent delaisser car le papa est constamment sur le dos de notre loulou qui ne mange pas comme nous. merci par avance

    1. Bonjour Aurore, j’ai validé une demande d’adhésion au groupe d’une Aurore ce matin, était-ce vous ? Sinon, voici le lien juste au cas où : https://www.facebook.com/groups/221669594645499/

      De par les nombreux témoignages que j’ai pu lire depuis l’ouverture de ce blog et du groupe facebook, j’ai l’impression de que les papas ont plus de mal à accepter ce trouble que les mamans, pour une raison qui m’échappe. Peut-être qu’un suivi psychologique pourrait aider votre compagnon à lâcher un peu prise et mieux accepter la situation ? Ou un suivi en famille doit pouvoir être possible également.
      Egalement, si le fait de discuter avec des adultes néophobes en bonne santé peut l’aider à mieux l’accepter, je pourrais sans problème répondre à ses questions, ou sinon sur le groupe vous trouverez l’aide d’autres personnes dans la même situation que vous ainsi que d’autres adultes néophobes.

      Bon courage à toute votre famille,
      Marie

  29. bonjour,
    je suis maman d’un garçon de 11 ans et d’une fille de 7 ans.
    Je vous écris concernant ma fille qui à un trouble alimentaire, elle ne mange pas de fruit ni de légumes.
    Son alimentation n’est que pâte frite et riz mais elle commence a ne plus vouloir du riz ni des pâtes.
    elle mange de la viande quand celle-ci lui convient esthétiquement et le seul fruit qu’elle mange c’est des compotes en gourde.
    Je ne sais quoi faire pour l’aider et j’ai une crainte qu’elle ai des carences et qu’elle ne grandisse correctement.
    je ne sais pas vers qui me tourner comme spécialiste pour l’aider à surmonter ses phobies alimentaires.
    merci par avance de votre aide

    1. Bonjour il y a plusieurs groupe sur facebook avec des échanges ensuite prenez rendez-vous avec une orthophoniste spécialisé dans les trouble de l’oralité ma fille de 10 ans est exactement pareil elle vient d’être diagnostiqué sds syndrome de dysoralité sensorielle et elle est suivi 1 fois par semaine les groupe sur facebook son trouble de l’oralité ou il y a dysoralité bon courage

    2. Votre fille mange-t-elle des pâtes tout les jours ? Si, oui, je comprends pourquoi elle n’en veut plus. Il y a quelques semaines, je croyais toujours être là fille qui a mangé le plus de pâtes depuis sa naissance. Je pense qu’elle se lasse d’en manger si souvent, à force le goût devient fade.
      C’est sûrement une question d’habitude, il faudrait faire varier le plus possible son alimentation, même si elle est très réstreinte.
      Moi, mes gros repas de le journée son le déjeuner et le goûter, je ne mange plus autant le midi. Question de lassitude. Avant le soir, je mangeais de la soupe de pâtes, vous connaissez ? En tout cas, je vous conseille d’essayer. Sans légumes ni rien. Juste sel et bouillon. Je vous assure que ça marche. J’en suis témoin, et si elle aime elle peut goûter avec le pain. (Surtout la mie, c’est délicieux)
      Si vous essayez de lui faire goûter de nouveaux aliments, je vous conseille les féculents. C’est très neutre et très bon. (La plupart du temps en fait)
      Bref, j’espère avoir pu vous aidez.
      Bonne chance.
      Iscia.

  30. Salut à tous
    Je vous ai tous lu. Parfois avec inquiétude, parfois avec quelque chose qui ressemble à du soulagement…
    Je m appelle vanessa et je suis maman d un petit garçon de huit ans. Je le qualifie en général de « difficile ». Mais je me rend compte en vous lisant tous qu’il est en fait impuissant face à la nourriture.
    Il se nourrit exclusivement de féculents, viandes, poissons et laitages « simples » et cela m inquiète beaucoup. Zéro fruits zéro légumes zéro fromages zéro « plats mélangés »
    J ai toujours peur qu il soit malade ou qu’ il « grandisse mal » mais je vois que vous vivez tous et en bonne santé apparemment
    Je vous ai trouvé par hasard… le repas de ce soir à été difficile car j ai voulu le forcer à manger des légumes et c est parti en vrille… perte de patience, punition promise puis il a vomit dans son assiette en pleurant et en me disant qu il était désolé… je m en veut terriblement… en somme j ai fait ce qu’ il ne faut absolument pas faire au risque de le bloquer d avantage visiblement…
    Je n ai pas de Facebook, je suis une sorte de réfractaire… il en reste encore… Mais j aimerais beaucoup discuter de tout ça avec d autres mamans qui sont ou ont été dans une situation similaire
    Je vous laisse mon mail v.guerre76@gmail.com
    Quoiqu’il en soit je vous remercie tous pour votre contribution à cette page/article, elle m à ouvert les yeux. Je veux maintenant l aider à appréhender tout ça et plus seulement le mettre devant le ait accompli… avec du temps, de la patience et de la volonté je suis sure qu’ on y arrivera
    Bonne chance et bonne continuation à vous aussi

    1. Ma fille de 10 ans est dans le même cas après plusieurs recherche j’ai missus un nom à son problème moi j’ai facebook qui m’a aidé à trouver une orthophoniste spécialisé dans le trouble d’oralité après diagnostic ma fille a été diagnostiqué sds syndrome de dysoralité sensorielle elle est suivi 1 fois par semaine

