Question débat
Avoir un diagnostic médical, est-ce important pour vous ?
Si vous l’avez déjà obtenu, qu’est-ce que ça vous a apporté ?
Qu’est-ce que ça a changé dans votre vie ?
Marie
Je ne suis pas du genre à me cacher ou à me taire, je pose des questions, je me renseigne, mais j’étais devant une inconnue…
Pourquoi mon fils ne veut-il pas mâcher, ne veut-il rien goûter, pourquoi a-t-il autant de hauts-le-coeur ?
Je ne comprenais pas, il n’y avait aucune logique, les repas se transformaient en carnage.
Sophie-Charlotte Chapman, maman de Nicho
Avoir peur de la nourriture, au point de développer une phobie, peut sembler impossible pour beaucoup, et pourtant…
On connaît tous quelqu’un qui a une phobie de quelque chose. Araignées, serpent, noir, foules, claustrophobie, vertige… Pour nous, c’est un peu moins exotique, c’est de la nourriture dont on a peur.
Tiphaine est néophobe, et a créé la page Instagram @team_neophobie pour donner la parole aux néophobes et partager leurs témoignages.
Marie (non pas moi, une autre… vous verrez, il y a beaucoup de Marie dont je dois vous parler prochainement !) donc, je disais… Marie Poirette est orthophoniste, et s’est spécialisée dans la prise en charge des troubles de l’oralité alimentaire, chez les touts petits, mais aussi les enfants et les ados.
Un replay de l’émission La maison des maternelles
Un replay de l’émission La maison des maternelles
Laure est diététicienne nutritionniste, et a créé le podcast La tête chocolat. Dans ses interviews, elle parle des troubles du comportement alimentaire et plus largement de l’impact de notre santé mentale sur notre alimentation (et vice versa).
Partage d’un article publié le 23 juillet 2020 dans le journal canadien Huffington Post Quebec, écrit par Rivkah Lambert Adler
Il y a quelques temps, une membre du groupe Facebook a posé une question un peu désespérée : « Toujours pas de traitement ou de médicament pour nous ? Je suis toujours en attente de solutions, c’est long j’ai 40 ans »
Cette question a fait son petit bonhomme de chemin dans ma tête, et m’a permis de réaliser pas mal de choses.
Ça fait longtemps que je veux écrire cet article. Il traine dans mes brouillons depuis des semaines, tourne en boucle dans ma tête depuis des mois, sans que je ne sache trop comment aborder le sujet. Alors plutôt que de chercher encore et encore comment l’aborder et tourner autour du pot sans réussir à y mettre les formes, je vais lancer un pavé dans la mare, ça sera beaucoup plus simple.
Pendant très longtemps, il n’y a eu que deux catégories d’aliments à mes yeux: ceux que j’aime et ceux que je n’aime pas.
Je ne connaissais pas la notion de néophobie ni les troubles de l’oralité alimentaire, et ne savais pas expliquer autrement mes blocages alimentaires que par un simple « j’aime pas ».
Léa fait partie du groupe Facebook Néophobie alimentaire, et quand elle s’est présentée, j’ai tout de suite eu envie qu’elle partage son expérience sur le blog.