    2. Coucou je suis aussi dans ton cas , mà fille a 10 ans et n’accepte aucun légume, en fruit juste pomme et rarement banane et le plus souvent compotes en gourdes mais rien d’autre. Je compense par des vitamines à part et fibres alimentaires ailleurs mais c’est frustrant..elle mange toujours la même chose finalement…

  31. Bonjour voilà j’ai 4 enfants dont ma fille qui a 10 ans et depuis l’âge de 3/4 ans je ne sais plus très bien, elle ne mange aucun fruit et aucun légume ( bon en fruit elle accepte juste la pomme et parfois la banane et compotes en gourdes) mais en légumes c’est vraiment rien du tout je ne sais pas quoi faire parce que du coup ca se ressent sur son système digestif, est souvent constipée etc, jessaies de compenser par des fibres ailleurs et dès compléments alimentaires pour vitamines mais jai quand même des inquiétudes pour sa santé avenir… j’ai tout tenté’ et meme lui parler pour expliquer l’importance de ces aliments n’y fait rien… sur mes 4 enfants je rencontre un pb avec chacun d’eux, le plus grand aussi n’accepte pas beaucoup les légumes, la 3e pas de légumes cuits, et la 4e qui a tout juste 2 ans et demi ne mange plus rien du tout depuis que j’ai arrêté’ les assiettes pour bébé…. bref l’alimentation avec mes enfants est un vrai calvaire. Mais c’est surtout pour la grande que je m’inquiète est ce que ca reste toute la vie? Il y a des soins spécifiques pour ca? Si vous pouvez me conseiller je suis toute ouïe! Merci

  32. Bonjour
    Je suis la maman d’un garçon de 8ans.
    Ça fait exactement 6 semaines qu’il refuse de manger autre chose que du chocolat chaud yop dannette et compote. Aucun morceaux ne passent.
    Il dit avoir une boule dans la gorge qui le bouche.
    Il a passé un examen Orl ( camera dans le nez) et une fibroscopie. Tout 2 se sont révélés négatifs. Il a même vu un Psy, Osteopathe, séance d’hypnose.
    Il a perdu 500 gr. Pas grand chose. Mais je suis très inquiète. Je ne sais plus comment réagir face à sa souffrance.
    Il est frustré, en colère contre tout. Il est blanc.
    J’ai essayé d’avoir un rdv chez un pédopsychiatre. On me réponds que je suis sur liste d’attente. Et que c le pédopsychiatre qui jugera s il doit le voir en urgence ou pas. Ça fait une semaine qu’il y le courrier du dr traitant, mais il ne ma tjs pas répondu.
    Est ce que qq un est dans la même situation???
    Merci de m’avoir lu
    Sandra

  33. Bonjour,
    Je suis en cinquième et je suis très précoce. Je souffre de néophobie alimentaire depuis presque toujours. Mes parents l’accepte mais m’en tiennent responsable. Tout le monde prend ça à la légère. Je ne sais plus quoi faire. Pendant toute mon enfance j’ai eu peur pour mon avenir mais je ne le vivait pas si mal, maintenant, et cela fait 2 ans, ça à changé. À cause de ça, je fais une sorte de dépression. Je me sens mal, j’ai constamment envi de pleurer, je m’isole et j’en passe.
    Pourtant, je suis en bonne santé : je mesure 1m65 et pèse 45 kilo. Je mange quasiment que des féculents, mais aussi un peu de viande et des fruits, je déteste les légumes, tous, sauf les carottes et uniquement crues. Tout ce qui est épicé, sauce, exotique et bannis.
    J’ai peur de la nouveauté, je suis très orgueilleuse et laisse souvent couler en reportant tout au lendemain.
    Je ne sais plus quoi faire, depuis toujours je me dis que ça passera plus tard mais au fond je ne suis pas convaincue.
    Si je peux donner un conseil au parents se serait de soutenir leur enfants sans le harceler, de ne pas le tenir responsable alors qu’il ne l’ai pas, et, de l’aider à son plus jeune âge, comme ça, c’est dur mais vite réglé et il ne s’en souviendra sûrement pas.
    Bonne chance à tous. Cela me rassure déjà de savoir que je ne suis pas seule.
    Iscia.

    1. Bonjour Iscia,
      J’ai lu ton message qui m’a touchée. J’ai 16 ans et je suis atteinte de ce trouble. Je connais le sentiment où chacun te dit que c’est ta faute. Ça ne l’ai pas, car ce n’est pas un caprice mais un véritable blocage. La bonne nouvelle est que ton poids et tout à fait convenable. Tu manges certains aliments, pas tous, mais au moins tu manges. Malheureusement ceux qui ne comprennent pas ce blocage ne pourront pas t’aider. Il faut comprendre que toi seule peut arranger les choses. Je te conseil de sélectionner un aliment que tu ne manges pas mais qui te paraît mangeable grace a une odeur attirante par exemple, et de l’intégrer progressivement dans les aliments que tu aimes. Par exemple incerent un légume en petit morceau dans des pâtes. Ça sera long mais ça reste faisable. Mais SURTOUT ne te force jamais. Une fois j’étais à l’anniversaire d’une amie et je me suis forcée a manger un gâteau a la framboise alors que je ne mange jamais de gâteau. Résultat toute la soirée et le lendemain j’avais envie de vomir et j’étais écoeurée. Donc je ne suis pas prête d’en regouter. Ne pas manger un grand nombre d’aliments n’est pas grave du moment qu’il n’affecte pas ta santé. J’arrive à vivre malgré que c’est très pénible quand je suis chez les gens. Un jour tu seras prête à goûter je te le promet mais ça prendra du temps.
      Dis moi si tu as envie qu’on se contacte en privé.
      Courrage tu y arriveras.

  34. J’ai le même problème, j’ai 15 ans et je ne peut manger que frites, patate carrée ou ronde, chips nature, pain, pomme verte ou rouge, bonbon, chocolat nature et crème vanille ou chocolat.
    Aucun légumes, aucune viande, pas de riz de pates ou de plat préparé, pas de sauce ou d’épices.
    Aucun problème au niveau des boissons.
    Après avoir lu la totalité du site je peut maintenant mettre un vrais nom sur mon problème, personnellement ma mère ne veux pas me payer les service d’un psy ou je sais pas trop quoi et elle me qualifie d’anorexique, ses se quelle explique au personne qui le demande, ses pourquoi quand on me demande si je me crois grosse et que je répond que non on me prend pour une menteuse et a cause de ça je n’ai jamais eu beaucoup d’ami. De plus mes parent n’ont jamais essayer de me comprendre et on meme deja essayer de ce débarrasser de moi :/ ses pourquoi maintenant que je suis au lycée quand on me demande je dit juste que j’ai des allergies et je reste vague.
    Mais reste un problème, on mas souvent dit que j’allais mourir jeune et que j’étais censé mourir vers mes 12 ans, je suis en sous poids et est quelque problème digestif, perte de cheveux abondante et manque d’apport nutritionnels mais vais je vraiment mourir plus jeune ? Que ce sois le cas ou pas je m’en fiche pas mal, ma vie est deja foutu… Mais j’aimerais bien savoir comme même alors si vous aver une réponse a me donner je vous en remercie d’avance.

    1. Bonjour Morgane,

      Tu dis patate carrée ou ronde, comme chez nous 🙂 les gens me prennent souvent pour une folle quand je dis ça, ça me rassure de voir que d’autres que nous l’utilisent aussi eheh

      Pour ce qui est de vivre adulte avec ce problème, nous sommes nombreux à être la preuve vivante que c’est possible, moi la première, je vais bientôt avoir 30 ans, et de manière générale je suis en bonne santé. Je suis légèrement en surpoids, je perds comme toi beaucoup mes cheveux, je suis de manière globale très fatiguée, mais à part ça je suis globalement en bonne santé, j’ai un travail à plein temps, je mange tous les midis à la cantine avec mes collègues, j’ai des copines, je voyage beaucoup (même si je préfère les pays avec une alimentation semblable à la notre, j’arrrive toujours à me débrouiller), j’ai un amoureux. Je connais même certains néophobes qui ont des enfants en bonne santé. Tu vois tout est possible, alors ne dis pas que ta vie est foutue, loin de là.

      Pour ce qui est des psy, ce n’est pas forcément les bonnes personnes à consulter pour notre problème, même si dans ton cas cela pourrait sûrement t’aider globalement à aller mieux, mais on n’est pas tous du mêem avis sur le sujet malheuruesement. Pour l’expliquer, que ce soit à tes parents, ou même plus globalement à ton entourage, ce qui m’a beaucoup aidé c’est de parler de phobie plutôt que de trouble alimentaire. Comme tu l’as dit, quand on pense aux troubles alimentaires on pense forcément à l’anorexie ou la boulimie, les autres troubles sont très peu connus. Une phobie, même si les gens ne savent en général pas qu’on peut être phobique de la nourriture, ils savent ce qu’est une phobie et peuvent plus facilement comprendre ce qu’on ressent.
      Dans beaucoup de cas, cette phobie s’accompagne d’une hypersensibilité (syndrome de la dysoralité sensorielle dont je parle sur ce blog), même si ce n’est pas connu, c’est une cause physiologique, ce qui est aussi plus facile à intégrer pour les gens en général : j’ai une déformation physique qui explique mon problème, ce n’est pas « juste » un caprice ou un désordre psychologique. C’est malheureux mais c’est la réalité, les gens ont plus de facilité à l’accepter en général.

      Voilà, désolée pour ce long pavé, mais j’espère que ces réponses pourront t’aider un peu.
      Marie

  35. bonsoir à tous ! Enfin un article qui réponds à mes questions concernant ma fille de 9 ans ! Ca a toujours été compliqué les repas avec elle. Voulant etre une super maman, je n’insistais pas quand elle refusait de goûter un nouvel aliment et donc elle n’a jamais vraiment mangé de la viande ni du poisson en morceaux. Du moment qu’elle mangeait, j’étais contente puisqu’elle n’était pas une grande mangeuse. J’en suis même arrivé à lui donner son repas et le yaourth en même temps pour qu’elle accepte de manger. Le cercle vicieux a commencé puisqu’elle était plus forte que moi par rapport à ça. Je culpabilisais qu’elle ne mange pas donc je cédais à ses caprices et elle en jouait. Mais maintenant le résultat est là : elle ne veut gouter à rien. Les conflits à table je n’en pouvais plus. Depuis que j’ai trouvé cet article, ça va mieux. J’ai enfin mis un nom sur ce problème et culpabilise un peu moins même si je sais que je suis en grande partie responsable de tout ça. Aujourd’hui elle mange : du lait matin et parfois le soir des pâtes, du riz de la semoule des pommes de terre, de la purée, de la purée de carottes maison, de la soupe aux légumes (tout ça sans morceaux évidement et arrosé de crème fraîche bien sûr) des carottes (avec crème fraîche) un peu de nuggets du fromage à raclette, du fromage a croque monsieur, du gruyère rapé (sur les pâtes) un tout petit peu de jus d’orange (avec du mal) et des gâteaux acheté ou maison (style biscuit chocolat ou vanille) je dirai qu’elle a bon appetit mais pas varié du tout. Par rapport à d’autres enfants au vue de vos témoignages, ce n’est pas si mal mais du coup c toujours un peu la même chose ! Depuis la découverte de cet article, j’arrête de m’énerver à table. Pour le menu, il y a toujours un truc qu’elle mange et je propose toujours autre chose, elle dit non et je n’insiste pas. C beaucoup plus calme. Et parfois oh miracle, elle demande a gouter ! Je n’en fais pas tout 1 plat et la laisse faire. Ma question maintenant s’adresse aux autres enfants ou adultes dans le même cas que ma fille : n’ont ils pas souffert de carence ou de constipation ? Ma fille est pâle à un poids normal pour sa taille 28 Kg pour 1m30. La voyant tous les jours je ne la trouve pas maigre mais par rapport à ses amies, c la plus fine. L’été avec le soleil ses joues sont bronzés mais c vrai qu’en hiver on a l’impression qu’elle est malade à cause de sa pâleur et suffit qu’elle est des cernes … Donc par rapport à ça, elle souffre aussi de constipation. Forcement ça la perturbe et elle en fait une fixation. Pour l’aider, je lui donne de l’homéopathie et ça marche assez bien. Ce qui m’inquiète ce sont les carences de fer, magnesium, vitamines etc… Parfois je lui donne des compléments alimentaires mais est ce que c suffisant ? J’ai accepté le fait qu’elle ne veuille pas gouter, c difficile car cela me ramène à ma culpabilité à chaque fois mais pour son bien, je prends sur moi or c risques de carences me font peur. J’oublie de préciser la pression familiale des grands parents, oncles et tantes qui me disaient qu’elle risquait d’être anorexique etc…donc a encore plus me faire culpabiliser. Mais ma fille veut manger mais juste des choses qu’elle connait. Grace à cet article j’ai pu les rassurer. Merci de m’avoir lu et pour vos futures réponses

    1. Bonjour, je te comprend parfaitement, ma fille de 10 ans est dans le même cas… j’ai 4 enfants et tous les 4 différemment me donnent du fil à retordre,en tt k il y en a aucun qui mange de tt, et surtout ma fille de 10 ans et ma fille de 3 ans sont très très limités… pas de fruits (sauf pomme ou banane ou compote en gourde) ni de légumes, aucun…. elles ont aussi des pb de constipation…
      Dans tous les cas je ne force plus, comme tu dis c’est peut être de notre faute aussi si elles sont devenue neophobiques mais bon j’ai plus envie de la voir se faire vomir si je l’oblige à manger qqch ou de devoirs être en pleur et en crise à chaque repas… pour le reste , les compléments alimentaires restent de bons alliés.courage!!!

  36. merci Jessica pour ta réponse ! Ma seconde fille qui a 5 ans mange bcp mieux. C pas évident de lui faire goûter (surtout que en face sa soeur refuse tout net) mais elle mange des legumes des fruits de la viande du fromage etc.. En fait je n’ai plus reproduit les memes erreurs qu’avec ma fille ainée au niveau des repas notamment. Elle mangeait avec nous si elle voulait goûter, je donnais. Avec mon aînée, je respectais la diversité dans l’ordre précis écrit dans les bouquins ! Eh oui toute la naiveté d’une jeune maman qui voulait etre parfaite ! Maintenant je vis avec cette culpabilité entouré de gens qui ne comprennent rien et me disent qu’une bonne fessée et tout rentre dans l’ordre. Heureusement, suite à la découverte de ce site, mon mari a compris et on est d’accord sur l’attitude a adopter càd on cuisine quelque chose qu’elle aime et si il y a autre chose, on lui propose et c à elle de voir. Les repas sont plus cool ! Quand on va manger ailleurs, je prévois pour elle et ça la rassure aussi.
    Cet été je l’ai inscrite au centre aéré. Elle est tombée sur une monitrice infecte qui n’a rien compris. Résultats, tous les matins c’etait le crise elle restait à la maison, mangeait avec nous et n’y aller que l’aprem. Première et dernière experience là bas. Les gens n’essaient même pas de comprendre :! C dingue de faire des reflexions à des enfants de 9 ans !
    Par rapport à la constipation notamment l’homéopathie marche bien chez ma fille du fait que c’est bcp dans la tête que ça se passe ! J’ai parlé avec elle récemment et lui ai bien fait comprendre que les ampoules de magnesium, les cachets de vitamines c pour son bien puisqu’elle ne veut pas manger de viande. Heureusement elle commence à comprendre et les prends plus facilement car c’etait vraiment difficile.
    On parle alimentation mais les médicaments sont tout aussi difficile à leur faire avaler. Faut ruser, cacher c épuisant parfois ! De toutes façons faut faire avec et les aider du mieux qu’on peut. bonne soirée

    1. Oui en faite les gens ne peuvent pas comprendre,nous font meme culpabiliser nous les mères d’avoir des enfants qui ne mangent rien, comme si c’était de notre faute et que l’on a pas fait notre travail correctement, prennent ça pour des caprices d’enfant gatés alors que c’est un vrai trouble pour eux. Moi aussi maintenant je fais manger à mes enfants tous ce qu’ils peuvent manger et bien sur nous les parents on mange variés avec des légumes à chaque repas, si ils ont envie ils goûtent autrement je ne les oblige plus, il fut un temps où le moment des repas devenait un cauchemar maintenant comme tu dis c’est plus serein même si le seul inconvénient c’est de faire plaisir à chacun ( nous on est 6! Et mes enfants ne mangent pas tous pareil ???). Mais bon on est parent et on veut que le bien de nos enfants, j’espère qu’en grandissant ils trouveront la motivation et la stimulation nécessaire pour arriver à goûter et à intégrer d’autres aliments!

      1. J’imagine 6 ça doit pas etre évident et si il faut un peu contenter tout le monde ! BRavo à toi ! Pareil j’espère qu’en grandissant elle aura l’envie de goûter. En tout cas, depuis que je ne l’embête plus avec ça, elle a déjà goûté 2 aliments nouveaux et de son propre chef ! Et elle m’aide un petit peu plus à la cuisine. D’ailleurs ça aussi j’avais essayé de la faire cuisiner avec moi. Rien à faire elle ralait à cause de l’odeur et la texture et avait des nausées. J’ai laissé tomber ! Maintenant qu’elle est plus grande et qu’elle vient d’elle même, ça passe beaucoup mieux. C’est toutes ces petites choses qui me rassure pour l’avenir. Ce dont je suis sûre c que elle veut manger mais que des choses qu’elle connait. Elle ne veut pas sortir de table le ventre vide. Ca rassure un peu quand même.

  37. Herbert Dolores

    Coucou tout le monde
    Mon Fils James 13 ans est revenu de son voyage scolaire, pour ceux et celles qui avaient lu mes commentaires j’étais rongée d’inquiétude à l’idée de le voir partir en famille d’accueil et ne pas se nourrir correctement donc voilà les nouvelles après avoir rempli sa valise de choses qu’il aime manger il est revenu sans être mort de faim, il a grignoter deux petites choses au repas et a réussi à survivre avec ce que je lui avait mis ce n’est pas l’idéal comme solution mais il a pu qd même profiter de son voyage de ses amis et être un enfant comme les autres
    Bon courage à tous les enfants et les parents dans notre aventure quotidienne avec la nourriture

    1. Bonjour Dolores, c’est une super nouvelle ça, vous avez raison, c’est important qu’il profite de ce genre d’événements comme les autres et de ne pas laisser ses soucis alimentaires l’en empêcher ! Bravo, un grand pas en avant pour vous deux !

  38. veronique GUILLOIS

    Bonjour
    Mon mari, 60 ans ne mangent que des féculents et est SED. Que dire des conjoints? je suis obligée soit de manger comme lui en mangeant toujours les mêmes choses, ou alors de faire 2 plats. IL ne comprend pas que cela me chagrine, car un repas est convivial et cela doit être du plaisir non uniquement pour se nourrir. Il a commencer à manger du Comté en voyant les autres en manger et il s’est dit que cela devait être bon. Il a fait cet effort et cela a marché , il ne mange que du Comté, pas de Gruyère, pas de fromages fondus, pas de légumes. Je pourrai faire énormément de choses différentes, mais non.
    Il a travaillé du fromage fondu pendant 10 ans,( cuisinier!) mais n’a jamais pu en manger même si cela lui faisant envie!!!
    Je sais que ça vient de son enfance, mais n’a pas exprimé le besoin d’y remédier, tout le monde se plie à ses goûts, et il n’en souffre pas trop , même quand on voyage. Nous allons essayé l’hypnose, mais j’ai peu d’espoir, peut être qu’un psychologue pourrait l’aider ou doit-il s’aider tout seul??? Il ne se lâche jamais, il veut toujours garder la main, peur de ?????

    1. Bonjour Véronique,

      Comme tous les handicaps, la néophobie vient avec des inconvénients pour les familles et proches, cela n’est pas drôle je le conçois mais il faut malheureusement faire avec
      Dans la majorité des cas, cela va au-delà de la simple volonté ou blocage psychologique, et la cause est un réel problème physiologique lié à une hypersensibilité, rendant impossible pour la personne d’ajouter de nouveaux plats à son régime alimentaire.
      La preuve en est avec ce que vous décrivez : il en avait envie mais n’a jamais pu.

      De ce que vous racontez, j’ai l’impression que l’envie de changer vient de vous et non pas de lui. Si c’est bien le cas, je ne pense pas que l’hypnose ou le psy changeront quoi que ce soit à son trouble alimentaire.
      Il n’existe malheureusement pas de traitement miracle, ni de médicament à prendre pour aller mieux. Le seul remède connu à ce jour est de réussir à se désensibiliser, ce qui prend énormément de temps et demande beaucoup d’investissement personnel et de persévérance. Si l’envie d’élargir son alimentation vient plus de vous que de lui, je doute que cela suffise…

      Vous avez toujours la possibilité de vous faire deux plats différents, vous n’êtes pas du tout obligée d’adopter le même régime alimentaire que lui, au contraire… C’est plus contraignant, mais ce n’est pas une fatalité… Ne vous bloquez pas là dessus.

      Marie

  39. Bonjour, tout d’abord merci pour cet article qui a enfin pu mettre un nom sur les difficultés alimentaires que je rencontre. En effet, j’ai 17 ans et ne me nourrit princiaplement que de pâtes, riz, pizza, pommes de terre etc… Je ne mange aucun fruit ni légume, très peu de fromage, de viande ou de desserts. Au vu de mon régime alimentaire on pourrait penser que je souffre de surpoids mais bien au contraire je suis très mince voir maigre. Au delà du manque d’appétit dû au manque de diversité des aliments que je consomme, ainsi que du malaitre d’aller manger chez des gens ou au restaurant (commender tous ses sandwichs sans tomates, oignons ni salade est loin d’être une partie de plaisir, notamment à cause du fameux commentaire « tu veux du pain avec du du fromage et de la viande quoi ») je ressens déjà les effets néfastes de mon alimentation sur ma santé : problèmes de circulation, tension basse et multiples carences compensées par des vitamines. J’aurais donc aimer savoir si il y avait d’autres risques plus graves à long terme pour la santé et si vous auriez des conseils pour m’aider dans mon alimentation quotidienne qui a tendance à se restreindre de plus en plus (ne me dites pas goûter un peu à tout de temps en temps car cela ne marche pas sur moi et certains aliments me sont justes impossible à envisager) merci de l’écoute et de votre réponse !

    1. Bonjour Emma, merci pour ton commentaire
      Déjà, si cela peut te rassurer, je suis en contact avec beaucoup d’adultes néophobes (la palette est assez large, de ton âge à plus de 60 ans, moi y compris: j’ai 30 ans), et la grande majorité sont en très bonne santé, et beaucoup ont même des enfants qui mangent tout à fait normalement et sont également en bonne santé ! Si tu souhaites échanger avec nous, n’hésite pas à rejoindre le groupe facebook, tu verras que tu n’es pas seule et tu pourras en discuter plus en détails avec l’ensemble du groupe : https://www.facebook.com/groups/neophobiealimentaire/

      Pour ce qui est de goûter de nouveaux aliments, et peu à peu élargir ton alimentation, j’ai fait plusieurs articles à ce sujet, que tu peux retrouver dans la catégorie Progresser: https://www.phobie-alimentaire.fr/progresser/ C’est ce qui a marché pour moi, j’ai aujourd’hui une alimentation beaucoup plus large qu’à mes 22 ans (je mangeais à peu près comme toi, la pizza en moins mais les yaourts en plus), et aujourd’hui je commence à manger certains fruits, et je mange des oeufs et du poulet sous plein de formes différentes, de la pizza, et même si je demande toujours à enlever les tomates, oignons et sauce de mes burgers (au poulet, je ne mange toujours pas de viande…) j’ai une alimentation beaucoup plus variée désormais, et j’ai beaucoup moins l’impression de manger toujours la même chose.
      Si tu as des questions sur mes « techniques » n’hésite pas à commenter les articles concernés ou même me contacter en privé ou sur le groupe facebook

      Bon courage à toi, j’espère que petit à petit tu réussiras toi aussi à élargir ton alimentation, arme toi de patience ça prend du temps mais la persévérance paye une fois qu’on a trouvé ce qui marche pour nous !
      Marie

  40. Bonjour, tout d’abord merci pour votre site qui est une mine d’or et quel soulagement de comprendre ce qui se passe dans la tête de ma choupette âgée de 9 ans. Elle est devenue très sélective dès l’entrée en maternelle, à la suite d’un repas qui s’est mal déroulé, où on l’a forcé à manger quelque chose qui lui a donné des hauts-le-coeur. Bien sûr nous n’en avons pas été averti tout de suite mais 3 semaines après, nous étions alertés par le personnel du péri-scolaire car Camille, à l’époque agée de 3 ans, ne s’alimentait plus du tout à l’école, rien, pas un verre d’eau ni un morceau de pain. Nous la trouvions très fatiguée mais avions mis cela sur le compte du rythme scolaire, d’autant que le soir elle mangeait comme un ogre. Et depuis ce jour, tout ce qui est nouveau elle ne peut pas le manger, elle est assez sélective dans ce qu’elle mange. Elle commence à en souffrir car elle a l’étiquette de « l’enfant difficile » et n’est pas très grande ni très épaisse, du coup on la prend pour une enfant de 7 ans. Et nous de notre côté somme assez inquiets, d’autant que d’autres troubles alimentaires existent dans nos 2 familles (boulimie et anorexie). A côté de cela c’est une enfant très vive, très dynamique qui adore cuisiner avec moi paradoxalement. Nous aimerions l’aider pour sortir de ce cercle et avons pleins de questions !
    Quels sont les conseils que vous pourrier nous donner en tant que parent et pour elle aussi. Elle est encore en vacances, je ne lui ai pas parlé de la trouvaille de votre site. Comment je dois aborder le sujet avec elle ? Merci pour votre écoute et vos conseils. J’ai demandé à rejoindre votre groupe sur facebook.
    Céline, maman de Camille

  41. Bonjour,
    Mon fils de 4 ans ne mange que ce qu’il connaît …. légumes , oui , mais mixées . Fruits , oui mais que ses sempitrenelles bananes , pommes , passions ou fraises . Viandes oui , mais mixées … Fou ce sentiment « de l’empoisonner « dès qu’on propose un plat normal … choucroute ou cassoulet …. étrangement je viens d’un pays ex-communiste ou manger goûteux et bien etait une dure bataille .., en revanche je ne me rappelle pas avoir rencontré d’enfants néo-phobiques a l’époque . On avait chacun un ou deux aliments « détestés « mais c’était tout .
    Peu d’aliments transformés , peu de tentations dans les magasins, frais et de saison … ou rien. Une autre époque . Je me demande si il y a un lien entre cette sur-offre alimentaire contemporaine et la «  neophobie » moderne ?

    Mon seul souci est de savoir , de propre expérience , qu’une alimentation limitée à des féculents et / ou quelques viandes provoquera quand même une fois la jeunesse dépassée, forcément des grosses carences , allergies et intolérances dommageables sur le moyen terme. On n’est pas fait pour ne manger que céréales ( glucides ) et sucres (glucides ) on a besoin de nutriments variés que seuls légumes , fruits et un peu de viandes nous offrent … une fois les 40 ans passés , les problèmes commencent , et pour certains, ça bien avant .
    C’est bien mon seul souci pour mon petit monstre .
    A l’école, les maîtresses ont passé un marché avec lui : « tu goute …. pas obligé de manger, mais tu goute «  étrangement ça a l’air de le faire un petit peu évoluer … il y a de l’espoir 😉 parfois un contexte étranger à celui de la maison peut influer de manière positive … le lâcher dans la nature , loin de la maman « rassurante «  peut faire avancer les choses , parfois …
    Cris , maman de Max

  42. Et par rapport à Celine , la maman de Camille , je précise que les maîtresses de Max ont été informées des habitudes sélectives de mon bout de chou, et on choisi d’être très tolérantes , dans le but de le faire évoluer …. sans’en avoir l’air 🙂

  43. Mon fils 5 ans refuse tout aliment cela dure depuis presque 1 ans il mange que du pain de mie, sans croûte avec de la mousse de canard, un peu de fritte mais surgelés. aucun légumes ni de fruits féculent purée pâte que des spaghettis ou nouilles chinoises. je lui propose des nouveaux aliment mais des qu’il vois une herbe ou un point noir, ou autre, n’importe quoi qui pourra dire pour ne pas goûté je sais pas comment aidé mon fils

    1. Bonjour,
      Peut-être que consulter une ortophoniste formée aux troubles de l’oralité (attention, toutes ne le sont pas, posez la question à la prise de rendez-vous) pour faire diagnostiquer votre fils d’une éventuel hypersensibilité de la sphère orale (goûts, textures, au niveau du nez et de la bouche) pourrait être un premier pas.
      Aussi peut-être accepter qu’il est ainsi et cesser de vouloir à tous prix lui faire goûter de nouveaux aliments, mais plutôt travailler sur accepter sa condition et faire en sorte que et vous et lui puissiez vivre de la manière la plus normale possible malgré sa différence (réussir à en parler autour de vous, à vous organiser pour lui prévoir ce qu’il faut sur place ou lui emmener son repas à l’extérieur, chez les autres ou au restaurant, etc)
      Ce ne sont que des pistes, et basé sur ma connaissance personnelle de la maladie et ma propre expérience, rien de sûr et surtout pas de recette miracle malheureusement…

      Bon courage à vous
      Marie

  44. Laplace Benjamin

    Bonjour,

    Ma fille de 5 ans ne mange que du riz blanc , pates. et tres tres peu d’autres aliments,c’est pas tant celà qui nous inquiete, c’est surtout le fait qu’il faut bien séparer les aliments (genre les pates avec le parmesan, il ne faut surtout pas qu’il touche celles-ci, quand on essai de lui faire un sandiwich pain jambon, il faut que le pain soit lisse et que le jambon soit rangé et qu’il ne sorte pas du tout…)
    quand on fait la liste des ingredients que notre fille mange c’est inquietant et les autres parents nous croient pas.( notre fille n’a jamais croqué dans un fruit, ni mangé un « vrai » plat.)
    on ne sait plus quoi faire.
    on avais vu pedo-psychiatre qui avais survolé le sujet
    Avez des idées .
    Merci

  45. Bonjour, je me permets d’ajouter mon commentaire de remerciement/témoignage à la pile :
    Etant moi-même victime de ces troubles de l’alimentation depuis toute petite, je ne mangeais en gros que du pain et des compotes. Je tiens à préciser, pour les parents inquiets qui passeraient par ici, que je n’ai pas eu de problème particulier de santé lié à cela jusqu’ici.
    La situation n’a cependant pas été facile à vivre pour ma mère, qui m’a emmenée voir des médecins, psychologues, jusqu’à ce que l’une d’entre eux propose de me mettre sous anti-dépresseurs (je devais être à l’école primaire à l’époque). Elle m’a alors laissée un peu tranquille, probablement parce qu’elle était un peu dépassée par la situation.
    Il n’y a eu aucune amélioration pendant de longues années où les repas avec « les autres » étaient ma hantise, les colonies de vacances dures à vivre pendant les repas, .. la cantine à l’école moins, bizarrement, je donnais tout ce que je ne voulais pas (c’est à-dire tout à part le pain) à mes camarades, qui étaient très heureux de manger avec moi.
    A l’université j’ai commencé à découvrir quelques aliments petit à petit, et maintenant (j’ai 27 ans) je passe pour « normale », les repas m’angoissent toujours un peu mais à part le poisson et quelques types de viande je peux manger de façon variée. Je n’aurais jamais pensé manger des légumes ou des fruits il y a dix ans, et je me rends compte de la satisfaction de ma mère à chaque fois qu’elle me voit manger quelque chose de nouveau, même maintenant.
    J’ai aussi rencontré quelques personnes au fil du temps qui avaient le même type de problème que moi, mais sans arriver non plus à mettre un nom dessus.
    Tout ça pour dire, merci pour cet article, votre témoignage, et tous ceux qui ont suivi, cela m’a fait un bien fou de savoir que tout ça n’est pas un caprice, et de pouvoir enfin avoir un nom à donner si besoin est. Merci, merci, merci. Plus qu’à espérer que les médecins se mettent à jour à ce sujet, et que des études soient entreprises plus en détail !

    1. Bonjour Léa,
      Merci Léa pour votre partage, étant maman d’une collégienne concernée, je suis heureuse de voir que vous avez pu évoluée (l’université….c’est long il va nous falloir encore beaucoup de patience.). Je suis d’accord avec vous, je trouve incroyable que le corps médical (pédiatre surtout) ne connaisse pas ce nom de TAS. Je l’ai découvert sur internet moi aussi et je le regrette car ça nous aurait évité de multiples rendez-vous médicaux inutiles et chargés de stress pour ma fille et de culpabilité pour moi (une psychologue m’a dit les problèmes d’alimentation c’est des problème de relation mère-enfant !). Maintenant je n’en parle plus et je laisse ma fille évoluée à son rythme.
      Merci encore pour votre partage,
      Cordialement

  46. Bonjour,
    Je suis une maman d’une petite fille de 5ans et demi, et elle ne mange que des pâtes, soupes, purée et compotes… APVL de sa naissance jusqu’à ses 2 ans, réintroduction des protéines de lait de vaches, quelques allergies alimentaires passagères, cela se passe de plus en plus mal à la cantine.
    Malheureusement ils sollicitent fortement à goûter, ce qui l’a bloque, et elle ne veut plus manger.
    Après quelques explications j’espère qu’ils m’auront compris.
    Merci pour cet article.

  47. Bonjour Marie,
    J’ai lu votre article avec grand intérêt, ainsi que les commentaires (particulièrement ceux de Léa et Mari) avec grand intérêt, car vos expériencse, enfant, semble correspondre à ce vit notre fils qui est au CP. Il mangeait de tout jusqu’à l’âge de 3 ans (sauf le sucre à l’exception de compotes sans sucres ajoutés), mais nous avions tendance à présenter les légumes plutôt en purée et la viande en petits morceaux . A partir de son entrée en maternelle (début en collectivité, faut-il y voir un lien?), il a commencé à être « difficile » et à refuser certains aliments. La dérive s’est installée lentement, nous avons tout essayé : douceur, sévérité, tolérance, fermeté, récompense s’il acceptait au moins de goûter à ce qu’il aimait auparavant et à de nouveaux aliments. Rien à faire ! Durant ces 3 années de maternelle, il arrivait la dernière année à manger le plat principal. A la maison, certaines viandes et poissons, pâtes, purée de temps en temps. Bien sûr, beaucoup de pain (sans graines), de produits laitiers nature, compotes sans sucre en gourde (certaines marques uniquement), et par périodes, des chips de maïs. Il ne mange plus de légumes. Il n’a jamais voulu goûté de fruits entiers, ni un seul bonbon, jamais mangé de gâteaux, ni bu de jus de fruits.
    Au restaurant, il aime les andouillettes, le confit de canard, le poisson, fromage blanc et… café noir !
    Depuis la rentrée au CP, c’est une catastrophe : à la cantine, il ne mange absolument rien d’autre qu’une tranche de pain. Comme le faisait Léa, il donne sa nourriture aux copains ou il la cache dans ses poches pour avoir le droit de sortir de table.
    A la maison, c’est devenu pire : pain et compotes, 2 parfums uniquement. Il aimait les pâtes, les boulettes, et le coulis de tomates (mais depuis 1 semaine, rechigne à les manger). Nous devons insister pour qu’il mange au moins 1 produit laitier / jour.
    Il m’a confié qu’il avait faim quasiment tout le temps, mais refuse de manger autre chose, même quand je lui explique la satiété et la nécessité d’une alimentation équilibrée et diversifiée. Il ne sait pas expliquer son refus de manger et de goûter.
    J’ai lu différents articles : troubles de l’alimentation sélective, dysoralité sensorielle.
    J’ai tenté d’obtenir un rdv chez une orthophoniste traitant de ces troubles, mais pas de place. Un médecin m’a fait la réponse lambda, à savoir « ça lui passera, il mangera quand il aura envie, tant qu’il est en bonne santé ». J’ai RDV dans quelques jours chez un autre médecin généraliste pour un rappel de vaccin pour mon fils, je vais lui exposer la situation, en espérant qu’il puisse me donner un avis et éventuellement me diriger vers un spécialiste s’il pense que c’est nécessaire.

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